- Militant altermondialiste et syndicaliste.
- Militant associatif, syndical et politique, je m'intéresse particulièrement à l'autogestion et à l'Amérique latine. Les articles sur ce site concernent principalement ces thématiques
jeudi 20 février 2025
GKN : Soirée de soutien à Paris le 23 octobre 2023
GKN : De l'occupation à la transition. Histoire d'une révolution par le bas
Par Ferdinando Cotugno
Publié sur Domani, 23 luglio 2023
C'est la plus longue occupation d'usine
de l'histoire en Italie. En 2021, on pensait qu'il s'agissait d'une
nouvelle histoire de démantèlement et de délocalisation, mais elle
est devenue un exemple de ce que pourrait être une approche locale
de la réindustrialisation écologique de l'industrie
italienne.
Deux ans plus tard, la coopérative GFF a été
créée, dans le but de convertir la production de l'usine occupée
qui produisait des semi-essieux pour voitures de luxe en vélos
cargos et en panneaux photovoltaïques. Une réponse ouvrière à
l'absence de vision industrielle pour une Italie décarbonée.
GKN : Dites-nous ce qui ne va pas
Par Andrea Moresco
publié le 12 juillet 2023 in Dinamo press
Après huit mois sans revenus, le ministère accorde un nouveau fonds de licenciement extraordinaire et rétroactif aux travailleurs de l'ex-GKN , poursuivant ainsi la tactique d'usure de la lutte ouvrière, tandis que le Parlement européen approuve le plan d'augmentation de la production militaire des différents pays. La transition planifiée par le bas devient alors un terrain encore plus urgent pour une nouvelle vision de la production et de la société : le "mode de production" revient à l'ordre du jour. En effet, les travailleurs de GKN, en collaboration avec un groupe technico-scientifique, ont élaboré un plan de réindustrialisation par le bas du site de production.
Autogestion. Expériences passées et graines d’avenir
Intervention de Richard Neuville pour l'association Autogestion lors de l'Université d'été des mouvements sociaux et des solidarités (UEMSS) à Bobigny le Dimanche 27 août 2023
L’autogestion aujourd'hui, débats et expériences.
1. Présentation AA et réseau international de l'économie des travailleur-se-s
2. Quelques principes théoriques
3. Influence de Lip et actualité de l'autogestion
1. L’Association Autogestion a pour ambition de promouvoir la réflexion et l’éducation populaire sur la thématique de l’autogestion. Elle vise à mutualiser les expériences de façon critique sans les transformer en modèles normatifs, et à appuyer toute initiative s’inscrivant dans le sens d’un projet émancipateur. Elle regroupe des hommes et des femmes, syndicalistes, coopérateur-rices, associatifs, féministes, écologistes et politiques de différents horizons. Elle gère un site internet avec la publication régulière d’articles. En partenariat avec les éditions Syllepse, elle publie l’Encyclopédie internationale de l’autogestion. Elle réalise également le bulletin du réseau international de l’« Économie des travailleur-se-s »international avec des articles en trois langues.
Lip 1973: l’impact en italie
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Lutte de GKN à Florence |
A l'occasion du 50e anniversaire de Lip, nous avons sollicité des témoignages de l'écho de cette expérience à l'étranger. Ici l'impact en Italie.
Lip a eu un impact immédiat et à long terme en Italie. Deux
témoignages nous sont parvenus à l’occasion des journées des 18 et 19
juin, et n’avaient pu – pour des raisons techniques – être lus et vus.
Il s’agit de celui de Leo Ceglia, de Fargas, et de Gigi Malabarba, de
RiMaflow, expérience dont nous avons déjà parlé, et du réseau Fuorimercato Autogestione en movimiento
Leo Ceglia (FARGAS)
À Fargas, nous posions déjà des questions gênantes en 1975. Nous étions dans l’autogestion. L’autogestion en tant que forme de lutte pour la défense du lieu de travail connaissait une petite flambée dans ces années-là. De France nous étaient parvenues les nouvelles de LIP à Besançon, une usine de montres, dont les travailleurs ont occupé l’usine pour défendre leurs emplois, et ont commencé à produire directement et à vendre pour soutenir la lutte également sur le plan économique. En Italie, ici à Milan, la FIM[1] de Piergiorgio Tiboni avait repris la proposition des Fargas. À la même époque, à Milan et dans sa province, Fioravanti (tortellini) et Coelettron, puis Electronradio, suivent le mouvement.
mercredi 12 février 2025
Bulletin du réseau l’Économie des travailleuses et des travailleurs n°10
Bulletin du réseau l’Économie des travailleuses et des travailleurs n°10 - Juin 2024
https://www.syllepse.net/syllepse_images/newsletter-of-the-workers-economy-network-10.pdf
mardi 11 février 2025
Bulletin du réseau l’Économie des travailleuses et des travailleurs n°7
Bulletin du réseau l’Économie des travailleuses et des travailleurs n°7 - Septembre 2023
https://www.syllepse.net/syllepse_images/newsletter-of-the-workers-economy-network-7.pdf
mercredi 19 janvier 2022
Revue "Autogestion" N°1 - Janv 2022
Bulletin du réseau l’Économie des travailleuses et des travailleurs.
Newsletter of the Workers' Economy Network.
Lors des 8e rencontre internationale de l’Économie des travailleuses et travailleurs, les participant·es du réseau ont décidé de se doter d’un nouvel outil d’échanges de réflexions entre les partisan·es et les patricien·nes de l’autogestion à l’échelle internationale.
lundi 14 décembre 2020
Manifeste du mutualisme et de l'autogestion
Ce manifeste a été rédigé en italien par le réseau Fuori Mercato (En dehors du Marché)
1. Comme proposé lors de la conférence organisée à Scup [espace social autogéré à Rome] les 7 et 8 avril 2018, notre objectif était d'ouvrir un large débat sur les expériences d'autogestion et sur le statut des biens communs et des « usages civiques », dans le but de démarrer un processus d'écriture collective et de créer une sorte de « manifeste du mutualisme et de l’autogestion ». Ce qui nous a amené dans cette direction, c’est la détermination de revendiquer le droit à l’existence et au développement d’expériences, d’entreprises, d’activités autogérées, mutualistes et coopératives, avec des moyens concordants aux lois en vigueur, mais aussi en mesure de les dépasser et en envisageant des codifications juridiques plus avancées. Ce processus se développe à partir des références à la Constitution et à la définition de codifications qui ont déjà été élaborées au niveau local, comme dans la « Déclaration d’usage civique » de Mondeggi Bene Comune.
Fuori Mercato : Entretien avec Salvatore Cannavò et Gigi Malabarba*
CT : Vous avez été les initiateurs du réseau Fuori Mercato (En-dehors du marché), pourriez-vous expliquer la genèse de ce réseau, ses activités, son implantation territoriale et ses objectifs ?
Tout a débuté en 2013, à la suite d'une rencontre entre des travailleur-se-s de l’usine occupée, Rimaflow, près de Milan, et d'une association de producteurs agricoles de Calabre, au sud de l’Italie, SoS Rosarno. Cette association avait été créée après la révolte des migrant-e-s de 2010, dans la ville de Rosarno, dans le but de revendiquer une égalité salariale entre les italien-ne-s et les migrant-e-s.
On a d'abord commencé par l'échange de produits tels que les oranges de Calabre, la production et la distribution de liqueurs (Limoncello) avec le nord de l’Italie. Par la suite, un réseau de production et de distribution s’est constitué avec d’autres associations, des coopératives afin de construire une alternative à la Grande Distribution Organisée (Gdo), qui est complice de l’exploitation dans le travail agricole. En outre, ce réseau lutte également contre la dévastation de l’environnement.
Autogestion, écologie et féminisme au cœur de la IIIe rencontre de l’« Économie des travailleur-se-s »
(Milan, 12-14 avril 2019)
Par Bruno Della Sudda et Richard Neuville
La troisième rencontre euro méditerranéenne de l’« Économie des travailleur-se-s »i s'est tenue du 12 au 14 avril 2019 à Trezzano sul Naviglio (Banlieue de Milan), dans les locaux de l'usine autogérée RiMaflowii. Elle s'inscrivait dans le cadre des activités du réseau international initié en 2007 lors de la première réunion organisée en Argentine, à l'initiative du programme Faculta Abierta de l'université de Buenos Aires. Elle faisait suite des IIIe rencontres régionales sud-américaine et centre/nord-américaine qui furent organisées à Santiago du Chili et à Mexico l’automne dernier. Le retard pris pour la rencontre euro méditerranéenne est dû à la menace d’expulsion qui pesait sur les travailleur-se-s de l’usine RiMaflow ces derniers mois. L’organisation s’est appuyée sur le réseau national Fuorimercato (hors du marché) Autogestione in movimentoiii mis en place ces dernières années en Italie. Cette rencontre s’inscrivait dans le prolongement de celles tenues dans les usines Fralib (aujourd’hui SCOP-TI) à Gémenos en janvier 2014iv et Vio-Me à Thessalonique en octobre 2016v par le réseau euro méditerranéen. Elle a rassemblé 250 personnes environ avec une parité hommes/femmes et une proportion importante de jeunes. Elle a réuni des participant.es d’une dizaine de pays : Allemagne, Belgique, Croatie, État espagnol, France, Grèce, Hongrie, Italie, Kurdistan, Russie, ainsi qu'une délégation d'Argentine et du Brésil représentant le réseau mondial.
mercredi 10 avril 2019
12-14 avril – Milan : rencontre euroméditerranéenne « L’économie des travailleur.se.s »
mardi 28 août 2018
RiMAFLOW VIVRA !
Ils ont contraint la coopérative RiMaflow à la fermeture et arrêté son représentant légal en proférant des accusations diffamatoires.
Ils ne réussiront pas à effacer son projet social !
Massimo doit être remis immédiatement en liberté !
vendredi 27 juillet 2012
Entretien avec Abraham GUILLEN
vendredi 7 octobre 2011
Gênes, 10 ans plus tard, nouveaux défis pour les mouvements italiens
dimanche 31 octobre 2010
Les centres sociaux italiens : Une pratique autonome et radicale
Richard Neuville *