La France a interdit dans la nuit de mercredi
l'autorisation de survol de son territoire à l'avion transportant le président
Evo Morales qui rentrait en Bolivie après une réunion des pays producteurs de
gaz à Moscou, à laquelle était présents M. Poutine et M. Maduro. Au prétexte infondé qu'Edward Snowden aurait été présent à
son bord, l’avion présidentiel fut de surcroît fouillé par la police
autrichienne, bafouant ainsi les règles diplomatiques les plus fondamentales.
Cet acte, sans précédent de la part d'aucun Etat vis à
vis d'un président en fonction depuis 1945, témoigne de l’alignement de notre
gouvernement sur les Etats-Unis pourtant responsable d’espionnage au niveau
européen. Cette attitude hostile à l’égard du président Evo Morales est également
révélatrice de l’impérialisme dont les pays membres de l’OTAN continuent de
faire preuve envers des pays qui rejettent la politique de Washington comme c’est
le cas de la Bolivie démocratique et progressiste d’Evo Morales. Enfin, elle
illustre la faiblesse politique de la France et de l’Union européenne pour
adopter une posture indépendante et non subordonnée aux intérêts des Etats-Unis.
A l’instar du reste des pays latino-américains, notre association s’indigne de l’attitude
outrageante et irresponsable du gouvernement français envers le président
bolivien qui fut traité comme un délinquant voire un terroriste. France Amérique
Latine réclame du gouvernement que des excuses soient faites au président
bolivien et que la lumière se fasse sur ces événements.
Le 4 juillet 2013
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