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samedi 13 décembre 2025

Intervention de l'association pour l'autogestion à la rencontre de La Rioja

Xe Rencontre internationale sur l’économie des travailleurs

La Rioja – 27 au 29 novembre 2025

Exposé de l’Association pour l’autogestion

Richard Neuville

France : entreprises « en difficulté » reprises par les travailleurs

L’appropriation des moyens de production par les travailleurs se pose différemment en France ou en Europe qu’en Amérique latine, et en particulier en Argentine. En France, le cadre législatif permet des transitions, parfois moins conflictuelles, pour récupérer les outils de travail et se constituer en sociétés coopératives de production (SCOP). Cela n’exclut toutefois pas que des conflits prolongés surviennent parfois.

 

Intervention Table ronde "L'autogestion comme pratique et projet alternatif" La Rioja

Journal Xe Rencontre internationale de l'économie des travaileur-se-s - La Rioja

La rencontre a commencé le jeudi 27 et s’est terminée le samedi 29 novembre. Voici pour chaque jour une lettre de Richard Neuville qui y représente l’Association autogestion et l'Union syndicale de Solidaires.

Premier jour 

Inauguration de la rencontre

Webinaire consacré au bilan de la rencontre internationale de l'économie des travailleur-se-s à La Rioja

mardi 4 novembre 2025

Appel du Comité international de solidarité avec l’autogestion en Argentine

Depuis décembre 2023 avec la politique d’extrême droite et ultralibérale menée par Milei en Argentine, les entreprises récupérées par les travailleur-se-s (ERT) sont en danger. Si elles ont su résister aux multiples attaques qui avaient précédées, notamment sous la présidence de Macri, la menace est plus forte avec Milei. Les travailleur-se-s argentin-e-s, qui font preuve d’une grande combativité, ont besoin du soutien des travailleur-se-s du monde entier pour être en capacité de résister à la politique de Milei. Le réseau international de l’économie des travailleur-se-s a décidé de créer un comité spécifique pour organiser le solidarité avec les ERT argentines et leurs travailleur-se-s. 

mardi 28 octobre 2025

Les entreprises récupérées en butte au libertarisme

 


Par Richard Neuville

En septembre dernier, le programme « Faculté ouverte » de la Faculté de Philosophie et Lettres de l'Université de Buenos Aires et le Centre de documentation des entreprises récupérées ont publié le rapport 2025 sur la situation des entreprises récupérées par les travailleur-se-s (ERT) en Argentine. S'appuyant sur des relevés, des rapports et des enquêtes de terrain, son titre reflète bien la situation : « Les entreprises récupérées sous le gouvernement de Milei. Crise et résistance du travail autogéré »1. Il s'agit du VIIe rapport rédigé par ce programme depuis 2002, ce qui atteste d'un travail inscrit dans la durée avec une base de données permanente permettant une analyse détaillée des évolutions de ce processus2. Dans un contexte de fortes tensions sociales et politiques, il pointe des évolutions notables au niveau des entreprises récupérées par les travailleur-se-s, déjà perceptibles dans la précédente enquête.

mercredi 27 août 2025

Festival des Résistantes 2025, l'auto-organisation en actes !

Par Richard Neuville * 

La deuxième édition du festival des Résistantes1 s'est déroulée du 7 au 10 août à Saint-Hilaire de Briouze dans l'Orne en Normandie sur un espace de 25 hectares. La première s'était tenue dans la Larzac en août 2023. Les Résistantes tentent de regrouper toutes celles et ceux qui luttent en France contre des grands projets imposés et polluants. Pour cette édition, elles étaient organisées par l'association Terres de luttes2 et le collectif local 9243 -qui a mené une lutte victorieuse contre la construction d'un tronçon supplémentaire de voie express (2 × 2 voies) entre Flers et Argentan- et de nombreux personnes locales mobilisées pour accueillir cet événement dans le bocage ornais. 400 organisations étaient partie prenante de ces rencontres.

samedi 19 juillet 2025

L’État, la révolution et l’autogestion. La question autogestionnaire et la gauche en France depuis 1968

Photo LIP2

Par Théo Roumier 

La question de l’autogestion a été au cœur des débats et des élaborations de la gauche radicale dans les années 1968. Théo Roumier donne à voir les lignes de force de ces discussions qui ne relevaient pas de simple polémiques entre courants politiques, mais s’inscrivaient dans un débat stratégique vivant, orienté vers la perspective, largement partagée alors, de la révolution socialiste.

Le texte ci-dessous est la retranscription, légèrement reprise, d’une communication prononcée lors de la conférence internationale Historical materialism Paris, « Conjurer la catastrophe », qui s’est tenue du 26 au 28 juin dernier. Elle s’inscrivait dans le panel « Transformations anticapitalistes de l’État ? ». Contretemps publiera d’autres communications tenues lors de cet événement important pour les pensées critiques et qui a attesté de leur vitalité.

Appel à rejoindre le Comité international de solidarité avec l'autogestion en Argentine

 


Les entreprises récupérées par les travailleur-se-s en Argentine constituent le mouvement contemporain le plus emblématique de l'autogestion du travail, non seulement en Amérique latine, mais également dans le monde entier. Apparues dans les années 1990, au plus fort du néolibéralisme, elles ont acquis une visibilité mondiale après la crise argentine de 2001, avec plus d'une centaine d'occupations d'usines et d'entreprises de toutes sortes. Aujourd'hui, le mouvement compte plus de 400 coopératives de travailleurs dans toute l'Argentine, qu'il s'agisse d'usines industrielles, de producteurs de denrées alimentaires ou de prestataires de services en tout genre, y compris des écoles et des hôpitaux. Près de 14 000 travailleurs vivent du travail autogéré de ces entreprises, qui étaient en faillite et abandonnées par le capital, et qui ont été remises en service dans le cadre de l'autogestion grâce à la lutte, à la volonté et à la créativité de leurs travailleurs. L'émergence des entreprises récupérées a remis en débat au sein de la classe ouvrière et des mouvements sociaux, l'expérience historique de l'autogestion, en la portant au-delà du coopérativisme institutionnel.

lundi 7 juillet 2025

Création d'un Centre d'innovation sociale et d'autogestion en Uruguay


Par Richard Neuville


Le 24 novembre 2024, le candidat à l'élection présidentielle, présenté par le Frente Amplio (Front large), Yamandú Orsi, l'a emporté au deuxième tour. Il dirigera le pays au cours de la période (2025-2030). Après un intermède de 5 ans de la droite avec le Parti National sous la présidence de Luis Lacalle Pou (2020-2025), c'est le retour au pouvoir du Frente Amplio, qui était présent à la tête du pays depuis 2005. Pour mieux comprendre la réalité de l'Uruguay, il est utile d'observer ce qui relève d'une singularité politique et syndicale, en articulant l'unité et l'esprit de consensus. Ainsi au niveau politique, le Frente Amplio a été créé en 1971 et rassemble comme son nom l'indique très largement : des courants du centre-droit (la démocratie chrétienne) à la gauche (du Parti socialiste au Parti communiste) et le Mouvement de participation populaire issu du groupe Tupamaros et connu avec José « Pepe » Mujica mais aussi une partie de l'extrême-gauche trotskyste. Au niveau syndical, l'Intersyndicale plénière des travailleurs - Convention nationale des travailleurs (PIT-CNT) est la seule confédération syndicale uruguayenne, elle a été légalisée en 1984 et regroupe également différents courants idéologiques. Le PIT-CNT est très engagé dans le développement de l'économie solidaire et soutient la récupération des entreprises par les travailleur-se-s, les coopératives de logements et de production. Il participe activement au réseau international de l'économie des travailleur-se-s. Pour sa part, le Frente Amplio soutient concrètement le secteur de l'économie sociale et solidaire (ESS) et avait créé le Fonds de développement du mouvement coopératif (FONDES-INACOOP) en 2011 sous la présidence de Pepe Mujica (2010-2015), récemment disparu. En Uruguay, les expériences autogestionnaires sont diverses et suscitent des débats intéressants, dont nous pourrions nous inspirer en Europe. Mais surtout, le projet de « centre d'innovation sociale et d'autogestion » montre la capacité des organisations à travailler en synergie et à valoriser une autre logique de production.

mardi 27 mai 2025

Solidarité avec les travailleur-se-s argentin-e-s


Moción en solidaridad con las trabajadoras y los trabajadores argentin@s


Desde hace un año y medio, bajo la presidencia de Javier Milei, Argentina atraviesa un período político y económico muy peligroso. Las consecuencias de la acción de gobierno de Milei ya se hacen sentir en el empobrecimiento de la población trabajadora, la destrucción de la economía productiva, los despidos masivos en la actividad económica pública y privada y un preocupante aumento del autoritarismo y la represión contra las organizaciones populares. El 21 de mayo, el gobierno promulgó un decreto que limita el derecho de huelga de tal manera que se trata en la práctica de una prohibición. Se trata de un ataque a todo el movimiento social y sindical y a las asociaciones de defensa de los derechos.

vendredi 9 mai 2025

Les Comunas et les entreprises récupérées au Venezuela

Par Dario Azzellini

Nous avons eu l'occasion de traiter sur ce site et dans l'encyclopédie internationale de l'autogestion des expériences de démocratisation de la gestion de la production et de participation citoyenne au Venezuela. Nous en avions notamment parlé lors de la Ve rencontre internationale de l'économie des travailleuses et des travailleurs qui s'était tenue à Punto Fijo en 2015. Cet article récent de Dario Azzellini, qui avait fondé le site Workers control dresse un bilan de ces expériences dix ans après. Il relève notamment que les expériences de contrôle ouvrier ont disparu et que la plupart des entreprises récupérées par les travailleur-se-s sont passés sous le contrôle de l'État.

mercredi 30 avril 2025

4e année de lutte pour les ex-GKN à Florence

Par Richard Neuville

Le 9 juillet 2021, les 422 travailleur-se-s sont informé-e-s de leurs licenciements par courriel. Ils produisaient des arbres d'essieu pour l'industrie automobile. En 2018, GKN était rachetée par un fonds financier britannique, Melrose, qui n'eut d'autres objectifs que de liquider l'activité. Le jour même, les travailleur-se-s décident d'occuper l'usine. Ils/elles sont soutenu-e-s par tout un territoire. Depuis, l'assemblée permanente se poursuit en empruntant la devise historique toscane « INSORGIAMO » (Nous nous insurgeons).

lundi 28 avril 2025

Vers une réintégration du Syndicat mexicain des électriciens dans le secteur national de l'électricité

 Par José Manuel Fonseca Moreno

Nous publions cet article qui concerne une organisation de lutte, membre active du réseau international de l'économie des travailleuses et des travailleurs auquel participe l'association Autogestion. La lutte que mène le SME depuis 2009, date à laquelle a été décidée la privatisation de l'électricité sous la présidence de Felipe Calderón, est héroïque. Après l'élection de claudia Scheinbaum à la présidence de la République du Mexique, le SME continue de revendiquer sa réintégration dans le secteur national de l'électricité et particulièrement les coopératives de production et de distribution d'électricité qu'il gère. Lors du mandat précédent d'Andrés Manuel Lopez Obrador, cette volonté n'avait pu se concrétiser. Comme l'indique José Manuel Fonseca Moreno, les discussions avec la nouvelle présidente issue elle aussi du Mouvement de régénération nationale (MORENA) laisse penser que la situation évolue.

mercredi 9 avril 2025

L’« Économie des travailleur-se-s », un réseau international et un concept en construction…


Le réseau international de l’« Économie des travailleur-se-s » est né en 2007 à l’initiative de chercheur-se-s de l’université de Buenos Aires qui avaient suivi-e-s et accompagné-e-s le processus de récupération d’entreprises par les travailleur-se-s (ERT) en Argentine à partir de 2002. Impliqué-e-s dans un soutien actif aux travailleur-se-s des entreprises récupérées en Argentine, au travers des tâches de documentation, de recherche, de réflexion sur ce processus, ces chercheur-se-s souhaitaient dépasser le strict travail académique. 

mercredi 19 mars 2025

Collecte de solidarité avec les travailleur-se-s de l'INCOB (Argentine)


Nous relayons cette campagne de solidarité, transmise par le réseau international de l'économie des travailleur-se-s :

A la suite de la catastrophe climatique dont a souffert la ville de Bahia Blanca (Argentine), l'entreprise frigorifique récupérée par ses travailleur-es INCOB traverse une situation difficile, non seulement au niveau de la production mais également pour ses 90 travailleur-ses associée-es, leur famille et la communauté.

jeudi 13 mars 2025

Entreprises récupérées : la résistance de la classe ouvrière à l'ultralibéralisme en Argentine.

 


Entretien avec Andrés Ruggeri publié par Briega le 2 décembre 2024, réalisé par le sociologue Damián H. Cuesta, pour l'Instituto de Ciencias Económicas y de la Autogestión ICEA - État espagnol

La récupération des entreprises par les travailleur-se-s (ERT) est un mouvement qui, depuis son émergence dans la seconde moitié du XXe siècle en Argentine, n'a cessé de croître et s'est étendu à d'autres pays des Amériques. Selon les dernières données, le nombre d'entreprises expropriées existant actuellement dans la seule région de Buenos Aires en Argentine avoisine le demi-millier. Cependant, avec l'arrivée du gouvernement ultra-libéral de Milei, l'avenir de ces entreprises autogérées s'est obscurci.


Au niveau de l'Institut des sciences économiques et de l'autogestion (ICEA), nous avons voulu interroger à ce sujet le professeur Andrés Ruggeri, directeur du Programme de documentation des entreprises récupérées, rattaché à la Faculté de philosophie de l'Université de Buenos Aires (UBA) et coordinateur des Rencontres internationales de l'économie des travailleuses et des travailleurs, dont la dernière réunion s'est tenue en octobre dernier (2024) à Barcelone. Il est l'auteur du livre : « ¿Qué son las empresas recuperadas? Autogestión de la clase trabajadora », dont la dernière édition (2017) a été publiée en Espagne par la maison d'édition Descontrol et Syllepse en France.

samedi 1 mars 2025

Brésil : 1ère édition de l'Ecole nationale d'autogestion

 


A propos de l'événement


23/04/2025 - 26/04/2025. En personne - Université fédérale de Paraíba - João Pessoa - Paraíba – Brésil

 
L'École nationale d'autogestion se veut un espace de débat et de construction d'alternatives anticapitalistes, notamment basées sur la production associée et l'éducation au-delà du capital.

La crise structurelle du capital a conduit à l'intensification de la marchandisation de toutes les sphères de la vie, à l'avancée des politiques néolibérales et à la progression politique de l'extrême droite.

samedi 22 février 2025

IVe Rencontre européenne de l'économie des travailleuses et des travailleurs

 


La IVe Rencontre européenne de l'économie des travailleuses et des travailleurs s'est tenue du 11 au 13 octobre 2024 à Barcelone. La CGTe, membre du réseau, était chargée de l'accueil de cette nouvelle session. La précédente avait eu lieu en avril 2019 à Milan où nous avions été accueilli-e-s dans les locaux de RiMaflow et par le réseau FuoriMercato. La période du COVID a reporté cette session. Pour cette 4e rencontre, il y a eu des difficultés d'organisation et de coordination entre les membres du réseau européen, initialement "euro-méditerranéen". Elle a rassemblé des délégations d'Allemagne, d'Italie, de Grèce, de Turquie, de l'Etat espagnol et de France. Les prochaines sessions internationale et régionales auront lieu en 2025 pour la Xe rencontre mondiale et en 2026 pour les autres. Y aura t'il une nouvelle rencontre européenne, rien n'est moins sûr ?

IVe Rencontre latino-américaine de l'économie des travailleuses et des travailleurs

 

 

La IVe Rencontre latino-américaine de l'économie des travailleuses et des travailleurs s'est tenue dans La Rioja du 21 au 23 novembre dernier. Pour la 1ère fois, elle a réuni l'ensemble des Amériques. Les trois précédentes sessions avaient été organisées par régions : Amérique Centrale et du Nord et Amérique du Sud en 2014, 2016 et 2018. Le COVID avait empêché la tenue des IVe sessions. Dans un contexte économique et social compliqué, les deux régions ont été regroupés. Elle a rassemblé 200 participant-e-s d'Argentine, Brésil, Chili, Colombie, Mexique, Uruguay, ... En 2025, une nouvelle rencontre internationale (Mondiale) sera organisée, le lieu n'est pas encore défini et en 2026, de nouvelles rencontres régionales se tiendront.


Occuper, résister, produire... et résister, résister, résister, et résister.

 

Nous publions cet article, paru il y a près de 3 années sur le site de Rebelión. Il concerne une expérience emblématique du processus de récupérations des entreprises par les travailleuses et les travailleurs (ERT) en Argentine. Nous avions eu l'occasion de la visiter pour la première fois en octobre 2003. L'ERT Chilavert héberge le Centre de documentation des entreprises récupérées Centro de Documentación de Empresas Recuperadas. La coopérative est co-fondatrice de Red Gráfica, réseau qui fédère les imprimeries récupérées et permet de mutualiser des investissements et les commandes.

Par Julieta Galera le 14/04/2022 sur le site Rebelión