Les Alternatifs saluent la nouvelle phase de la lutte des Fralib : la
réalisation d’une production militante, par les salarié-es eux mêmes.
Cette première production de sachets de tilleuls marque une rupture avec
les pratiques du groupe Unilever : le retour à des produits naturels et
locaux.
En voulant fermer l’usine de Gémenos (13), Unilever doit faire face à
ses responsabilités sociales. Alors que trois plans de « sauvegarde » de
l’emploi ont été retoqués en justice, Unilever a décidé unilatéralement
de ne plus payer les salaires depuis le mois d’avril. L’importance de la
solidarité, déjà forte dans les Bouches du Rhône et en PACA, sera
cruciale face à Unilever et à un gouvernement indifférent au sort des
salarié-es.
Unilever doit négocier un plan de transition permettant à la
SCOP Thés et Infusions de vivre.
Pour les Alternatifs, Fralib, après SeaFrance, Helio-Corbeil,
Fontanille, SET et Pilpa, montre les potentialités autogestionnaires des
luttes sociales. Ils soutiennent et soutiendront les Fralib dans leur
combat en faisant connaître leur projet de maintien de la production et
de relance d’une filière régionale d’arômes naturels, en relayant le mot
d’ordre de boycott des produits Unilever.
Alors que le gouvernement entend se donner bonne conscience en
présentant une loi au rabais obligeant les patrons à chercher des
repreneurs, Fralib ne devra pas être sacrifié comme Florange ou Pétroplus.
Vive la lutte des Fralib !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire