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lundi 7 juillet 2025

Création d'un Centre d'innovation sociale et d'autogestion en Uruguay


Par Richard Neuville


Le 24 novembre 2024, le candidat à l'élection présidentielle, présenté par le Frente Amplio (Front large), Yamandú Orsi, l'a emporté au deuxième tour. Il dirigera le pays au cours de la période (2025-2030). Après un intermède de 5 ans de la droite avec le Parti National sous la présidence de Luis Lacalle Pou (2020-2025), c'est le retour au pouvoir du Frente Amplio, qui était présent à la tête du pays depuis 2005. Pour mieux comprendre la réalité de l'Uruguay, il est utile d'observer ce qui relève d'une singularité politique et syndicale, en articulant l'unité et l'esprit de consensus. Ainsi au niveau politique, le Frente Amplio a été créé en 1971 et rassemble comme son nom l'indique très largement : des courants du centre-droit (la démocratie chrétienne) à la gauche (du Parti socialiste au Parti communiste) et le Mouvement de participation populaire issu du groupe Tupamaros et connu avec José « Pepe » Mujica mais aussi une partie de l'extrême-gauche trotskyste. Au niveau syndical, l'Intersyndicale plénière des travailleurs - Convention nationale des travailleurs (PIT-CNT) est la seule confédération syndicale uruguayenne, elle a été légalisée en 1984 et regroupe également différents courants idéologiques. Le PIT-CNT est très engagé dans le développement de l'économie solidaire et soutient la récupération des entreprises par les travailleur-se-s, les coopératives de logements et de production. Il participe activement au réseau international de l'économie des travailleur-se-s. Pour sa part, le Frente Amplio soutient concrètement le secteur de l'économie sociale et solidaire (ESS) et avait créé le Fonds de développement du mouvement coopératif (FONDES-INACOOP) en 2011 sous la présidence de Pepe Mujica (2010-2015), récemment disparu. En Uruguay, les expériences autogestionnaires sont diverses et suscitent des débats intéressants, dont nous pourrions nous inspirer en Europe. Mais surtout, le projet de « centre d'innovation sociale et d'autogestion » montre la capacité des organisations à travailler en synergie et à valoriser une autre logique de production.

samedi 17 mai 2025

José "Pepe" Mujica lors de la IIe rencontre sud--américaine de l'économie des travailleur-se-s


José "Pepe" Mujica est décédé le 13 mai 2025 à Montevideo.En octobre 2016, il avait participé à la IIe rencontre sud--américaine de l'économie des travailleur-se-s qui s'était déroulé à Montevideo. Nous publions ici les deux vidéos :

1ère partie de l'intervention 

Compartimos la primera parte de la intervención del Pepe Mujica en el II Encuentro Sudamericano Economía de los trabajadores (octubre de 2016, Montevideo, Uruguay). Vale la pena escucharlo.

2e partie de l'intervention

Compartimos la segunda parte de la intervención del Pepe Mujica en el II Encuentro Sudamericano Economía de los trabajadores (octubre de 2016, Montevideo, Uruguay). Vale la pena escucharlo.

 

vendredi 9 mai 2025

Les Comunas et les entreprises récupérées au Venezuela

Par Dario Azzellini

Nous avons eu l'occasion de traiter sur ce site et dans l'encyclopédie internationale de l'autogestion des expériences de démocratisation de la gestion de la production et de participation citoyenne au Venezuela. Nous en avions notamment parlé lors de la Ve rencontre internationale de l'économie des travailleuses et des travailleurs qui s'était tenue à Punto Fijo en 2015. Cet article récent de Dario Azzellini, qui avait fondé le site Workers control dresse un bilan de ces expériences dix ans après. Il relève notamment que les expériences de contrôle ouvrier ont disparu et que la plupart des entreprises récupérées par les travailleur-se-s sont passés sous le contrôle de l'État.

mercredi 30 avril 2025

4e année de lutte pour les ex-GKN à Florence

Par Richard Neuville

Le 9 juillet 2021, les 422 travailleur-se-s sont informé-e-s de leurs licenciements par courriel. Ils produisaient des arbres d'essieu pour l'industrie automobile. En 2018, GKN était rachetée par un fonds financier britannique, Melrose, qui n'eut d'autres objectifs que de liquider l'activité. Le jour même, les travailleur-se-s décident d'occuper l'usine. Ils/elles sont soutenu-e-s par tout un territoire. Depuis, l'assemblée permanente se poursuit en empruntant la devise historique toscane « INSORGIAMO » (Nous nous insurgeons).

mercredi 9 avril 2025

L’« Économie des travailleur-se-s », un réseau international et un concept en construction…


Le réseau international de l’« Économie des travailleur-se-s » est né en 2007 à l’initiative de chercheur-se-s de l’université de Buenos Aires qui avaient suivi-e-s et accompagné-e-s le processus de récupération d’entreprises par les travailleur-se-s (ERT) en Argentine à partir de 2002. Impliqué-e-s dans un soutien actif aux travailleur-se-s des entreprises récupérées en Argentine, au travers des tâches de documentation, de recherche, de réflexion sur ce processus, ces chercheur-se-s souhaitaient dépasser le strict travail académique. 

mercredi 19 mars 2025

Collecte de solidarité avec les travailleur-se-s de l'INCOB (Argentine)


Nous relayons cette campagne de solidarité, transmise par le réseau international de l'économie des travailleur-se-s :

A la suite de la catastrophe climatique dont a souffert la ville de Bahia Blanca (Argentine), l'entreprise frigorifique récupérée par ses travailleur-es INCOB traverse une situation difficile, non seulement au niveau de la production mais également pour ses 90 travailleur-ses associée-es, leur famille et la communauté.

jeudi 13 mars 2025

L'école internationale de l'autogestion


Par Claudio Nascimento * que nous avons sollicité pour nous présenter les éditions des écoles d'autogestion.

De nombreuses initiatives ont été prises au fil des années pour créer des organisations nationales, continentales et internationales d'expériences d'autogestion. Cependant, dans le domaine de l'éducation, elles sont rares. D'où l'importance de l'École internationale d'autogestion, créée par le « Réseau international des travailleur-se-s pour l'autogestion », qui a déjà organisé plus d'une quinzaine de rencontres et séminaires continentaux et internationaux.

Entreprises récupérées : la résistance de la classe ouvrière à l'ultralibéralisme en Argentine.

 


Entretien avec Andrés Ruggeri publié par Briega le 2 décembre 2024, réalisé par le sociologue Damián H. Cuesta, pour l'Instituto de Ciencias Económicas y de la Autogestión ICEA - État espagnol

La récupération des entreprises par les travailleur-se-s (ERT) est un mouvement qui, depuis son émergence dans la seconde moitié du XXe siècle en Argentine, n'a cessé de croître et s'est étendu à d'autres pays des Amériques. Selon les dernières données, le nombre d'entreprises expropriées existant actuellement dans la seule région de Buenos Aires en Argentine avoisine le demi-millier. Cependant, avec l'arrivée du gouvernement ultra-libéral de Milei, l'avenir de ces entreprises autogérées s'est obscurci.


Au niveau de l'Institut des sciences économiques et de l'autogestion (ICEA), nous avons voulu interroger à ce sujet le professeur Andrés Ruggeri, directeur du Programme de documentation des entreprises récupérées, rattaché à la Faculté de philosophie de l'Université de Buenos Aires (UBA) et coordinateur des Rencontres internationales de l'économie des travailleuses et des travailleurs, dont la dernière réunion s'est tenue en octobre dernier (2024) à Barcelone. Il est l'auteur du livre : « ¿Qué son las empresas recuperadas? Autogestión de la clase trabajadora », dont la dernière édition (2017) a été publiée en Espagne par la maison d'édition Descontrol et Syllepse en France.

samedi 1 mars 2025

Brésil : 1ère édition de l'Ecole nationale d'autogestion

 


A propos de l'événement


23/04/2025 - 26/04/2025. En personne - Université fédérale de Paraíba - João Pessoa - Paraíba – Brésil

 
L'École nationale d'autogestion se veut un espace de débat et de construction d'alternatives anticapitalistes, notamment basées sur la production associée et l'éducation au-delà du capital.

La crise structurelle du capital a conduit à l'intensification de la marchandisation de toutes les sphères de la vie, à l'avancée des politiques néolibérales et à la progression politique de l'extrême droite.

samedi 22 février 2025

IVe Rencontre européenne de l'économie des travailleuses et des travailleurs

 


La IVe Rencontre européenne de l'économie des travailleuses et des travailleurs s'est tenue du 11 au 13 octobre 2024 à Barcelone. La CGTe, membre du réseau, était chargée de l'accueil de cette nouvelle session. La précédente avait eu lieu en avril 2019 à Milan où nous avions été accueilli-e-s dans les locaux de RiMaflow et par le réseau FuoriMercato. La période du COVID a reporté cette session. Pour cette 4e rencontre, il y a eu des difficultés d'organisation et de coordination entre les membres du réseau européen, initialement "euro-méditerranéen". Elle a rassemblé des délégations d'Allemagne, d'Italie, de Grèce, de Turquie, de l'Etat espagnol et de France. Les prochaines sessions internationale et régionales auront lieu en 2025 pour la Xe rencontre mondiale et en 2026 pour les autres. Y aura t'il une nouvelle rencontre européenne, rien n'est moins sûr ?

IVe Rencontre latino-américaine de l'économie des travailleuses et des travailleurs

 

 

La IVe Rencontre latino-américaine de l'économie des travailleuses et des travailleurs s'est tenue dans La Rioja du 21 au 23 novembre dernier. Pour la 1ère fois, elle a réuni l'ensemble des Amériques. Les trois précédentes sessions avaient été organisées par régions : Amérique Centrale et du Nord et Amérique du Sud en 2014, 2016 et 2018. Le COVID avait empêché la tenue des IVe sessions. Dans un contexte économique et social compliqué, les deux régions ont été regroupés. Elle a rassemblé 200 participant-e-s d'Argentine, Brésil, Chili, Colombie, Mexique, Uruguay, ... En 2025, une nouvelle rencontre internationale (Mondiale) sera organisée, le lieu n'est pas encore défini et en 2026, de nouvelles rencontres régionales se tiendront.


IVe Rencontre latino-américaine de l'économie des travailleuses et des travailleurs

 

 
La IVe Rencontre latino-américaine de l'économie des travailleuses et des travailleurs est prévue du 21 au 23 novembre 2024. Pour la 1ère fois, elle réunira l'ensemble des Amériques. Les trois précédentes sessions avaient été organisées par régions : Amérique Centrale et du Nord et Amérique du Sud en 2014, 2016 et 2018. Le COVID avait empêché la tenue des IVe sessions. Dans un contexte économique et social compliqué, il a été décidé de regrouper les deux régions.

jeudi 20 février 2025

Mexique : Électriciens, solidarité et résistance

 

Mobilisation du SME

Nous publions cet article de Luis Hernández Navarro paru dans l’édition du prestigieux journal mexicain La Jornada en date du 12 décembre 2023. Il traite de la situation du Syndicat mexicain des électriciens (SME), qui s’illustre dans une lutte depuis 14 ans contre l’état fédéral mexicain. Il démontre que la solidarité des organisations de travailleur-se-s n’est pas un vain mot, y compris de la part d’un syndicat qui a subi une des pires attaques. La Coopérative « Luz y Fuerza del Centro » qu’il a créé pour gérer les centrales électriques est à la pointe de cette solidarité. 

Nous côtoyons les animateurs du SME et de cette coopérative au sein du réseau international de l’économie des travailleur-se-s dans lequel ils ont également très actifs. (RN)

Par Luis Hernández Navarro, La Jornada, 12 décembre 2023

Loin des projecteurs, fidèles à une longue tradition de solidarité avec ceux d’en bas, sans rien attendre en retour, les travailleurs du Syndicat mexicain des électriciens (SME) se sont rendus à Acapulco pour soutenir les victimes de l’ouragan Otis.

Brésil : 2° École internationale d'autogestion



CONVOCATION : IIe ÉCOLE INTERNATIONALE D’AUTOGESTION, École nationale Florestan Fernandes (Guararema – São Paulo Brésil), Période du 10 au 14/04-2024 (du mercredi au dimanche)

La 1ra. Escuela Internacional de Autogestión s’est tenue en avril 2023, dans un lieu important de formation politique, l’Ecole Nationale Florestan Fernandes (ENFF – São Paulo – Brésil), Centre de formation des cadres du Mouvement des Sans-terre.

La 1ère École Internationale d’Autogestion a été conçue lors de la 7ème rencontre de ‘l’économie des travailleurs, qui s’est tenue à l’ENFF en octobre 2019. Avec la pandémie et l’avancée de l’extrême droite au Brésil, la 1ère Ecole Internationale d’Autogestion a été reportée.

Chili : L’école populaire d’autogestion vers une pédagogie de la solidarité

 

L’école populaire d’autogestion de Trasol a démarré en novembre 2023  2023 : vers une pédagogie de la solidarité

Par Andrés Figueroa Cornejo

Le 4 novembre 2023 a eu lieu l’inauguration de l’École populaire d’autogestion (EPA). Elle a été organisée par la Fédération des coopératives de travail (Trasol) du Chili, avec le soutien financier du Service de Coopération Technique (Sercotec) et la participation physique ou en ligne des organisations autonomes : Tierra Húmeda, Cooperativa Cabras de Cerro, Asamblea Popular por la Dignidad, Colectivo Yugo Organizada, Coocrear, Cooperativa Kincha, Cooperativa Centroalerta, Cooperativa de Trabajo las Treilas de Isla Mocha Ltda., Cooperativa Energía Comunitaria Peñalolén, Cooperativa Pangea, Fundación Nudo de Agua, Espacio Santa Ana, Asamblea de Trabajadores/as del Colegio Paulo Freire, De Todos los Rincones, Cooperativa Mapuche Kume Mogen, Correvuela, Centro Cultural Ex Fábrica Barrios Bajos de Valdivia, Comité por el Derecho a la Vivienda Luchadores y Luchadoras de Barrancas, Cooperativa de Trabajo Red Genera, Cooperativa de Trabajo Auxilio Te Limpio, Artífices de Barrancas, Pan y Orgasmo, Centro Cultural El Arca, Fipancu, Academia de Música Satélite, Junta de Vecinos Tierras Rojas, Con+Sustenta, PanQuinoaNativaFermentada, Hampy, Acción Errante, La Ruta de La Lata, Cooperativa de Vivienda Violeta Parra, Movimiento Valparaíso Ciudadano, Comité Ecológico Ampliación Villa Dulce, y GAFA. Elle s’est déroulée de manière impeccable.

Argentine : Alerte et mobilisation de l'économie autogérée !

 

Expression des acteurs argentins du réseau de l'économie des travailleuses et des travailleurs

23 décembre 2023

Les organisations et entreprises autogérées soussignées, membres et adhérentes du réseau de l’Économie des Travailleurs et Travailleuses, répudient et expriment leur opposition totale au Décret de nécessité urgente (DNU) pris par le Président Milei, qui tente de ramener l’État et la société argentine à l’époque de la République oligarchique et frauduleuse et au plan économique à la dictature civile et militaire. Nous exigeons son abrogation immédiate. Nous nous déclarons en état d’alerte et de mobilisation et nous appelons à l’unité de la classe ouvrière pour faire échec à cette mesure et à celles qui vont dans le même sens.

GKN : Soirée de soutien à Paris le 23 octobre 2023


Depuis plus de deux ans, les ouvriers ex-GKN de Florence occupent leur usine de composants automobile pour résister à des procédures de licenciement et développent un projet autogestionnaire en vue d’une production écologiquement soutenable. Ils montrent ainsi qu’il n’y aura pas de révolution écologique sans lutte des travailleur·ses, pas d’émancipation du travail sans une défense des conditions d’habitabilité de la Terre. Ils ont initié une campagne internationale de soutien à laquelle nous nous associons.

GKN : De l'occupation à la transition. Histoire d'une révolution par le bas

 


Par Ferdinando Cotugno

Publié sur Domani, 23 luglio 2023

C'est la plus longue occupation d'usine de l'histoire en Italie. En 2021, on pensait qu'il s'agissait d'une nouvelle histoire de démantèlement et de délocalisation, mais elle est devenue un exemple de ce que pourrait être une approche locale de la réindustrialisation écologique de l'industrie italienne.

Deux ans plus tard, la coopérative GFF a été créée, dans le but de convertir la production de l'usine occupée qui produisait des semi-essieux pour voitures de luxe en vélos cargos et en panneaux photovoltaïques. Une réponse ouvrière à l'absence de vision industrielle pour une Italie décarbonée.

GKN : Dites-nous ce qui ne va pas

 


Par Andrea Moresco

publié le 12 juillet 2023 in Dinamo press

Après huit mois sans revenus, le ministère accorde un nouveau fonds de licenciement extraordinaire et rétroactif aux travailleurs de l'ex-GKN , poursuivant ainsi la tactique d'usure de la lutte ouvrière, tandis que le Parlement européen approuve le plan d'augmentation de la production militaire des différents pays. La transition planifiée par le bas devient alors un terrain encore plus urgent pour une nouvelle vision de la production et de la société : le "mode de production" revient à l'ordre du jour. En effet, les travailleurs de GKN, en collaboration avec un groupe technico-scientifique, ont élaboré un plan de réindustrialisation par le bas du site de production.

Lip 1973: l’impact en italie

Lutte de GKN à Florence

A l'occasion du 50e anniversaire de Lip, nous avons sollicité des témoignages de l'écho de cette expérience à l'étranger. Ici l'impact en Italie.

Lip a eu un impact immédiat et à long terme en Italie. Deux témoignages nous sont parvenus à l’occasion des journées des 18 et 19 juin, et n’avaient pu – pour des raisons techniques – être lus et vus. Il s’agit de celui de Leo Ceglia, de Fargas, et de Gigi Malabarba, de RiMaflow, expérience dont nous avons déjà parlé, et du réseau Fuorimercato Autogestione en movimiento

Leo Ceglia (FARGAS)

À Fargas, nous posions déjà des questions gênantes en 1975. Nous étions dans l’autogestion. L’autogestion en tant que forme de lutte pour la défense du lieu de travail connaissait une petite flambée dans ces années-là. De France nous étaient parvenues les nouvelles de LIP à Besançon, une usine de montres, dont les travailleurs ont occupé l’usine pour défendre leurs emplois, et ont commencé à produire directement et à vendre pour soutenir la lutte également sur le plan économique. En Italie, ici à Milan, la FIM[1] de Piergiorgio Tiboni avait repris la proposition des Fargas. À la même époque, à Milan et dans sa province, Fioravanti (tortellini) et Coelettron, puis Electronradio, suivent le mouvement.