Hasard
du calendrier (à deux jours près), les populations du couloir rhodanien, des
Cévennes, du Vivarais, de l’Hérault et au-delà se mobiliseront massivement le
dimanche 28 février à Barjac (Gard), cinq après avoir réussi une démonstration
de force (près de 20 000 participant-e-s) à Villeneuve de Berg (Ardèche),
qui contraignit le gouvernement Fillon à légiférer pour interdire la
fracturation hydraulique[1].
En
2011, poursuivant la mobilisation malgré l’adoption de la loi du 13 juillet
2011, les collectifs pressèrent le pouvoir à annuler trois permis (Montélimar,
Nant et Villeneuve de Berg) par arrêté du 12 octobre. Cette décision intervint
suite à une visite de Nicolas Sarkozy en Ardèche quelques jours plus tôt et fut
probablement prise pour désamorcer la mobilisation dans l’épicentre de la
mobilisation en France.