M. Colloghan

vendredi 29 novembre 2013

Conquérir la souveraineté alimentaire

Michel Buisson
Préfaces d’Olivier de Schutter et de Gustave Massiah
ISBN : 978-2-343-01686-3 • 23 € • 220 pages
Ed. L’Harmattan

Oui, la souveraineté alimentaire reste à conquérir. Certes, de nombreuses avancées dans cette conquête ont eu lieu depuis 1996 grâce aux mobilisations et aux travaux de la Via Campesina et de ses alliés : enrichissement du paradigme et du concept, mise en oeuvre d’alternatives concrètes…

Cependant, la permanence de la pauvreté et de la sous-alimentation pour une grande partie de l’humanité, les crises alimentaire et écologique comme les avancées de l’agrobusiness, rendent la souveraineté alimentaire de plus en plus nécessaire, alors même que la crise du système capitaliste offre des opportunités.

dimanche 17 novembre 2013

Vers un nouveau cycle de luttes en Amérique latine

par Raúl Zibechi

« Les pauvres organisés en mouvements sociaux ont désarticulé les vieilles gouvernabilités » soutient l’auteur, qui considère que les gouvernements progressistes actuels de la région seraient incompréhensibles sans ce cycle de luttes. Il souligne et présente une multitude de données qui illustrent la montée d’un nouveau cycle de luttes centrées sur l’industrie minière, les monocultures et la spéculation urbaine et dont il pense qu’elles approfondiront les changements initiés il y a plus d’une décennie.

vendredi 18 octobre 2013

Extractivismo, despojo y crisis climática

Parution de ce livre en Argentine - Ediciones Herramienta

Voir ci-dessous la table de matières du dernier livre publié par le GEAL (Groupe d’Etudes sur l’Amérique Latine et les Caraïbes). Il s’agit d’une étude sur les conflits environnementaux et les résistances des mouvements sociaux latino-américains contre les industries dites extractivistes. Le livre propose aussi un discussion sur l’impact de la crise en Amérique Latine et son lien avec l’approfondissement des logiques de dépossession en cours dans la région.

samedi 12 octobre 2013

Une notion à approfondir, celle de « pouvoir populaire constituant »

Note de lecture de Didier Epsztajn* relative au livre de Franck Gaudichaud "Chili 1970-1973 - Mille jours qui ébranlèrent le monde", dont nous avions annoncé la parution le mois dernier.

Comme l’indique Michael Löwy, dans son introduction : « Il est rare de lire un travail porté par autant de conviction dans l’effort pour donner la parole à celles et ceux « d’en bas », en rupture avec les visions traditionnelles, essentiellement institutionnalistes, de la tragique mais passionnante expérience chilienne ». Le travail de Franck Gaudichaud sur « la tentative de créer, à partir des bases, un embryon de « pouvoir populaire », un début de « pouvoir constituant » comme il le nomme » est une indispensable exploration pour analyser, tenter de comprendre, discuter les situations socio-politiques et leurs contradictions, les possibles ouverts et les orientations politiques qui s’y affrontèrent… 

lundi 7 octobre 2013

Autogestión: oportunidades y alternativas

En el marco de las jornadas "Autogestión: oportunidades y alternativas" se realizarán dos conferencias-taller impartidas por miembros de ICEA. Por un lado el próximo dia 2 de octubre de 2013, Endika Alabort economista de ICEA, se encargará de la conferencia-taller titulada "Definiendo la autogestión como herramienta de construcción de alternativas". Por otro lado el proximo dia 22 de octubre de 2013, Lluís Rodríguez economista de ICEA se encargará de la conferencia-taller titulada "Sistemas económicos y laborales comparados en perspectiva histórica: colectivizaciones libertarias y autogestión en Yugoslavia".

Los actos se realizarán en la Escuela Universitaria de Relaciones Laborales de la UPV-EHU (Euskal Herriko Unibersitatea), (Campus de la UPV/EHU de Leioa), aula 0.4.

http://autogestioa.files.wordpress.com/2013/09/201301002_autogestio_jardunaldia_eu.jpg?w=750

dimanche 6 octobre 2013

La haine de l'autogestion

Nouveaux documents soviétiques sur l'écrasement du Printemps de Prague de 1968-1969

Par Vladimir-Claude Fišera*

En 2010 est paru à Moscou en 2000 exemplaires seulement mais sans même que cette quantité ridiculement chiche soit sérieusement distribuée, un énorme recueil de documents en russe intitulé La crise tchécoslovaque 1967-1970 dans les documents CC du PCUS[1] bénéficiant du moment où Medvedev avait prise sur le pouvoir. Ce recueil est très sélectif, occultant entre autres le rôle décisif du KGB et de son chef Andropov, comme j'ai pu le montrer dans un article[2]. Par contre, on y mentionne pour la première fois les réactions soviétiques au mouvement social, à savoir aux syndicats devenus autonomes et aux conseils d'entreprise constitués à la base dans un tiers des entreprises[3].

vendredi 4 octobre 2013

Conférence-débat "Lip et l'autogestion" à Besançon

Samedi 16 novembre 2013

de 8h30 à 13h30

Salle Jean Zay à Besançon

(Palente, quartier de l'usine Lip)


40 ans après le conflit de 1973, intiative organisée par « l'Association pour l'autogestion » et l'association « BESAC » (Besançon, Écologie, Solidarité, Autogestion, Citoyenneté) organise une demi-journée de réflexion sur « Lip et l'autogestion ».

Rencontre-débat sur la résistance des peuples à Cajamarca

INVITATION
Samedi 12 octobre 2013,
 Face à l’Extractivisme : Résistance des Peuples
 

jeudi 3 octobre 2013

Appropriation sociale, autogestion, coopératives, communs

Espaces Marx a publié en septembre une brochure résumant un an d’activité du séminaire "Appropriation sociale", qui a pour objectif de rénover le concept d’Appropriation sociale à partir des expériences autogestionnaires de reprise d’entreprises en coopératives et de construction du commun. Ce séminaire est organisé autour de réunions d’élaboration et d’auditions de personnes identifiées pour apporter des éléments au débat.


mardi 1 octobre 2013

Un souffle autogestionnaire

Nous publions ci-dessous ce communiqué des Alternatifs du 25 septembre 2013

Les Alternatifs saluent la nouvelle phase de la lutte des Fralib : la réalisation d’une production militante, par les salarié-es eux mêmes. Cette première production de sachets de tilleuls marque une rupture avec les pratiques du groupe Unilever : le retour à des produits naturels et locaux.

mercredi 25 septembre 2013

Uruguay : Quatre décennies de lutte des « sans terre urbains »

Cet article a été publié dans "Amériques latines : émancipations en construction", coordonné par Franck Gaudichaud, Syllepse, janvier 2013.

Auteur Richard Neuville

La ville n’est pas un amoncellement d’habitations. Bien que tous les êtres humains aient besoin d’un toit, la ville se construit en collectif et de mode coopératif. L’expérience uruguayenne de construction de logements par aide mutuelle est une référence mondiale, notamment parce qu’elle va beaucoup plus loin que le toit (Raúl Zibechi 2011).

En Uruguay, l’Etat n’a eu de cesse de privilégier les intérêts capitalistes de la bourgeoisie nationale par l’accumulation foncière et pour la construction de logements. L’absence de politiques volontaristes oeuvrant pour un accès au logement pour tous est patente. Dans un pays où le mouvement coopératif est présent dans tous les secteurs de l’économie et où le mouvement ouvrier a été largement influencé par les courants classistes, l’émergence à la fin des années 60 d’un puissant mouvement de coopératives de logement a permis de conquérir un cadre légal favorable. Les luttes des ”Sans terre urbains” sont l’expression d’une des particularités les plus intéressantes du mouvement populaire en Amérique latine.

Chili : Quand les tueurs ont assassiné l’espoir

Note de Didier Epsztajn

Ce recueil est composé d’un texte de Franck Gaudichaud « Dialectiques révolutionnaires : les luttes pour le pouvoir populaire et le gouvernement Allende » et de « documents montrant le pouvoir populaire en action ou en débat, souvent en tension et qui redonne quelques fragments des espoirs, discours, illusions, conflits de ces mille jours à « l’heure des brasiers » ».

Je ne présenterai que quelques points du texte d’ouverture. Une remarque préalable, le vocabulaire pourra surprendre les plus jeunes des lectrices et des lecteurs. Sur ce vocabulaire courant dans les années soixante-dix du XXe siècle, et pas seulement dans les expressions des groupes révolutionnaires, il serait nécessaire de revenir. Car derrière les mots, s’exprimaient des orientations politiques tout à fait discutables. Quoi qu’il en soit, au-delà des formules rhétoriques, des analyses, des programmes, des politiques tendues vers l’émancipation…