M. Colloghan
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vendredi 17 novembre 2017

Autogestion et processus révolutionnaires

Cette intervention a été prononcée le 10 juin 2017 lors de la journée d'étude du Réseau sur l'autogestion et les processus révolutionnaires de notre temps.

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Réseau AAAEF – 10 juin 2017
Séminaire « L’autogestion et les processus révolutionnaires de notre temps : le cas des révolutions indo-afro-latino-américaines et des révolutions arabes »

I. Le cas des révolutions indo-afro-latino-américaines

Richard Neuville

lundi 21 mars 2016

Quelques réflexions, autocritiques et propositions sur le processus de changement en Bolivie



par Pablo Solón   (*)

Que s'est il passé ? Comment en sommes nous arrivés là ?  Qu'est il arrivé avec le processus de changement qui il y a plus de 15 ans conquit sa première victoire avec la guerre pour l'eau ? Pourquoi un conglomérat de mouvements qui voulaient changer la Bolivie finirent piégés par un référendum pour que deux personnes puissent être rééligibles en 2019 ?


dimanche 7 février 2016

Desenlaces del ciclo progresista

Claudio Katz

El 2015 concluyó con significativos avances de la derecha en Sudamérica. Macri llegó a la presidencia de Argentina, la oposición obtuvo la mayoría en el parlamento venezolano y persisten las presiones para acosar a Dilma en Brasil. También hay campañas de los conservadores en Ecuador y habrá que ver si Evo obtiene un nuevo mandato en Bolivia.

¿En qué momento se encuentra la región? ¿Concluyó el periodo de gobiernos distanciados del neoliberalismo? La respuesta exige definir las peculiaridades de la última década.

jeudi 13 novembre 2014

Résistance électorale d’une gauche latino-américaine en mutation



Par Richard Neuville

Quinze années après le début des expériences post-néolibérales en Amérique latine, les consultations électorales de cet automne en Bolivie, au Brésil et en Uruguay revêtaient un enjeu important pour la continuité des processus de transformation sociale. Confrontées à une offensive de la droite, qui s’est notamment traduite par sa victoire dans les grandes villes lors des élections municipales au printemps dernier en Equateur et une tentative de déstabilisation au Venezuela, la gauche latino-américaine allait-elle consolider ses positions après ses victoires au Salvador et au Chili début 2014 et fin 2013 ? Les résultats des élections du mois d’octobre semblent avoir apporté un élément de réponse. Evo Morales a été réélu pour un troisième mandat en Bolivie, le Parti des travailleurs a remporté une quatrième victoire consécutive au Brésil et le Frente Amplio (Front large) se trouve en position favorable pour obtenir un troisième mandat en Uruguay. Objectivement et indépendamment de la caractérisation de cette gauche et des politiques distinctes dans ces trois pays, l’usure du pouvoir ne se traduit pas encore totalement au niveau électoral et les résultats démontrent plutôt une consolidation malgré un recul en termes de voix particulièrement marqué au Brésil. Dans les trois pays, les électorats des candidat-e-s sortant-e-s se sont fortement mobilisés pour assurer la continuité mais ces victoires sont probablement plus fragiles qu’il n’y paraît.


mercredi 5 février 2014

Un décret autorise les travailleurs boliviens à reprendre les entreprises ayant fait faillite

Le Président de la Bolivie, Evo Morales, a promulgué un décret qui permettra aux travailleurs de reprendre le contrôle d’usines en faillite ou abandonnées afin de mettre en place des entreprises sociales, y compris des coopératives.

Le décret, marquant le 62e anniversaire de la Confédération des travailleurs de Bolivie, se base sur l’Article 54 de la Constitution adoptée en 2009, et stipule que les travailleurs peuvent rouvrir et réorganiser des entreprises ayant fait faillite, ayant été liquidées ou ayant été abandonnées sans justification.

lundi 16 décembre 2013

Adresse de Álvaro García Linera au 4e congrès du Parti de la la gauche européenne

L’Europe tel que nous la voyons, nous à partir de l’Amérique Latine, ne brille pas beaucoup. Cette Europe s’elle repliée sur elle-même, avec peu d’ambitions et surtout beaucoup d’appétits. Mais nous savons que cette Europe que nous voyons de loin est celle des gouvernants, de ceux qui n’écoutent pas les peuples mais servent les banquiers, appliquent une politique d’austérité, développent le grand marché transatlantique. (…)

jeudi 4 juillet 2013

FRANCE AMERIQUE LATINE CONDAMNE L’ ATTITUDE DE LA FRANCE POUR AVOIR BLOQUE SON ESPACE AERIEN AU PRESIDENT BOLIVIEN

La France a interdit dans la nuit de mercredi l'autorisation de survol de son territoire à l'avion transportant le président Evo Morales qui rentrait en Bolivie après une réunion des pays producteurs de gaz à Moscou, à laquelle était présents M. Poutine et M. Maduro. Au prétexte  infondé qu'Edward Snowden aurait été présent à son bord, l’avion présidentiel fut de surcroît fouillé par la police autrichienne, bafouant ainsi les règles diplomatiques les plus fondamentales.

dimanche 6 janvier 2013

Amériques latines : émancipations en construction

Collection " LES CAHIERS DE L'EMANCIPATION"
Auteur: Gaudichaud Franck (Coord.)
Parution : Janvier 2013
Pages : 130 pages
Format : 115 x 190
ISBN : 978284950362
Prix : 8 €
Présentation : Depuis plus d’une décennie, l’Amérique latine apparaît comme une « zone de tempêtes » du système-monde capitaliste. La région a connu d’importantes mobilisations collectives contre les conséquences du néolibéralisme, avec parfois des dynamiques de luttes ayant abouti à la démission de gouvernements considérés comme illégitimes ou à la remise en cause partielle du pouvoir des transnationales.

lundi 24 septembre 2012

Typologie d’expériences autogestionnaires en Amérique latine et indienne et leur rapport au pouvoir

Intervention à l’Université d’été des Alternatifs à Méaudre (le 26 août 2012) et à la journée "Autogestion, Coopératives, Expérimentations. Un Autre Monde est déjà en Marche !" organisée par le Collectif Marinaleda à Graulhet (le 22 septembre 2012)

Par Richard Neuville

Avertissement : Cet essai de typologie comporte des limites comme toute catégorisation car il n’existe pas de frontières étanches entre le social et l’économique ou entre le social et le politique.

L’Amérique latine et indienne se caractérise comme un pôle de résistance et un laboratoire social au regard de la richesse et la diversité de ces expériences. Au cours des deux dernières décennies, la région a connu un cycle de conflits et de mobilisations, au point de constituer le principal foyer de résistance à la mondialisation capitaliste et à l’hégémonie de l’Empire. En effet, le sous-continent a été le premier affecté par la mise en œuvre des recettes néolibérales et les plans d’ajustement structurels imposés par les institutions internationales. De fait, il a connu 20 ans plus tôt que l’Europe les conséquences sociales, économiques et humaines de telles politiques. Il est probablement utile de réfléchir sur les réponses que les peuples ont tenté de trouver, non pas pour les transposer mais pour étayer la réflexion et les pratiques sociales dans le vieux continent.

lundi 30 avril 2012

BOLIVIA: SOBREVOLANDO EL TIPNIS …

Nous publions cet article d'Elizabeth Peredo de la Fondation Solon qui revient sur les tergiversations du gouvernement bolivien au sujet du TIPNIS et pour lequel le gouvernement entend bien aboutir à la construction de la route qui a mobilisé les populations indigènes l'année passée, mais en postant deux casernes militaires aux entrées du Parc pour s'assurer que celui-ci ne soit pas pillé / déboisé, etc...

SOBREVOLANDO EL TIPNIS …

Hace unos días tuvimos la oportunidad de escuchar al presidente hablar desde un helicóptero con los periodistas sobre la imposibilidad de construir una carretera alternativa que no cruce el corazón del TIPNIS. Entre los varios argumentos expresados están no solamente la cantidad de agua, lodo y terreno inestable que hay en el área Este del parque, sino sobre todo que no quiere que se le eche la responsabilidad de no construir la carretera y que por ello se lanza ahora a la consulta sabiendo que así como hay quienes no quieren que esta se construya hay muchos otros que si quieren que se haga.

samedi 7 avril 2012

L'anarchisme en Bolivie

Ce texte est en fait un extrait du livre, en espagnol, « El anarquismo en America Latina » de l’anarchiste argentin Angel Cappelletti (1927-1995). Cet extrait va de la page XCIV à la page
XCVIII.

Angel CAPPELLETTI
Traduction Gilles Ozanne *

Divers syndicats et sociétés de résistance se sont unies en Bolivie pour fonder d'abord, en 1908, la Federación Obrera Local de La Paz ( Fédération Ouvrière Locale de La Paz ), et un peu plus tard, en 1912, la Federación Obrera Internacional ( Fédération Ouvrière Internationale, FOI). L'idéologie anarchiste prédominait amplement dans cette dernière, comme on peut l’inférer du simple fait qu’elle adoptera comme symbole le drapeau rouge et noir. Le journal Luz y Verdad ( Lumière et Vérité ) était apparu à La Paz comme organe de la Fédération Locale.

vendredi 7 octobre 2011

La Bolivie d’Evo Morales entre progrès et désenchantement

http://www.cetri.be/spip.php?article2334&lang=fr
par Marc Saint-Upéry , Pablo Stefanoni
(6 octobre 2011)


La Bolivie vient d’être profondément secouée par les répercussions majeures des évènements de Yucumo, cette localité amazonienne où la police a violemment réprimé le 25 septembre dernier des manifestants indigènes qui protestaient contre la construction d’un projet de route traversant leur territoire, le TIPNIS (Territoire Indigène Parc National Isiboro Sécure).

Ce n’est pas la première manifestation de fortes tensions entre le gouvernement d’Evo Morales et certains secteurs de sa base, mais c’est la plus traumatisante à ce jour. Le mouvement indigène bolivien est profondément divisé. Une série d’organisations populaires et d’associations de droits de l’homme clament leur indignation contre l’action d’un gouvernement jadis perçu comme ami et allié. La grève générale de protestation convoquée par la Centrale ouvrière bolivienne (COB) le mercredi 28 septembre a été inégalement suivie, mais des manifestations significatives ont eu lieu dans les grandes villes.

ECUADOR Y BOLIVIA FRENTE A LA COLONIALIDAD DEL CAPITALISMO VERDE

Katu Arkonada y Alejandra Santillana*

En Ecuador y Bolivia, procesos desde donde hablamos y en los que militamos, enfrentamos el complejo reto de cambiar el curso de la historia entre el Norte y el Sur, que nos ha otorgado desde la colonia y el surgimiento de los Estados incompletos y fallidos, el trágico papel de exportadores de materias primas.

mercredi 23 mars 2011

Le mouvement indigène andin : « L’unité dans la diversité » à l’image de l’Etat plurinational bolivien

Cet article a été publié dans "Autogestion hier, aujourd'hui, demain", Coll. Lucien Collonges, Syllepse, mai 2010.
 
Richard Neuville *

Après cinq siècles de domination coloniale, impérialiste, oligarchique et néolibérale, au cours desquels les ressources naturelles des pays de l’Amérique latine n’ont cessé d’être pillées, le système hégémonique impérial et unipolaire est de plus en plus contesté. En effet, l’émergence du mouvement indigène1 comme acteur social et politique est probablement un des événements les plus décisifs dans l’Amérique latine contemporaine. Dans sa diversité, il se construit progressivement comme un mouvement social de dimension régionale avec un contenu universaliste et une vision globale des processus sociaux et politiques mondiaux.

vendredi 20 août 2010

Bolivie, Potosi: grève générale, blocages de routes… rébellion sociale

L'administrateur ne partage pas toutes les analyses de cet article, notamment sur le rôle du Comité civique mais il est un des rares disponibles en français et il a le grand mérite de relater les événements et d'expliciter les enjeux dans le département de Potosi.

Article repris sur le site :
http://amerikenlutte.free.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=1431&Itemid=50

Au cœur de l’été, nous avons été “informés” par la presse d’un conflit en Bolivie par le seul fait que quelques dizaines de Français s’y sont trouvé bloqués (“otages”) pendant plusieurs jours. Quant aux raisons de ce conflit, rien n’a filtré. Déjà que les luttes sociales en France ne font pas la une des médias, alors un obscur conflit dans l’altiplano andin…
La ville minière de Potosi, au sud de la Bolivie, située à 4100 mètres d’altitude (une des plus haute au monde), est paralysée depuis le 29 juillet par un conflit social d’une très grande ampleur.
Le conflit a été déclenché à cause d’un tracé des frontières séparant les départements d’Oruro et de Potosí. Jusque là, cela n’avait jamais été un problème. Mais la découverte récente d’un gisement de calcaire dans le cerro (montagne) Pahu a été l’élément déclencheur d’une mobilisation des divers secteurs sociaux et politiques de la ville et de la région. Cette découverte pourrait en effet entraîner la création d’une usine de ciment pour une durée de 40 ans. Pour les potosinos, le gisement correspond à la commune de Coroma, située dans leur département. Pour les oruroreños, il est situé sur la commune de Quillacas. L’enjeu d’autant plus important si l’on sait que cette montagne pourrait aussi receler divers minerais, on parle d’or, de lithium, de cuivre et d’uranium.Devant l’absence d’intervention du gouvernement national à leur demande, les potosinos ont élaboré une liste de revendications et ont initié un mouvement de grève : grève générale avec piquets, jeûnes volontaires, blocages des axes de communication.

dimanche 2 mai 2010

Texte adopté par la Conférence Mondiale des Peuples sur le Changement Climatique et les Droits de la Terre-Mère le 22 avril à Cochabamba, Bolivie.

Aujourd’hui, notre Terre-Mère est blessée et l’avenir de l’humanité est en péril.


Si la planète se réchauffe de plus de 2º C, comme l’implique ledit « Accord de Copenhague », il y a 50 % de chances que les dommages que subirait notre Terre-Mère soient totalement irréversibles. 20 % à 30 % des espèces seraient en danger d’extinction. De vastes étendues de forêt seraient touchées, les sécheresses et les inondations toucheraient différentes régions de la planète, les déserts s’étendraient et la fonte des pôles et des glaciers dans les Andes et l’Himalaya s’aggraverait. De nombreux états insulaires disparaîtraient et l’Afrique subirait un accroissement de la température de plus de 3º C. De même, la production d’aliments réduirait à l’échelle mondiale avec des conséquences catastrophiques pour la survie des habitants de vastes régions de la planète, et le nombre de personnes souffrant de famine dans le monde, qui dépasse déjà 1, 02 milliard, augmenterait de façon dramatique.

mercredi 28 avril 2010

Indianisme et marxisme

Publié sur Contretemps (http://www.contretemps.eu/)

A l'occasion du sommet des peuples de Cochabamba, nous publions un texte d' Álvaro García Linera, actuel vice-président de la République bolivienne.
Ce texte intitulé Indianisme et marxisme : la non-rencontre de deux raisons révolutionnaires est paru dans le n° 4 de la revue Contretemps au 4è trimestre de 2009. Il est précédé d'une présentation de Franck Gaudichaud qui souligne l'importance du travail de Garcia Linera pour faire émerger un véritable syncrétisme entre marxisme critique et indianisme démocratique.

Présentation du texte d’Álvaro García Linera: « Marxisme et indianisme » (2005)
« Je suis une personne qui a vécu son adolescence dans une période de grande instabilité politique : élections, coups d’État, élections, autres coups d’État, dans un contexte fort de mobilisations, de projets, de débats, d’utopies. Je parle de la fin des années 70 et je crois que cela a eu une influence sur mon rapprochement personnel avec la politique et les sciences sociales »i. Agé de 46 ans, c’est ainsi qu’Álvaro García Linera, actuel vice-président de la République bolivienne et bras droit du Président aymara Evo Morales décrit son parcours biographique. Inspiré par Pierre Bourdieu, le penseur marxiste péruvien José Carlos Mariátegui ou encore Toni Negri, García Linera est souvent présenté comme l’un des principaux penseurs organiques du gouvernement bolivien et de sa « Révolution démocratique ». Avant de rejoindre le Mouvement au socialisme (MAS), ce mathématicien engagé et sociologue autodidacte orignal, a été lié durant des décennies aux luttes de son pays. Il rejoint, au début des années 1990, l’Armée guerrillera Túpak Katari (EGTK), qui cherchait à alimenter un soulèvement indigène dans le pays. Il y rencontre Felipe Quispe, leader aymara toujours actif et rival d'Evo Morales. La guérilla vaincue, García Linera passera cinq années en prison (1992-1995) au cours desquelles il étudie la sociologie.

dimanche 18 avril 2010

EVO: Portrait au quotidien du premier président indigène de la Bolivie

de Martin Sivak
345 pages
Fomat : 145x210 mm
Cahier photographique
EAN 13 9782844052414
19 €
Best-seller dans toute l’Amérique latine, ce livre en est déjà à sa septième réédition en espagnol.

Evo vu de l’intérieur. L’irrésistible ascension d’un leader paysan devenu le premier président indigène de Bolivie. Réélu triomphalement, Evo incarne dé-sormais plus qu’un espoir : la possibilité concrète de changer la société bolivienne en profondeur. De la nationalisation du gaz à la mise en place d’une nouvelle constitution, sous la présidence d’Evo, le gouvernement bolivien va de succès en triomphes, ayant même réussi à réduire son opposition à la plus simple expression. Un socialisme qui laisse toute sa place aux libertés individuelles, y compris celle d’entreprendre, dessine une figure nouvelle où le peuple est à la première place. Et c’est le peuple indien des Andes qui trouve sa revanche après cinq siècles de colonisation.

jeudi 31 décembre 2009

Bolivia : El nuevo desafio

por Guillermo Almeyra
(15 de diciembre de 2009)

Bolivia conoció en el pasado otra revolución, otros gobiernos nacionalistas, grandes movimientos de masa, experiencias de poder dual (COB-MNR, sindicatos-gobierno, milicias obreras y campesinas-Estado), reformas agrarias impuestas por la ocupación de las tierras por los campesinos e, incluso, brevemente, otro presidente indígena , el Tata Manuel Belzu, el que echó del país al embajador inglés montado al revés en una mula. Pero nunca, jamás, los movimientos sociales durante diez años seguidos conquistaron primero las calles (en la guerra del agua y en la del gas) para tomar después las instituciones mediante mayorías electorales siempre crecientes y, por último, refundar el Estado mediante una Asamblea Constituyente y refrendar la conquista del Estado plurinacional y de las autonomías y los derechos indígenas y comunitarios (además de los regionales) mediante unas elecciones en las que participaron más del 90 por ciento de los electores.Este proceso revolucionario no se explica sólo por Evo Morales, aunque éste lo canalice, respalde y dirija, sino que la importancia de la figura de Evo, por el contrario, se explica por el proceso mismo, que lo empuja y al cual obedece pero donde también se iza. Evo pasó así en pocos años de ser sólo uno de los diputados indígenas, con menos del 4 por ciento de los votos, a sacar en las elecciones presidenciales del 2002 el 20.9 de los sufragios (el MAS obtendría el 11.9), para obtener en las del 2005, de las que salió victorioso, el 53.74, pero sin tener aún mayoría absoluta en el Congreso y, ahora, en las elecciones generales del 2009, casi once puntos más que en las anteriores (cerca del 65 por ciento) y el control absoluto de la Asamblea Nacional, donde el MAS logró dos tercios de los puestos.