mardi 28 octobre 2025

Les entreprises récupérées en butte au libertarisme

 


Par Richard Neuville

En septembre dernier, le programme « Faculté ouverte » de la Faculté de Philosophie et Lettres de l'Université de Buenos Aires et le Centre de documentation des entreprises récupérées ont publié le rapport 2025 sur la situation des entreprises récupérées par les travailleur-se-s (ERT) en Argentine. S'appuyant sur des relevés, des rapports et des enquêtes de terrain, son titre reflète bien la situation : « Les entreprises récupérées sous le gouvernement de Milei. Crise et résistance du travail autogéré »1. Il s'agit du VIIe rapport rédigé par ce programme depuis 2002, ce qui atteste d'un travail inscrit dans la durée avec une base de données permanente permettant une analyse détaillée des évolutions de ce processus2. Dans un contexte de fortes tensions sociales et politiques, il pointe des évolutions notables au niveau des entreprises récupérées par les travailleur-se-s, déjà perceptibles dans la précédente enquête.


Un infléchissement du processus

Tout d'abord, pour la première fois depuis la crise de 2001, le nombre des ERT est en recul par rapport au décompte du précédent rapport de 2021. En effet, il passe du maximum relevé avec 430 unités à 398 en août 2025. Cette réduction du nombre d'ERT s'accompagne d'une perte d'emplois de plus d'un millier de postes de travail depuis le début de la pandémie, soit 6,5% des emplois existants précédemment. C'est une situation inédite dans le processus depuis son émergence au début des années 90. À titre d'exemple, une ERT aussi emblématique que celle de l'hôtel Bauen, qui avait résisté contre vents et marées à toutes les agressions et les tentatives d'évacuation judiciaires et policières aura été victime de la pandémie et contrainte d'arrêter pour des raisons économiques, tout comme l'hôtel Cacique Pismanta à San Juan.

Ensuite, depuis l'arrivée au pouvoir du président Javier Milei (décembre 2023), dans un contexte de fermetures massives d'entreprises et de précarisation du travail, seules trois ERT ont été récupérées correspondant à 21 travailleur-se-s.

Ces deux paramètres révèlent un infléchissement réel dans le processus de récupération des entreprises par les travailleur-se-s en Argentine depuis la pandémie et la présidence de Milei après une croissance continue pendant deux décennies.

Dans une période où « les conflits industriels et les fermetures d'entreprises continuent d'augmenter (avec entre 12 000 et 16 000 PME perdues depuis décembre 2023), cette évolution des récupérations marque une rupture avec la tendance observée lors de la crise de 2001 ». Les auteur-e-s du rapport font également remarquer qu'il y avait déjà eu « un premier infléchissement sous le gouvernement de Mauricio Macri (2016-2019) ». Et d'affirmer que « dans ce contexte, la solution des coopératives ne s'est pas encore imposée comme une issue à la situation ». Andrés Ruggeri, coordinateur du programme Facultad abierta, interrogé par l'Agence ANSOL pour Tiempo Argentina confirme ce constat : « dans le contexte actuel avec ce gouvernement, avec les choix économiques, la destruction de politiques publiques, la fermeture d'un grand nombre d'entreprises, en particulier les PME et les industries, il devrait y avoir de nouveaux processus de récupération d'entreprises, mais il n'y en a pas »3. Andrés Ruggeri fait la distinction entre la situation actuelle et celle de 2001 : « Aujourd'hui, on observe une sorte de recul du collectif vers la solution individuelle. C'est un phénomène qui est à l'œuvre. À l'époque, il n'y avait pas beaucoup d'endroits où aller si l'on perdait son emploi, il n'y avait pas beaucoup d'options. Aujourd'hui, il existe une multitude de possibilités, qui sont généralement trompeuses ou circonstancielles, comme les plateformes et les applications numériques ».

Néanmoins, ce secteur continue d'occuper 13 812 travailleur-se-s montrant ainsi la validité de l'expérience en matière d'autogestion dans un contexte politique et économique défavorable au travail autogéré. Toujours lors du même entretien, Andrés Ruggeri insiste sur ce constat : « Malgré tout ce contexte, il y a une continuité et les chiffres dont nous disposons restent élevés ; c'est très différent de la réalité d'autres pays »4.

ERT La Litoreña - Buenos Aires

 

Un processus ancré nationalement et encore majoritairement industriel

Le rapport confirme la prégnance de la localisation des ERT avec une forte concentration sur la province et l'Aire métropolitaine de Buenos Aires (AMBA) qui représentent quasiment la moitié des récupérations avec 47 % (189 cas). La Ville autonome de Buenos Aires (CABA) représente à elle-seule 17% (68 ERT). Le reste du pays est bien représenté avec un nombre important de récupérations dans les provinces de Santa Fe (33 cas), Córdoba (24), La Rioja (17), Entre Ríos (11) et Chubut (10). Seules deux provinces (Santa Cruz et Catamarca) sur vingt-quatre ne comptent aucune ERT.

La prédominance du secteur industriel (62,8 %) dans les récupérations se confirme mais elle se diversifie : les entreprises métallurgiques (63 ERT), alimentaires (55), textiles (40), graphiques (39) et frigorifiques (22). La proportion des entreprises métallurgiques est passée de 30 % du total des ERT en 2004 à 15 % aujourd'hui, du fait du renoncement aux récupérations de la part du syndicat, l'Union ouvrière de la métallurgie (UOM), qui eut un rôle primordiale au début du processus. A contrario, la branche syndicale de l'imprimerie continue de soutenir le processus et de s'y impliquer. En 2025, il y a une plus grande diversification des entreprises récupérées dans le secteur industriel. Parmi les entreprises de services, on trouve principalement les médias (21), la restauration (19) et les écoles (17), ainsi qu'une grande diversité d'autres secteurs d'activité.

Les auteur-e-s du rapport rappellent que pour pouvoir contextualiser la situation actuelle des ERT, il est important d'observer le processus dans son ensemble. Une des représentations, qui continue à être présente, est l'association avec la crise de 2001, qui fut effectivement très importante pour la visibilité du processus et son impulsion. Cependant, en Argentine, il existe des entreprises récupérées depuis les années 50. C'est pourquoi, ils/elles distinguent différentes étapes avec différentes caractéristiques dans l'évolution du processus :

  1. Une étape de cas précurseurs du processus de récupération d'entreprises à partir des années 50, parmi lesquelles certaines existent encore aujourd'hui.

  2. Une étape de formation et de résistance aux premiers effets de la mise en œuvre du néolibéralisme dans les années 90.

  3. L'étape de crise autour de 2001, qui s'étend entre les années 2000 et 2004, avec un pic d'occupations et la constitution de l’identité des ERT en tant que processus différent à la fois des conflits syndicaux classiques comme du coopérativisme traditionnel.

  4. Une étape de consolidation (entre 2005 et 2015) sous les gouvernements de Néstor y Cristina Kirchner, dans un environnement macroéconomique favorable à la production, la croissance du marché interne et des politiques sociales qui ont permis la formation d'ERT, sans pour autant résoudre les problèmes de fond.

  5. Une étape de résistance sous le gouvernement de Mauricio Macri, marquée par des politiques visant à contenir ou à ralentir le processus et par une détérioration notable des conditions de la production autogérée (2016-2019).

  6. Une étape de baisse du nombre de récupérations sous le gouvernement d'Alberto Fernández (2020-2023), marquée par l'impact de la pandémie de Covid-19 et les signaux contradictoires envoyés par l'État, sans avancée dans la résolution des conditions nécessaires à la consolidation des ERT.

  7. L'expérience ultralibérale de La Libertad Avanza (à partir de décembre 2023), avec la destruction des politiques publiques et l'aggravation des conditions macroéconomiques, phase en cours qui est analysée dans le présent rapport.

Depuis les années 90, ce sont 555 entreprises qui ont été récupérées par les travailleur-se-s, parmi lesquelles 158 ont cessé de fonctionner. Entre 1991 et 2000, il y a eu 43 récupérations ; entre 2001 et 2005 : 174 ; entre 2006 et 2015 : 220 ; entre 2016 et 2019 : 75 ; entre 2020 et 2023 : 31 et en 2024-2025 : 1. Le mouvement de récupération a eu une période d'extension à partir de 2001, qui s'est accentuée sous les gouvernements Kirchner, puis poursuivie sous Macri avant de baisser brutalement à partir de 2020.


La précarisation et la paupérisation des travailleur-se-s

Les données ci-dessous sont issues des entretiens menés auprès d'un échantillon de 34 ERT, réparties dans différentes provinces : Buenos Aires, Ville autonome de Buenos Aires, Misiones, Chaco, Entre Ríos, Santa Fe, La Rioja, Mendoza, San Luis, Chubut et Terre de Feu dans différents secteurs d'activité : alimentation, textile, imprimerie, industrie de la viande, moyens de communication, métallurgie, papier, maintenance, logistique, transport, gastronomie et éducation secondaire et technique. Les entretiens ont porté principalement sur la situation productive, salariale, les conditions de travail, l'impact des augmentations de tarifs et la destruction de la politique publique et une série de questions ouvertes relatives à la situation économique, politique et social de l'activité et du pays en général.

L'analyse des données recueillies confirme les évolutions observées globalement et notamment un accroissement de la précarité et une paupérisation des travailleur-se-s

La baisse moyenne de la production est de l'ordre de 40 %, avec des pics pouvant atteindre 80/90 %. 44 % des ERT reconnaissent une diminution du nombre d'emplois. La perte est de l'ordre de 6,5 % du total des travailleurs/travailleuses des ERT de 2023. 62 % des ERT n'ont pas réussi à maintenir les salaires de leurs travailleur-se-s au niveau de l'inflation. La baisse des revenus de leurs travailleur-se-s a atteint en moyenne 40 %.

Le rapport évoque également les conséquences du cumul d'emplois, telles que la fatigue au travail, l'absentéisme, le manque de ponctualité et la perte d'engagement envers l'autogestion. Dans 74 % des ERT, certain-e-s travailleur-se-s ont dû chercher des emplois complémentaires pour maintenir leurs revenus, notamment grâce aux applications du capitalisme de plateforme. Cependant, cette situation concerne principalement les grands centres urbains. Andrés Ruggeri alerte sur une autre évolution : « Une chose que nous n'avions jamais vue auparavant était cette question de contraction économique face à la baisse des revenus et de la production. Ainsi, les travailleur-se-s ne partent pas, l'entreprise ne ferme pas, mais ils gagnent beaucoup moins ». Le plus souvent, leurs revenus couvrent leurs besoins, mais dans des conditions moins favorables qu'il y a deux ou trois ans. Face à cela, on assiste à l'apparition d'un phénomène de cumul d'emplois, qui n'est pas propre aux entreprises récupérées. Par ailleurs, depuis longtemps, le renouvellement générationnel des entreprises récupérées est très compliqué et il semble également difficile d'envisager un emploi stable pour les générations qui ont aujourd'hui moins de 30 ans. Il apparaît peu attrayant d'entrer dans une entreprise récupérée.

La baisse de la consommation, l'augmentation et la dollarisation des coûts, la perte de marchés au profit des importations, la fermeture d'entreprises de la même chaîne de valeur, l'augmentation des tarifs et la destruction quasi totale des politiques publiques destinées au travail autogéré (principalement au niveau national) sont les facteurs les plus souvent cités pour expliquer cette situation.

Bien que 54 % des ERT déclarent entretenir encore des liens avec la politique publique, il s'agit pour la plupart de programmes provinciaux ou municipaux, et pour une autre partie, du maintien dévalorisé des subventions individuelles ou des plans sociaux qui sont encore en vigueur.

Enfin, la quasi-totalité des programmes nationaux de soutien, d'assistance technique et de promotion du travail autogéré ont été supprimés par le gouvernement de Javier Milei. L'Institut national des associations et de l'économie sociale (INAES) a été en partie démantelé alors qu'il avait été grandement renforcé lors du précédent mandat présidentiel d'Alberto Fernández (2020-2023).

Le rapport conclut en affirmant « que le processus de récupérations d'entreprises par les travailleur-se-s en Argentine traverse actuellement une crise, que nous qualifions de crise multi causale ». Indépendamment des difficultés et des problèmes exposés, les auteur-e-s soulignent que « nous sommes encore loin de la fin de l'expérience des entreprises récupérées. Non seulement parce que, malgré toutes les difficultés, il existe encore quatre cents ERT et des milliers d'emplois autogérés, mais aussi parce que la transformation régressive du pays par l'ultralibéralisme semble également trouver ses limites en atteignant rapidement des niveaux de souffrance populaire rarement vus. Les entreprises récupérées et la création d'unités de production basées sur le travail autogéré ne sont pas une situation passagère et l'ont prouvé au cours de trois décennies d'existence, et tout indique qu'elles ont encore beaucoup à apporter à la riche histoire de la lutte de la
classe ouvrière argentine ».

Comme le signale la déclaration du Comité international de solidarité avec l'autogestion en Argentine : « cette expérience est menacée par le gouvernement d'extrême droite et ultra-libéral de Javier Milei, qui gouverne l'Argentine depuis décembre 2023. [….] En particulier, l'expérience des entreprises récupérées est soumise à la destruction économique, la chute de la production, la baisse de la consommation et l'agression des juges, des médias et l'intensification de la répression »5. Ce processus, connu comme le « mouvement contemporain le plus emblématique de l'autogestion du travail dans le monde », est fragilisé par différents paramètres. Les travailleur-se-s impliqué-e-s dans cette expérience font preuve d'une résistance héroïque mais ils/elles ont besoin de la solidarité internationale et leur avenir concerne également le mouvement social mondial.


Richard Neuville

Quelques articles rédigés sur le sujet par l'auteur

- « Argentine : Les défis récents des entreprises récupérées (2015-2021) », Association Autogestion, 19 Oct 2021 : https://autogestion.asso.fr/argentine-les-defis-recents-des-entreprises-recuperees/

- « Un processus continu de récupération d’entreprises en Argentine », Janvier 2017, Association Autogestion, 5 Janvier 2017, http://www.autogestion.asso.fr/?p=6604 & Alter Autogestion, 3 janvier 2017 : http://alterautogestion.blogspot.fr/2017/01/un-processus-continu-de-recuperation.html ; Autogestion : l’Encyclopédie internationale, Syllepse / Association pour l’autogestion, Tome 7, 2019, p.22-27.

- « Les entreprises récupérées menacées par la politique de Macri », Association autogestion, 7 Juillet 2016, http://www.autogestion.asso.fr/?p=6184 & Alter Autogestion,  6 juillet 2016 : http://alterautogestion.blogspot.fr/2016/07/les-entreprises-recuperees-menacees-par.html

- « Quand les entreprises récupérées s'organisent par branche professionnelle, l'exemple argentin de « Red Gráfica cooperativa », Association Autogestion, 11 décembre 2014 : http://www.autogestion.asso.fr/?p=4773 ; Alter Autogestion, 17 décembre 2014 : http://alterautogestion.blogspot.fr/2014/12/quand-les-entreprises-recuperees.html & « Red Gráfica Cooperativa, un réseau pour s’émanciper des lois du marché », Autogestion : l’Encyclopédie internationale, Syllepse / Association pour l’autogestion, Novembre 2015, p.185-188.

- "Récupérations d'entreprises en Argentine - Entretien avec Andrés Ruggeri", (Interview, traduction et annotations), Contre Temps, n°22 - Eté 2014, p.109-113 ; « Occuper, résister, produire », Autogestion : l’Encyclopédie internationale, Syllepse / Association pour l’autogestion, Novembre 2015, p.173-177 ; Alter Autogestion, 22 juillet 2014 : http://alterautogestion.blogspot.fr/2014/07/recuperation-dentreprises-en-argentine_22.html

- "Éléments saillants du IVe relevé des entreprises récupérées en Argentine", Mai 2014 ; Alter Autogestion, 10 mai 2014 : http://alterautogestion.blogspot.fr/2014/05/elements-saillants-du-ive-releve-des_10.html

- "Plus de 60 entreprises récupérées ces trois dernières années en Argentine", Rouge & Vert, n°378, Avril 2014, p.3-4 ; Association Autogestion, 28 avril 2014 : http://www.autogestion.asso.fr/?p=4227 & Alter Autogestion, 28 avril 2014 : http://alterautogestion.blogspot.fr/2014/04/plus-de-60-entreprises-recuperees-ces.html ; « Plus de 60 entreprises récupérées entre 2010 et 2013 », Autogestion : l’Encyclopédie internationale, Syllepse / Association pour l’autogestion, Novembre 2015, p.180-185.

- « Les entreprises récupérées par les travailleurs en Argentine », Dossier, Association Autogestion, 31 octobre 2012 : http://www.autogestion.asso.fr/?p=2071

- « Argentine : les entreprises récupérées se consolident ! », Rouge & Vert, n°318, Janvier 2011, p.13-16 ; Alter Autogestion, 3 janvier 2011 : http://alterautogestion.blogspot.fr/2011/01/argentine-les-entreprises-recuperees-se.html ; Repris sous le titre : « Consolidation des entreprises récupérées », Autogestion : l’encyclopédie internationale, Format numérique, Syllepse / Association pour l’autogestion, Novembre 2015, p.145-153.

- « Entreprises récupérées en Argentine - « Occuper - résister - produire », Coll. Lucien Collonges (Coord.), Autogestion hier, aujourd’hui, demain, Syllepse, avril 2010, p. 371-383. Repris sous le titre « Capitale mondiale des entreprises récupérées (La) », Autogestion : l’encyclopédie internationale, Format numérique, Syllepse / Association pour l’autogestion, Novembre 2015, p.131-145 ; Alter Autogestion, 8 janvier 2011 : http://alterautogestion.blogspot.fr/2011/01/les-entreprises-recuperees-en-argentine.html

- « Argentine : entreprises récupérées », Synthèse du deuxième rapport sur les entreprises récupérées par les travailleurs de l’Université publique de Buenos Aires », Rouge et Vert, n° Vert n°241, juin 2006, p14-16 ; Alter Autogestion, 19 mars 2009 : http://alterautogestion.blogspot.com/2009/03/argentine-entreprises-recuperees-2.html

 

Notes :

1 Rapport 2025 du programme Facultad abierta - Centre de documentation des entreprises récupérées

Faculté de Philosophie et de Lettres - Université de Buenos Aires

https://recuperadasdoc.com.ar/INFORMES/Informe%20ERT%202025%20Programa%20Facultad%20Abierta%20UBA.pdf Voir également les chiffres clés de ce rapport :

https://recuperadasdoc.com.ar/INFORMES/Datos%20principales%20informe%20ERT%202025.pdf

Traduction en français : https://autogestion.asso.fr/app/uploads/2025/10/Synthese-rapport-2025-ERT-Argentine_traduction_fr.pdf

2 Des articles de synthèse en français ont été rédigés par l'auteur de cet article sur les rapports publiés par le programme « Faculté ouverte » depuis 2005. Voir les liens ci-contre.

3 Agencia ANSOL, « Crisis multicausal: 3 empresas recuperadas y fuerte resistencia en la era Milei », Tiempo Argentino, 11 octobre de 2025 : https://www.tiempoar.com.ar/ta_article/3-empresas-recuperadas-milei/

4 Op.cit

5 « Appel à rejoindre le Comité international de solidarité avec l’autogestion en Argentine », Association Autogestion, 9 juillet 2025 : https://autogestion.asso.fr/appel-a-rejoindre-le-comite-international-de-solidarite-avec-lautogestion-en-argentine/

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire