Par Richard Neuville
Après douze années de kirchnerisme (2003-2015), la victoire du candidat néolibéral d’Alianza Cambiemos, Mauricio Macri, à l’élection présidentielle en Argentine en novembre dernier a été, à la fois, une surprise et une source d’inquiétude pour le mouvement des entreprises récupérées par les travailleur-se-s (ERT). En effet, une partie de ses acteurs avait soutenu activement la candidature de Daniel Scoli. Car, si la politique conduite par Cristina Fernández de Kirchner (2007-2015) à leur égard était loin d’être irréprochable, il existait un modus vivendi qui permettait au mouvement de continuer à croître, à se stabiliser et à bénéficier de certains programmes publics. D’ailleurs, depuis 2002, le mouvement n’a cessé de se renforcer et 41 nouvelles entreprises ont encore été récupérées en 2014-2015, portant leur nombre à 362.
Après douze années de kirchnerisme (2003-2015), la victoire du candidat néolibéral d’Alianza Cambiemos, Mauricio Macri, à l’élection présidentielle en Argentine en novembre dernier a été, à la fois, une surprise et une source d’inquiétude pour le mouvement des entreprises récupérées par les travailleur-se-s (ERT). En effet, une partie de ses acteurs avait soutenu activement la candidature de Daniel Scoli. Car, si la politique conduite par Cristina Fernández de Kirchner (2007-2015) à leur égard était loin d’être irréprochable, il existait un modus vivendi qui permettait au mouvement de continuer à croître, à se stabiliser et à bénéficier de certains programmes publics. D’ailleurs, depuis 2002, le mouvement n’a cessé de se renforcer et 41 nouvelles entreprises ont encore été récupérées en 2014-2015, portant leur nombre à 362.