M. Colloghan
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samedi 27 avril 2013

Quelle école pour l'émancipation ?


Introduction de l'atelier organisé lors du FSM de Tunis - Bruno Della Sudda

Pour le journal Rouge et Vert et les Alternatifs, il ne saurait y avoir de système éducatif sans lien avec notre projet de société, un projet d'émancipation basé sur l'autogestion, mais aussi les solidarités, le féminisme et l'écologie, un projet internationaliste et donc altermondialiste.

Et nous pensons que l'Ecole que nous voulons pour demain doit intégrer dès aujourd'hui, et donc sans attendre le changement nécessaire de société, cette dimension émancipatrice et autogestionnaire.

dimanche 12 février 2012

A l''Ecole, Résiter ça va... mais sans créer, bonjour les dégats !

Par Joël MARTINE*

On ne se sortira pas du sentiment d'impuissance face à la démolition de l'Ecole républicaine, et de cette lassitude qui nous use, si on n'a pas une vision en positif de ce qu'on voudrait que devienne l'Ecole. C'est de cette réflexion que je veux témoigner.

Les enseignants s'épuisent, même si c'est un combat nécessaire et indispensable, à défendre les acquis de l'Educ Nat contre ceux qui l'asphyxient et la démontent méthodiquement. Je persiste à penser que le mammouth a un avenir, mais à condition qu'on lui trace des chemins nouveaux.


jeudi 15 décembre 2011

Evaluation des enseignant-e-s : néolibéralisme ou autogestion

Nous reproduisons ce texte de la commission Education des Alternatifs qui a été diffusé dans les manifestations des personnels de l'éducation.

Le projet de décret visant à modifier l’évaluation des enseignant-e-s est une pièce maitresse dans le dispositif de destruction du service public d’éducation et de mise en place d’une école libérale préparé depuis plusieurs années par la droite. Confier l’évaluation des enseignant-e-s du secondaire au chef d’établissement et lui permettre de déterminer le rythme d’avancement de la carrière des personnels ou évaluer les professeur-e-s des école à l’issue d’un entretien basé sur la culture du résultat n’auront aucun effet positif sur les élèves. Les objectifs sont bien d’avoir des personnels plus malléables, de les mettre en concurrence en individualisant leur carrière, de freiner leur évolution et, à terme, de casser le statut actuel des enseignant-e-s et préparer le recrutement local de l’ensemble des personnels de l’Education Nationale.

vendredi 2 septembre 2011

Les étudiants chiliens en grève. La classe ouvrière les rejoint.

Radiographie d'un mouvement qui durant quatre mois n'a cessé de s'étendre et de développer l'appui de nouveaux secteurs de la société. Les manifestations hebdomadaires sont passées de 100.000 à 300.000 et jusqu'à un million de manifestants dans un pays qui compte 16 millions d'habitants. Les 24 et 25 août, c'est la grève nationale à l'appel de centaines d'organisations syndicales de base et de la Centrale unitaire des Travailleurs (CUT)

Juan González et André Crespin

1 Une éducation publique, gratuite et de qualité 
En nous basant sur un salaire mensuel  minimum en Belgique de 1440 euros, une famille belge, dans les conditions de vie chiliennes, devrait payer environ 1800 euros mensuellement pour les seuls frais d'inscription d'études supérieures de leur enfant. A côté de cela, il y a à payer tous les autres frais (nourriture, logement, vêtements, livres, etc). En ce qui concerne l'éducation primaire et secondaire, les écoles ne dépendent plus du ministère de l'éducation comme c'était le cas auparavant. Celles-ci ont été privatisées ou dépendent désormais des communes qui elles-mêmes souffrent de sous-financement. A l'inverse des communes pauvres, les communes riches peuvent investir et maintenir leurs écoles et lycées dans de meilleurs conditions.
L'éducation chilienne, de mauvaise qualité et sans infrastructures convenables, démontre ce que signifie concilier initiative privée et éducation.


lundi 22 août 2011

Chile : Una revolución en marcha

Un articulo publicado en la pagina web Rebelión
Editorial de “Punto Final”
“Las desigualdades en Chile son excesivas, inmorales, intolerables”. SEBASTIAN PIÑERA, presidente de la República (Discurso en el 80º aniversario del diario “La Segunda”, 27 de julio de 2011)
Resulta difícil para muchos aceptar que en Chile estamos viviendo una verdadera revolución, en este caso un proceso de profundos cambios que llevarán a término la democratización que dejó a medio camino la hoy agonizante Concertación de Partidos por la Democracia. Como toda revolución verdadera, es diferente y sorprende incluso a sus propios actores, pero sobre todo, a las fuerzas conservadoras encargadas de mantener incólume, a sangre y fuego, el orden heredado. Así ocurrió en Chile en 1970, y vuelve a suceder hoy en condiciones bien diferentes. Esta revolución -con un sello juvenil e imaginativo- no pretende derrocar al gobierno ni tomar el poder, ni reemplazar el sistema capitalista por otro más justo que no se sustente en la propiedad privada de los medios de producción. Aún no es hora.

La palabra “revolución” para definir al bullente movimiento de estudiantes que desde hace tres meses conmueve al país, no es excesiva. Los jóvenes han tomado las banderas de la protesta social de amplios sectores -incluyendo las usualmente pasivas capas medias-, y las han proyectado al futuro, libres de todo reduccionismo dogmático y del cálculo pequeño que ha envilecido la política nacional. Basta observar el cambio producido en el plano de las conciencias. El pensamiento revolucionario ha ganado su primer y más importante enfrentamiento: nadie hoy se atreve a poner en duda la legitimidad de las demandas estudiantiles y ciudadanas.

vendredi 19 août 2011

Lycée expérimental de Saint-Nazaire

30 ans de pédagogie active

Ci-dessous des liens relatifs à des extraits d'un reportage réalisé par France 2 :

Lycée expérimental de Saint-Nazaire 1

Lycée expérimental de Saint-Nazaire 2

Lycée expérimental de Saint-Nazaire 3

lundi 28 février 2011

Éducation et autogestion

Une contribution au projet autogestionnaire des Alternatifs

Le rôle de l’école et de l’éducation est essentiel à tous égards : notre projet autogestionnaire pour l’Ecole et l’Education s’appuie sur les luttes émancipatrices menées, démocratiques, sociales, féministes et écologistes et intègrent les expériences alternatives concrètes déjà en cours ou celles à promouvoir, notamment au sein de l’institution scolaire :

◦pour changer les représentations liées au genre dans la société. Les différences liées au genre sont construites, dès le plus jeune âge, par la société et son relais l’école. Le capitalisme s’appuie sur le patriarcat pour imposer une vision dominatrice du masculin sur le féminin. Les inégalités reconnues sur la place des femmes dans le monde du travail sont une traduction économique de la place prépondérante accordée aux hommes dans la société patriarcale. Il importe de valoriser les tâches liées à l’éducation au sens large, de façon à inciter les hommes à prendre leur part des soins apportés aux enfants.