Présentation-débat autour du livre
"Occuper, Résister, Produire" : Autogestion ouvrière et entreprises
récupérée en Argentine (les éditions Syllepse), écrit par Andres Ruggeri,
anthropologue et sociologue à l'Université de Buenos Aires le JEUDI 4 FEVRIER
(de 18 à 20 h).
L'évènement est co-organisé par
l'Institut des Hautes Etudes de l'Amérique latine (IHEAL) et la maison
d'éditions Syllepse, se déroulera dans l'amphithéâtre de l'institut.
La
présentation sera animée par :
Andrés Ruggeri, l'auteur du livre, anthropologue et sociologue à
l’Université de Buenos Aires. Compagnon de lutte des entreprises récupérées, il
coordonne depuis 2002 le programme universitaire «Facultad Abierta» qui s’est
spécialisé dans la recherche, le soutien et le conseil aux entreprises
récupérées
Richard Neuville, co-auteur de la préface du livre, syndicaliste,
militant altermondialiste, animateur de l’association pour l’autogestion et membre du comité
international de « l’économie des travailleurs ».
Maxime Quijoux, docteur en sociologie de l'IHEAL-CREDA, chargé de
recherche au CNRS, au sein du laboratoire Printemps, et auteur du livre
Néolibéralisme et autogestion. L’expérience argentine (les éditions de
L’IHEAL).
La séance est ouverte au public :
TOUS LES PARTICIPANTS DOIVENT S’INSCRIRE AVANT JEUDI 4 FEVRIER MIDI (12h).
N’oubliez pas votre carte d’identité/ou d’étudiant.
Pour
vous inscrire, envoyez un mail à :
Résumé du livre :
Émergées
dans la foulée de la débâcle de l'économie argentine, les entreprises
récupérées par leurs travailleurs ont démontré la possibilité d'une économie et
d'une société sans patrons et gérées par les salariés. Il s'agit ici bel et bien
d'autogestion, dont la problématique peut ainsi être envisagée à l'échelle de
la société tout entière.
Depuis
plus de dix ans, ces entreprises récupérées produisent, font vivre des milliers
de salarié-es et se multiplient. Il ne s'agit donc pas d'un lointain souvenir
de la crise de 2001, mais d'une pratique sociale durablement ancrée dans la
réalité argentine et plus largement latino-américaine.
Fruit
d'une recherche mené au sein de l'Université de Buenos Aires, ce livre nous
invite à la découverte de cette « construction collective de l'autogestion ».
Les
entreprises récupérées ont concrétisé la capacité des travailleurs à mettre en
fonctionnement des établissements considérés comme non viables par les
capitalistes et la technocratie économique. Elles ont ouvert la voie à la
possibilité d'une autre économie et d'une société fonctionnant sur d'autres
critères que la rentabilité capitaliste.
Ces
expériences sans patrons nous interpellent fortement en attirant notre regard
sur la trace laissée en France par Lip et qui s'incarne aujourd'hui à Fralib et
à la Fabrique du Sud.
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