M. Colloghan
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jeudi 19 mars 2015

Message de solidarité de l'association pour l'autogestion avec VioMe


Solidarity with the workers of VIOME / Solidarité avec les travailleur-se-s de VIOME / Solidaridad con los-las trabajadores-as de VIOME


The signatories, members of the association for the self-management (International committee of the economy of the workers - France) express their total solidarity with the greeks workers of the company VIOME (Thessalonic) in order for them to keep on their experience of labor management. They specifically ask the Greek justice not to question this self-management experience which protects jobs and demonstrates that another economy is possible.
Greetings internationalists,
Paris, March 18th

mercredi 18 mars 2015

Message de solidarité avec les travailleurs de Vio-Me

 Solidarity with the workers of VIOME from Aubenas (France) / Solidarité avec les travailleur-se-s de
VIOME à Aubenas (France)

Rassemblé-e-s à Aubenas (Petite ville du Sud-Est de la France) ce mercredi 18 mars pour la 4e fois en solidarité avec le peuple grec, les participant-e-s adressent leur totale solidarité avec les travailleur-se-s de l'entreprise VIOME (Thessalonique) afin qu’ils/elles puissent poursuivre leur expérience de gestion ouvrière. Ils/elles demandent expressément à la justice grecque de ne pas remettre en cause une expérience autogestionnaire qui a permis de préserver les emplois et de démontrer qu'une autre économie est possible.
Salutations autogestionnaires et internationalistes,
Aubenas, le 18 mars

lundi 16 mars 2015

Solidarité internationale avec les travailleurs de VIOME devant la menace immédiate de la liquidation

Appel des travailleur-se-s de VIO-ME

Les travailleurs de VIOME à Thessalonique, en Grèce, se sont levés contre la pauvreté et le chômage. Ils ont entamé une longue lutte pour l'autogestion de l'usine et ce dans un contexte hostile. Cela fait deux ans qu'ils produisent et commercialisent des produits de nettoyage écologique dans l'usine occupée, ce qui leur garanti un revenu modeste pour leur famille. Ils ont travaillé dans des conditions d'égalité les uns par rapport aux autres, prenant les décisions collectivement en assemblée. Ce faisant, ils ont reçu une grande vague de solidarité en la Grèce mais aussi de l'étranger, convertissant leur lutte en une lutte emblématique pour la dignité humaine en Grèce en temps de crise.

samedi 7 mars 2015

Enjeux et défis de la Ve Rencontre internationale de l’Économie des travailleuses et des travailleurs

Par Richard Neuville
 

 
La prochaine rencontre internationale biennale de l’Économie des travailleuses et des travailleurs se déroulera dans les locaux de l’usine nationalisée VTELCA (Venezolana de Telecomunicaciones) à Punto Fijo dans la péninsule de Paraguaná au Venezuela du 22 au 26 juillet 2015 (Voir la convocation en castillan et en français en pièce jointe). Elle revêtira un caractère particulier au regard des expériences en cours et de la nature, bien qu'en crise, du pouvoir dans ce pays. Ainsi, le comité d'organisation local est notamment animé par le Comité national pour le contrôle ouvrier et le Front national de lutte de la classe ouvrière, ainsi que par des travailleur-se-s engagé-e-s dans les expériences concrètes de contrôle ouvrier ou de cogestion, bien distinctes de celles des entreprises récupérées argentines, brésiliennes, uruguayennes ou européennes, autonomes des états. Ce sera donc l'occasion de revisiter les concepts d'autogestion, de gestion ouvrière, de cogestion, de contrôle ouvrier, de coopérativisme, d'entreprises de production sociale (spécifiques au Venezuela) à partir de la praxis, une confrontation indispensable entre la théorie et la pratique dans la perspective d'une actualisation de ces débats. Tout comme la relation dialectique et la confrontation entre pouvoir étatique et autonomie du mouvement populaire qui devrait être au cœur des débats.

lundi 23 février 2015

Evolutions des récupérations d'entreprises par les travailleur-se-s en Amérique latine

Assemblée générale du 14 février 2015

Intervention de Richard Neuville

Débat : Amérique latine et rencontres de l’économie des travailleur-se-s

* Evolutions en cours au niveau des récupérations d’entreprises par les travailleurs en Argentine, au Brésil et en Uruguay.
* Bilan des rencontres européenne, sud-américaine et nord-centre américaine de l’économie des travailleurs tenues en 2014 et perspectives pour la rencontre internationale biennale à Punto Fijo en juillet 2015.

Brève introduction au débat :

Au cours de l'année 2014, nous avons publié plusieurs articles sur les évolutions en cours en termes de récupérations d'entreprises en Amérique du Sud et les rencontres de l'économie des travailleur-e-s.
Pour rappel, on définit une entreprise récupérée par les travailleurs (ERT), comme « un processus social et économique qui présuppose l'existence d'une entreprise antérieure, qui fonctionnait sous le modèle d'une entreprise capitaliste traditionnelle, dont le processus de faillite, de fermeture ou sa non-viabilité, a conduit les travailleurs à la lutte pour sa mise fonctionnement sous des formes autogestionnaires » (Ruggeri : 2005).
Il ne s'agit pas ici de dresser une présentation exhaustive des processus mais d'en dégager les éléments saillants. Des liens renvoyés à des articles plus développés sont indiqués.

mercredi 17 décembre 2014

Quand les entreprises récupérées s'organisent par branche professionnelle, l'exemple argentin de « Red Gráfica cooperativa »

Par Richard Neuville
Dès 2001, les entreprises récupérées par les travailleur-se-s (ERT) en Argentine ont ressenti le besoin de se fédérer au sein d'organisations spécifiques. A cela au moins deux raisons, elles n'étaient pas ou peu soutenues par les organisations syndicales (à l'exception de l'Union ouvrière métallurgique de Quilmes et, plus tardivement, la fédération de l'imprimerie de Buenos Aires) et elles ne se sentaient pas représentées par le mouvement coopératif traditionnel. Elles devaient donc se doter d'une forme de représentation susceptible d'être un interlocuteur crédible face aux pouvoirs publics mais également pour développer des liens organiques entre elles. A l'époque, le  Mouvement national des entreprises récupérées (MNER) joua un rôle prépondérant dans la transmission d'expériences et la solidarité avec les nouvelles coopératives, ce qui leur a permis d'acquérir une plus grande visibilité sociale, politique et médiatique. Entre 2002 et 2004, l'importante vague de récupération d'entreprises par les travailleur-se-s en a largement bénéficié et son intervention a été dans bien des cas décisive.

jeudi 13 novembre 2014

« L’économie des travailleur-se-s », une rencontre sud-américaine porteuse de perspectives


Par Richard Neuville

La première rencontre sud-américaine de « L’économie des travailleur-se-s » s’est tenue les 3 et 4 octobre en Argentine. Elle s’inscrivait dans le prolongement de son homologue européenne réunie à Gémenos début 2014 et précédait celle de la région nord et centre-américaine / Caraïbes prévue les 7 et 8 novembre prochains à Mexico. L’objectif est désormais de réussir la convergence de ses trois initiatives régionales à l’occasion de la prochaine rencontre internationale biennale qui se déroulera dans l’usine VTELCA (Venezolana de Telecomunicaciones) à Punto Fijo au Venezuela en juillet 2015[1]. L’association pour l’autogestion, représentée à Pigüé par l’auteur de cet article, se mobilisera dans les prochains mois pour que le continent européen soit dignement représenté pour cette Ve rencontre mondiale.


jeudi 21 août 2014

Rencontres régionales de « L’économie des travailleur-se-s » à Pigüé et à Mexico




Cet automne, deux rencontres régionales “L’économie des travailleur-se-s » sont programmées :
- la première, sud-américaine, se déroulera les 3 et 4 octobre à Pigüé (au sud de la province de Buenos Aires) en Argentine dans la coopérative Textiles Pigüé, à laquelle l’association pour l’autogestion sera représentée par Richard Neuville ;

- la seconde, Nord et Centre-américaine et Caraïbes, aura lieu les 7 et 8 novembre dans la ville de Mexico (à l'université autonome ou dans un quartier populaire).

mardi 22 juillet 2014

Autogestion, retour gagnant*

Par Bruno DELLA SUDDA et Patrick SILBERSTEIN

L'autogestion ? Disparue des radars en Europe avec le reflux politico-social de la décennie 1980 et du début des années 1990, elle avait marqué les esprits avec la grève des Lip, véritable coup de tonnerre en 1973 qui faisait la démonstration magnifique de cet impensé du capitalisme : on n'a pas besoin d'un patron pour faire tourner une usine, assurer la production et la distribution...

La grève des Lip n'était pas isolée. D'autres grèves autogestionnaires, moins emblématiques mais tout autant significatives ont eu lieu à cette époque un peu partout dans le monde. Ainsi, celle de la Lucas Aerospace au Royaume-Uni (1976) qui a vu les salarié-e-s adopter la démarche d'un contre-plan ouvrier avec reconversion de la production militaire en production médicale. Tels les Sanofi plus près de nous, ils et elles pensaient la production industrielle socialement utile et donc l'après-capitalisme.

"Propriété et expropriations - Des coopératives à l'autogestion généralisée"*



Textes de Karl Marx et Friedrich Engels présentés par Pierre Cours-Salies et Pierre Zarka (Syllepse - 2013).
  
Pourquoi revenir aujourd’hui sur les coopératives à travers des textes de Marx et Engels alors qu’ils sont jugés indifférents voire hostiles à cette question ?
Dans une longue introduction, Pierre Cours-Salies et Pierre Zarka montrent qu’il serait temps de ne plus lire chez nos deux barbus ce qui ne s’y trouve pas et au contraire d’y lire ce qui est un élément constitutif de leur pensée : une attention permanente à ce qui naissait dans le mouvement ouvrier. Ils ne pouvaient pas ne pas s’intéresser aux coopératives, qui furent au centre de polémiques sur la stratégie anticapitaliste. Et leur appréciation fut positive.

Rencontre européenne « L’économie des travailleurs » dans l’entreprise Fralib



Nous publions successivement un article et deux entretiens publiés dans la revue ContreTemps n°22 -Eté 2014.

Par Richard Neuville*

La première rencontre européenne « L’économie des travailleurs » s’est tenue les 31 janvier et 1er février 2014 dans les locaux de l’usine occupée Fralib à Gémenos (Bouches du Rhône). Elle a été organisée par le programme « Faculté ouverte » de l'Université de Buenos Aires, le Département d’études du travail de l’Université autonome de Mexico-Xochimilco, l'institut de sciences économiques et autogestion (ICEA-Etat espagnol), le réseau Workerscontrol.net, les travailleurs de Fralib et l’Association pour l’autogestion, avec le soutien de l'Association Provence Solidarité Amérique du Sud.

Récupérations d'entreprises au Brésil - Entretien avec Vanessa Moreira Sigolo



Vanessa Moreira Sigolo est sociologue et, depuis le début de ces études universitaires en sciences sociales et relations internationales en 2002, elle travaille dans l’éducation populaire et milite pour l’autogestion, la récupération des entreprises par les travailleurs et avec les mouvements sociaux de l’économie solidaire au Brésil. Elle intervient sur des projets d’extension universitaire au sein de l’université de São Paulo (USP), sur un programme d’Incubation technologique de coopératives populaires (ITCP USP), en collaboration avec l’Association nationale des travailleurs d’entreprises autogérées (ANTEAG) et au sein du Département d’économie solidaire (NESOL USP). En 2011 et 2012, elle a participé, avec une équipe de chercheurs de dix universités brésiliennes, à la première enquête nationale sur les entreprises récupérées par les travailleurs au Brésil qui a été publiée en 2013[1]. Actuellement, elle prépare un doctorat en sociologie dans cette université et effectue un stage de doctorante à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS), à Paris.

Récupérations d'entreprises en Argentine - Entretien avec Andrés Ruggeri



Depuis 2002, Andrés Ruggeri dirige un programme d’extension universitaire[1] et de recherche à la faculté de philosophie et de lettres de l’université de Buenos Aires. Il est spécialisé dans les processus d’autogestion, en particulier les entreprises récupérées par les travailleurs (ERT). Il est anthropologue social et, dans le cadre du programme[2], il a dirigé quatre « relevés » (enquêtes nationales) des entreprises récupérées en Argentine[3]. Il a initié l’organisation de quatre rencontres internationales appelées « L’Economie des travailleurs » dont l’objectif est de tenter d’articuler au niveau international la théorie des chercheurs et intellectuels avec la pratique autogestionnaire et les luttes des travailleurs, même si elles restent encore un espace influencé par l’expérience argentine des ERT[4]. Il a publié plusieurs livres et articles sur le sujet[5].

mercredi 18 juin 2014

Syrie, l’autogestion populaire vue de l’intérieur



Par AMOR Dina
21 mai 2014

L’escalade du conflit armé sur le territoire syrien, en présence d’une multitude de factions et d’objectifs, a conduit par ailleurs à un black out, et d’aucuns pourraient en déduire qu’il concerne l’autogestion populaire en Syrie. Les chiffres illustrent l’aggravation de la situation interne syrienne avec près de la moitié des Syriens contraints de fuir à l’intérieur ou à l’extérieur du pays, tandis que l’autre moitié est prisonnière du siège, de bombardements militaires incessants et d’une lutte armée entre les factions de diverses forces, ce qui ne manque pas d’interroger sur la réalité de l’autogestion populaire, compte tenu du repli de l’Etat et de ses attaques contre les civils.

Diren ! Kazova : l’usine turque sous le contrôle de ses travailleurs




Par Joris Leverink – le 4 juin 2014


A la veille du premier anniversaire du soulèvement du Parc Gezi, un petit groupe d’ouvriers du textile explore une alternative radicale : occuper, résister, produire !
Diren ! Kazova, lit-on sur la pancarte fixée au-dessus de l’entrée d’un petit centre commercial et culturel dans le quartier animé de Sisli à Istanbul. A l’intérieur, le sol est pavé, donnant au visiteur l’impression d’arriver dans un marché de rue. Des slogans comme « 1er Mai ! », « Kazova résiste ! » et « Vive la Révolution ! » sont écrits sur les pavés partout dans la pièce. Aux murs sont accrochées des tringles où sont accrochés des pulls, des centaines de pulls. À première vue, on dirait des pulls ordinaires. Jusqu’à ce que l’on apprenne l’histoire qu’il y a derrière eux. Et, soudain, les pulls se transforment en symboles de résistance, en signes de défi et en un espoir matérialisé d’une société plus égalitaire, d’une économie plus juste – et, oui, même d’un monde meilleur.

dimanche 8 juin 2014

Les entreprises récupérées par les travailleurs au Brésil

Couverture du livre "Empresas Recuperadas por Trabalhadores no Brasil"
Présentation et synthèse de Richard Neuville*

En 2013, la publication d’un livre universitaire sur le processus de récupération des entreprises par les travailleurs au Brésil est venue rappeler qu’un processus identique à celui de l’Argentine s’est déroulé dans ce pays et qu’il l’a même précédé[1]. Pratiquement inconnu en France et en Europe, celui-ci demeure pourtant une réalité qui s’est traduite par des centaines de luttes et des récupérations par les travailleurs qui ont culminées au cours de la période 1993-2003. Processus que certain-e-s d’entre-nous avions découvert à l’occasion des premiers forums sociaux mondiaux à Porto Alegre lors de visites d’usines récupérées et de rencontres avec des militant-e-s autogestionnaires directement impliqués dans le soutien à ces expériences dans l'État du Rio Grande do Sul. A l’époque, curieusement nos camarades brésiliens ignoraient les récupérations en Argentine. Les forums sociaux suivants allaient contribuer à multiplier les échanges entre les expériences de ces deux pays, tout comme le travail universitaire qui allait déboucher en 2007 sur la première rencontre internationale « L’économie des travailleurs » à Buenos Aires.

vendredi 30 mai 2014

Programme de la Foire à l'autogestion Gard-Cévennes du 13 au 15 juin 2014


Appel  à ceux et celles qui cherchent à reprendre leur vie en main !

Nous vivons une époque où les doutes l'emportent sur les certitudes. Les modèles économiques et politiques existants génèrent des crises profondes. L'invention de nouvelles façons d'agir, de produire, de décider, d'exister... est plus que jamais d'actualité́. La recherche de sens est forte.

mardi 27 mai 2014

Alternatives et Autogestion

Par Patrick Le Tréhondat et Patrick Silberstein*

Défendre l'emploi, refuser les plans dits "sociaux", interdire les licenciements, c’est le minimum que l’on devrait attendre d’un gouvernement social-démocrate. Ce qui, bien entendu, ne se produira ni aujourd’hui ni demain avec ce gouvernement. La gauche de transformation a évidemment des ambitions plus radicales, qu’elle s’efforce d’articuler à ces objectifs minimaux en formulant des propositions transitoires afin de tracer les voies d’une alternative au capitalisme en s’appuyant sur les potentialités que lui offre la situation politique et sociale. Pour rebâtir une espérance et donner de la lisibilité à la transformation sociale, il lui faut tenter en permanence d’articuler le possible et le projet, l’exigence et la dynamique transformatrice, l’immédiat et le futur immédiat. La crise bretonne, Spanghero, Fralib, Sanofi, la SNCM et bien d’autres « cas offrent la possibilité de concrétiser un autre « possible ».1