M. Colloghan

lundi 16 mars 2015

Solidarité internationale avec les travailleurs de VIOME devant la menace immédiate de la liquidation

Appel des travailleur-se-s de VIO-ME

Les travailleurs de VIOME à Thessalonique, en Grèce, se sont levés contre la pauvreté et le chômage. Ils ont entamé une longue lutte pour l'autogestion de l'usine et ce dans un contexte hostile. Cela fait deux ans qu'ils produisent et commercialisent des produits de nettoyage écologique dans l'usine occupée, ce qui leur garanti un revenu modeste pour leur famille. Ils ont travaillé dans des conditions d'égalité les uns par rapport aux autres, prenant les décisions collectivement en assemblée. Ce faisant, ils ont reçu une grande vague de solidarité en la Grèce mais aussi de l'étranger, convertissant leur lutte en une lutte emblématique pour la dignité humaine en Grèce en temps de crise.

Les anciens propriétaires de l'usine - la famille Fillipou -  n'ont eu de cesse d'obstruer le processus, en utilisant des obstacles légaux à chacune des étapes de leur parcours. Cela fait quatre ans qu'ils ont abandonné l'usine, s'appropriant tous les bénéfices et laissant derrière eux une dette de cent millions d'euros qui s'abat maintenant sur les travailleurs, en maintenant leur familles dans la pauvreté et la misère. Aujourd'hui ils refont surface, conspirant avec les syndics et le système judiciaire afin de liquider l'entreprise.
 
Alors que les anciens propriétaires ont été condamnés à 123 mois de prison en première instance pour les millions d'euros de dettes pour les travailleurs, la cour d'appel a réduit cette peine à 43 mois de sursis et annulé les compensations pour les travailleurs.
 
Le 23 mars un nouveau jugement aura lieu, au cours duquel sera évaluée la requête des administrateurs en vue de liquider les machines et les installations. Si le tribunal leur donne raison, les intérêts financiers et immobiliers pourront s'immiscer dans l'usine de VIOME.

Les travailleurs de VIOME et le mouvement de solidarité national et international sommes décidés à résister par tous les moyens disponibles à la probable vente. Le vendredi 20 mars, nous protesterons dans le centre ville de Thessalonique, avec un marché d'agriculteurs et une vente directe des produits de VIOME au public. Le lundi 23 mars nous nous réunirons en face du palais de justice pour protester contre l'intention des administrateurs et des juges de liquider l'entreprise et ses installations - qui condamnerait les travailleurs à la perte de leur emploi et leurs familles à la précarité - afin de servir les détenteurs du pouvoir.
 
De plus, nous déclarons que, indépendamment de la décision du tribunal, nous sommes décidés à lutter et à défendre l'usine VIOME, un lieu de travail qui se maintient en vie grâce à la détermination des travailleurs et la solidarité de la communauté. Nous refusons de laisser l'usine aux mains des pouvoirs judiciaires, qui ont refusés à plusieurs reprises de faire justice pour les travailleurs et les plus défavorisés.
 
Notre destin est entre nos mains, nous gérons nous-même notre travail et notre vie. Nous n'allons pas permettre que qui que ce soit détruise ce que nous avons construit avec tant d'efforts. Nous déclarons aux juges, à la police, aux syndics, aux anciens propriétaires et aux aspirants acheteurs :

VIOME N'EST PAS A VENDRE!
VIOME APPARTIENT AUX TRAVAILLEURS!

http://www.viome.org/p/francais.html
 
Los trabajadores de VIOME en Tesalónica, Grecia, han plantado cara al desempleo y la pobreza, llevando a cabo una larga lucha para autogestionar la fábrica ocupada en condiciones muy adversas. Desde hace dos años, han estado produciendo y comercializando productos de limpieza ecológicos en la fábrica ocupada, garantizando un modesto ingreso para sus familias. Han estado trabajando en condiciones de igualdad y decidiendo colectivamente a través de la asamblea. Al mismo tiempo, han recibido una gran ola de solidaridad desde Grecia y el extranjero, convirtiendo su lucha en una lucha emblemática para la dignidad humana en Grecia en pleno crisis.


Los ex propietarios de la fábrica, la familia Fillipou, nunca han dejado de intentar obstruir el proceso, presentando obstáculos legales en cada paso del camino. Hace cuatro años abandonaron la fábrica, apropiándose de todos los beneficios y dejando una deuda de cientos de millones de euros hacia los trabajadores, condenando a sus familias a la pobreza y la miseria. Hoy vuelven a aparecer, conspirando con los síndicos y el sistema judicial con el fin de liquidar la empresa.

Mientras que los ex propietarios fueron condenados a 123 meses de prisión en primera instancia por los millones de euros adeudados a los trabajadores, el tribunal de apelaciones redujo esta condena a 43 meses de sentencia suspendida, absolviendo, en efecto, a los ex propietarios de tener que compensar a los trabajadores.


Al mismo tiempo, el 23 de marzo se celebra un nuevo juicio, donde se evaluará la petición del administrador de liquidar la maquinaria y las instalaciones. Si el tribunal falla a favor, los grandes intereses financieros e inmobiliarios tendrán la oportunidad de poner un pie en la fábrica de VIOME.


Los trabajadores de VIOME y el movimiento de solidaridad nacional e internacional estamos decididos a resistir una posible venta con cualquier medio disponible. El viernes 20 de marzo llevaremos a cabo una protesta en el centro de la ciudad de Tesalónica, con un mercado de agricultores y la venta directa de los productos de VIOME al público. El lunes 23 de marzo nos reunimos frente al Palacio de Justicia, para protestar contra la intención de los administradores y de los jueces de liquidar la empresa y sus instalaciones, condenando así a los trabajadores y sus familias al desempleo y la miseria con, con tanto de servir los intereses de los poderosos.


Además declaramos que, independientemente de la decisión del tribunal, estamos decididos a mantenernos firmes y defender la fábrica de VIOME, un lugar de trabajo que se mantiene vivo gracias a la determinación de los trabajadores y la solidaridad de la comunidad más amplia. Nos negamos entregarla a los poderes judiciales, que se han negado en repetidas ocasiones a impartir justicia para los trabajadores y los más desfavorecidos.


Nuestro destino está en nuestras propias manos, gestionamos nuestro trabajo y nuestra vida nosotros mismos. No vamos a permitir que nadie destruya lo que hemos construido con tanto esfuerzo. Declaramos a los jueces, a la policía, a los síndicos, a los ex propietarios y a aspirantes compradores:


VIOME NO ESTA EN VENTA!


VIOME ES DE LOS TRABAJADORES!
   

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