Appel des travailleur-se-s de VIO-ME
Les anciens propriétaires de l'usine - la famille Fillipou - n'ont eu de cesse d'obstruer le processus, en utilisant des obstacles légaux à chacune des étapes de leur parcours. Cela fait quatre ans qu'ils ont abandonné l'usine, s'appropriant tous les bénéfices et laissant derrière eux une dette de cent millions d'euros qui s'abat maintenant sur les travailleurs, en maintenant leur familles dans la pauvreté et la misère. Aujourd'hui ils refont surface, conspirant avec les syndics et le système judiciaire afin de liquider l'entreprise.
Les travailleurs de VIOME à Thessalonique, en Grèce, se sont levés contre la pauvreté et le chômage. Ils ont entamé une longue lutte pour l'autogestion de l'usine et ce dans un contexte hostile. Cela fait deux ans qu'ils produisent et commercialisent des produits de nettoyage écologique dans l'usine occupée, ce qui leur garanti un revenu modeste pour leur famille. Ils ont travaillé dans des conditions d'égalité les uns par rapport aux autres, prenant les décisions collectivement en assemblée. Ce faisant, ils ont reçu une grande vague de solidarité en la Grèce mais aussi de l'étranger, convertissant leur lutte en une lutte emblématique pour la dignité humaine en Grèce en temps de crise.
Les anciens propriétaires de l'usine - la famille Fillipou - n'ont eu de cesse d'obstruer le processus, en utilisant des obstacles légaux à chacune des étapes de leur parcours. Cela fait quatre ans qu'ils ont abandonné l'usine, s'appropriant tous les bénéfices et laissant derrière eux une dette de cent millions d'euros qui s'abat maintenant sur les travailleurs, en maintenant leur familles dans la pauvreté et la misère. Aujourd'hui ils refont surface, conspirant avec les syndics et le système judiciaire afin de liquider l'entreprise.
Alors que les anciens propriétaires ont été condamnés à 123 mois de prison en première instance pour les millions d'euros de dettes pour les travailleurs, la cour d'appel a réduit cette peine à 43 mois de sursis et annulé les compensations pour les travailleurs.
Le 23 mars un nouveau jugement aura lieu, au cours duquel sera évaluée la requête des administrateurs en vue de liquider les machines et les installations. Si le tribunal leur donne raison, les intérêts financiers et immobiliers pourront s'immiscer dans l'usine de VIOME.
Les travailleurs de VIOME et le mouvement de solidarité national et international sommes décidés à résister par tous les moyens disponibles à la probable vente. Le vendredi 20 mars, nous protesterons dans le centre ville de Thessalonique, avec un marché d'agriculteurs et une vente directe des produits de VIOME au public. Le lundi 23 mars nous nous réunirons en face du palais de justice pour protester contre l'intention des administrateurs et des juges de liquider l'entreprise et ses installations - qui condamnerait les travailleurs à la perte de leur emploi et leurs familles à la précarité - afin de servir les détenteurs du pouvoir.
Les travailleurs de VIOME et le mouvement de solidarité national et international sommes décidés à résister par tous les moyens disponibles à la probable vente. Le vendredi 20 mars, nous protesterons dans le centre ville de Thessalonique, avec un marché d'agriculteurs et une vente directe des produits de VIOME au public. Le lundi 23 mars nous nous réunirons en face du palais de justice pour protester contre l'intention des administrateurs et des juges de liquider l'entreprise et ses installations - qui condamnerait les travailleurs à la perte de leur emploi et leurs familles à la précarité - afin de servir les détenteurs du pouvoir.
De plus, nous déclarons que, indépendamment de la décision du tribunal, nous sommes décidés à lutter et à défendre l'usine VIOME, un lieu de travail qui se maintient en vie grâce à la détermination des travailleurs et la solidarité de la communauté. Nous refusons de laisser l'usine aux mains des pouvoirs judiciaires, qui ont refusés à plusieurs reprises de faire justice pour les travailleurs et les plus défavorisés.
Notre destin est entre nos mains, nous gérons nous-même notre travail et notre vie. Nous n'allons pas permettre que qui que ce soit détruise ce que nous avons construit avec tant d'efforts. Nous déclarons aux juges, à la police, aux syndics, aux anciens propriétaires et aux aspirants acheteurs :
VIOME N'EST PAS A VENDRE!
VIOME APPARTIENT AUX TRAVAILLEURS!
http://www.viome.org/p/francais.html
VIOME N'EST PAS A VENDRE!
VIOME APPARTIENT AUX TRAVAILLEURS!
http://www.viome.org/p/francais.html
Los trabajadores
de VIOME en Tesalónica, Grecia, han plantado cara al desempleo y la pobreza,
llevando a cabo una larga lucha para autogestionar la fábrica ocupada en
condiciones muy adversas. Desde hace dos años, han estado produciendo y
comercializando productos de limpieza ecológicos en la fábrica ocupada, garantizando
un modesto ingreso para sus familias. Han estado trabajando en condiciones de
igualdad y decidiendo colectivamente a través de la asamblea. Al mismo tiempo, han
recibido una gran ola de solidaridad desde Grecia y el extranjero, convirtiendo
su lucha en una lucha emblemática para la dignidad humana en Grecia en pleno
crisis.
Los ex
propietarios de la fábrica, la familia Fillipou, nunca han dejado de intentar obstruir
el proceso, presentando obstáculos legales en cada paso del camino. Hace cuatro
años abandonaron la fábrica, apropiándose de todos los beneficios y dejando una
deuda de cientos de millones de euros hacia los trabajadores, condenando a sus
familias a la pobreza y la miseria. Hoy vuelven a aparecer, conspirando con los
síndicos y el sistema judicial con el fin de liquidar la empresa.
Mientras que los
ex propietarios fueron condenados a 123 meses de prisión en primera instancia por
los millones de euros adeudados a los trabajadores, el tribunal de apelaciones
redujo esta condena a 43 meses de sentencia suspendida, absolviendo, en efecto,
a los ex propietarios de tener que compensar a los trabajadores.
Al mismo tiempo,
el 23 de marzo se celebra un nuevo juicio, donde se evaluará la petición del
administrador de liquidar la maquinaria y las instalaciones. Si el tribunal
falla a favor, los grandes intereses financieros e inmobiliarios tendrán la
oportunidad de poner un pie en la fábrica de VIOME.
Los trabajadores
de VIOME y el movimiento de solidaridad nacional e internacional estamos
decididos a resistir una posible venta con cualquier medio disponible. El
viernes 20 de marzo llevaremos a cabo una protesta en el centro de la ciudad de
Tesalónica, con un mercado de agricultores y la venta directa de los productos de
VIOME al público. El lunes 23 de marzo nos reunimos frente al Palacio de
Justicia, para protestar contra la intención de los administradores y de los
jueces de liquidar la empresa y sus instalaciones, condenando así a los
trabajadores y sus familias al desempleo y la miseria con, con tanto de servir
los intereses de los poderosos.
Además declaramos
que, independientemente de la decisión del tribunal, estamos decididos a mantenernos
firmes y defender la fábrica de VIOME, un lugar de trabajo que se mantiene vivo
gracias a la determinación de los trabajadores y la solidaridad de la comunidad
más amplia. Nos negamos entregarla a los poderes judiciales, que se han negado
en repetidas ocasiones a impartir justicia para los trabajadores y los más
desfavorecidos.
Nuestro destino
está en nuestras propias manos, gestionamos nuestro trabajo y nuestra vida
nosotros mismos. No vamos a permitir que nadie destruya lo que hemos construido
con tanto esfuerzo. Declaramos a los jueces, a la policía, a los síndicos, a los
ex propietarios y a aspirantes compradores:
VIOME NO ESTA EN
VENTA!
VIOME ES DE LOS
TRABAJADORES!
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