Lorsqu’une entreprise fait faillite ou est volontairement fermée par
ses propriétaires, le chômage n’est pas l’avenir inéluctable auquel sont
condamnés ceux qui y travaillent. Une autre issue est parfois possible :
la reprise de la production par les salariés eux-mêmes et l’émergence
d’une entreprise sans patron.
Une nouvelle démocratie sociale se dessine alors dans laquelle la
production n’est plus soumise au profit. Une nouvelle façon de produire
et de consommer s’invente. Avec Coopératives contre capitalisme,
l’auteur nous propose un tour d’horizon de ces nouvelles coopératives,
en France, en Grèce, en Italie et en Espagne. Benoît Borrits démontre,
exemples et chiffres à l’appui, que loin d’être un handicap, une
entreprise dirigée par ses salariés a plus de change de survie qu’une
société de capitaux.