Les éditions Syllepse publient ce mois-ci le livre d'Andrés Ruggeri "Occuper, résiter, produire" en français fin mars. Ce livre est paru en 2014 en Argentine. L'auteur, anthropologue argentin, est un des principaux connaisseurs du processus de récupération des entreprises par les travailleurs en Argentine, il a notamment coordonné les quatre enquêtes universitaires pluridisciplinaires. L'ouvrage est préfacé par Nils Solari (qui a assuré la traduction de l'ouvrage) et Richard Neuville qui connaissent bien l'auteur et qui participent au comité international de l'Economie des travailleur-se-s, qui tiendra sa prochaine rencontre mondiale en juillet 2015 au Venezuela. Une présentation de l'ouvrage en présence de l'auteur est organisé le 31 mars à Paris (voir ci-contre).
Bienvenu-e sur Alter Autogestion. Vous trouverez des références et des articles en français ou en castillan sur l'autogestion et l'Amérique Latine. Bonne visite !
jeudi 19 mars 2015
Message de solidarité de l'association pour l'autogestion avec VioMe
Solidarity
with the workers of VIOME / Solidarité avec les
travailleur-se-s de VIOME / Solidaridad con los-las trabajadores-as
de VIOME
The
signatories, members of the association for the self-management
(International committee of the economy of the workers - France)
express their total solidarity with the greeks workers of the company
VIOME (Thessalonic) in order for them to keep on their experience of
labor management. They specifically ask the Greek justice not to
question this self-management experience which protects jobs and
demonstrates that another economy is possible.
Greetings
internationalists,
Paris, March 18th
mercredi 18 mars 2015
Message de solidarité avec les travailleurs de Vio-Me
Solidarity
with the workers of VIOME from Aubenas (France) / Solidarité
avec les travailleur-se-s de
VIOME
à Aubenas (France)
Rassemblé-e-s
à Aubenas (Petite ville du Sud-Est de la France) ce mercredi 18 mars
pour la 4e fois en solidarité avec le peuple grec, les
participant-e-s adressent leur totale solidarité avec les
travailleur-se-s de l'entreprise VIOME (Thessalonique) afin
qu’ils/elles puissent poursuivre leur expérience de gestion
ouvrière. Ils/elles demandent expressément à la justice grecque de
ne pas remettre en cause une expérience autogestionnaire qui a
permis de préserver les emplois et de démontrer qu'une autre
économie est possible.
Salutations
autogestionnaires et internationalistes,
Aubenas,
le 18 mars
lundi 16 mars 2015
Solidarité internationale avec les travailleurs de VIOME devant la menace immédiate de la liquidation
Appel des travailleur-se-s de VIO-ME
Les travailleurs de VIOME à Thessalonique, en Grèce, se sont levés contre la pauvreté et le chômage. Ils ont entamé une longue lutte pour l'autogestion de l'usine et ce dans un contexte hostile. Cela fait deux ans qu'ils produisent et commercialisent des produits de nettoyage écologique dans l'usine occupée, ce qui leur garanti un revenu modeste pour leur famille. Ils ont travaillé dans des conditions d'égalité les uns par rapport aux autres, prenant les décisions collectivement en assemblée. Ce faisant, ils ont reçu une grande vague de solidarité en la Grèce mais aussi de l'étranger, convertissant leur lutte en une lutte emblématique pour la dignité humaine en Grèce en temps de crise.
samedi 7 mars 2015
Enjeux et défis de la Ve Rencontre internationale de l’Économie des travailleuses et des travailleurs
La
prochaine rencontre internationale biennale de
l’Économie des travailleuses et des travailleurs
se déroulera dans les locaux de
l’usine nationalisée VTELCA (Venezolana de Telecomunicaciones) à
Punto Fijo dans la péninsule
de Paraguaná au Venezuela du 22
au 26 juillet 2015 (Voir la convocation en castillan et en français
en pièce jointe). Elle revêtira un caractère particulier au regard
des expériences en cours et de la nature, bien qu'en crise, du
pouvoir dans ce pays. Ainsi, le comité d'organisation local est
notamment animé par le Comité national pour le contrôle ouvrier et
le Front national de lutte de la classe ouvrière, ainsi que par des
travailleur-se-s engagé-e-s dans les expériences concrètes de
contrôle ouvrier ou de cogestion, bien distinctes de celles des
entreprises récupérées argentines, brésiliennes, uruguayennes ou
européennes, autonomes des états. Ce sera donc l'occasion de
revisiter les concepts d'autogestion,
de gestion ouvrière, de cogestion, de contrôle ouvrier, de
coopérativisme, d'entreprises de production sociale (spécifiques au
Venezuela) à partir de la praxis, une confrontation indispensable
entre la théorie et la pratique dans la perspective d'une
actualisation de ces débats. Tout comme la relation dialectique et
la confrontation entre pouvoir étatique et autonomie du mouvement
populaire qui devrait être au cœur des débats.
lundi 23 février 2015
Evolutions des récupérations d'entreprises par les travailleur-se-s en Amérique latine
Assemblée
générale du 14 février 2015
Intervention
de Richard Neuville
Débat :
Amérique latine et rencontres de l’économie des travailleur-se-s
*
Evolutions en cours au niveau des récupérations d’entreprises par
les travailleurs en Argentine, au Brésil et en Uruguay.
*
Bilan des rencontres européenne, sud-américaine et nord-centre
américaine de l’économie des travailleurs tenues en 2014 et
perspectives pour la rencontre internationale biennale à Punto Fijo
en juillet 2015.
Brève
introduction au débat :
Au
cours de l'année 2014, nous avons publié plusieurs articles sur les
évolutions en cours en termes de récupérations d'entreprises en
Amérique du Sud et les rencontres de l'économie des
travailleur-e-s.
Pour
rappel, on définit une entreprise récupérée par les travailleurs
(ERT), comme « un processus social et économique qui
présuppose l'existence d'une entreprise antérieure, qui
fonctionnait sous le modèle d'une entreprise capitaliste
traditionnelle, dont le processus de faillite, de fermeture ou sa
non-viabilité, a conduit les travailleurs à la lutte pour sa mise
fonctionnement sous des formes autogestionnaires » (Ruggeri :
2005).
Il
ne s'agit pas ici de dresser une présentation exhaustive des
processus mais d'en dégager les éléments saillants. Des liens
renvoyés à des articles plus développés sont indiqués.
jeudi 19 février 2015
mardi 17 février 2015
« Le soleil est de retour en Grèce, un soleil d'espoir »
Par Richard Neuville
La victoire de Syriza, saluée dans toute l'Europe et au-delà, a eu
une résonance toute particulière dans l’État espagnol. Tout un symbole,
la présence de Pablo Iglesias, aux cotés d’Alexis Tsipras, lors du
meeting de clôture de la campagne le 22 janvier à Athènes, ou celles
moins médiatisées de Cayo Laro, leader d’Izquierda Unida et d’Ada Colau,
candidate de Guanyem à la mairie de Barcelone1. La veille, le Chef de
gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, avait également effectué le
déplacement à Athènes pour soutenir Antoni Samaras, 1er Ministre grec
sortant. La classe politique et les hors « caste » de l’État espagnol se
seront donc engagés pleinement dans la campagne électorale grecque, à
l'exception du Psoe, qui pour des raisons évidentes, ne pouvait
parrainer l'effondrement du Pasok. C’était bien la perspective des
élections générales à la fin de l’année dans l’État espagnol qui étaient
en point de mire.
dimanche 15 février 2015
ABC Coop : une expérience de gestion ouvrière sous le signe de la lutte des classes
Bus d'ABC Coop - Colonia del Sacramento |
Par Richard Neuville
La
ville de Colonia del Sacramento est surtout connue pour la richesse
de son patrimoine historique, qui lui a permis d'être classée au
patrimoine mondial de l'UNESCO en 1995. Elle fut fondée en 1680 par
les portugais et appartint successivement au Portugal, à l'Espagne
et au Brésil avant de devenir le chef-lieu de département de
Colonia lors de l'indépendance de l'Uruguay en 1825. Plus ancienne
ville de l'Uruguay, elle a la particularité d'être située au
sud-ouest du pays, sur la rive septentrionale du Rio de la Plata en
face de Buenos Aires, à une heure de traversée en car-ferry. Outre
son caractère touristique dû à son charme architectural et
urbanistique, elle est également une ville de transit entre Buenos
Aires et Montevideo. Au hasard des déambulations dans le
centre-ville, l'oeil du visiteur ne manque pas d'être interpellé
par la vision d'autobus rouge et noir ornés d’énormes
inscriptions latérales « GESTIÓN OBRERA » desservant la
ligne qui relie le centre historique et le quartier Real San Carlosi.
dimanche 18 janvier 2015
Luttes écologiques citoyennes en Argentine et en Amérique latine
RÉUNION PUBLIQUE
VENDREDI 23 JANVIER
SAINT ETIENNE DE BOULOGNE
À 20h - Salle polyvalente
SAINT ETIENNE DE BOULOGNE
À 20h - Salle polyvalente
LUTTES ÉCOLOGIQUES CITOYENNES
contre le gaz de schiste et contre les différentes formes d’extractivisme en Argentine et en Amérique latine
contre le gaz de schiste et contre les différentes formes d’extractivisme en Argentine et en Amérique latine
Conférence-débat sur l'Amérique latine avec Emilio Taddei
Le Grand Café
Français
Boulevard
Gambetta - Aubenas
"Amérique
latine :
Avancées, limites et
nouveaux défis des processus en cours "
mercredi 17 décembre 2014
Quand les entreprises récupérées s'organisent par branche professionnelle, l'exemple argentin de « Red Gráfica cooperativa »
Par Richard Neuville
Dès 2001, les entreprises récupérées par les travailleur-se-s (ERT) en Argentine ont ressenti le besoin de se fédérer au sein d'organisations spécifiques. A cela au moins deux raisons, elles n'étaient pas ou peu soutenues par les organisations syndicales (à l'exception de l'Union ouvrière métallurgique de Quilmes et, plus tardivement, la fédération de l'imprimerie de Buenos Aires) et elles ne se sentaient pas représentées par le mouvement coopératif traditionnel. Elles devaient donc se doter d'une forme de représentation susceptible d'être un interlocuteur crédible face aux pouvoirs publics mais également pour développer des liens organiques entre elles. A l'époque, le Mouvement national des entreprises récupérées (MNER) joua un rôle prépondérant dans la transmission d'expériences et la solidarité avec les nouvelles coopératives, ce qui leur a permis d'acquérir une plus grande visibilité sociale, politique et médiatique. Entre 2002 et 2004, l'importante vague de récupération d'entreprises par les travailleur-se-s en a largement bénéficié et son intervention a été dans bien des cas décisive.
Dès 2001, les entreprises récupérées par les travailleur-se-s (ERT) en Argentine ont ressenti le besoin de se fédérer au sein d'organisations spécifiques. A cela au moins deux raisons, elles n'étaient pas ou peu soutenues par les organisations syndicales (à l'exception de l'Union ouvrière métallurgique de Quilmes et, plus tardivement, la fédération de l'imprimerie de Buenos Aires) et elles ne se sentaient pas représentées par le mouvement coopératif traditionnel. Elles devaient donc se doter d'une forme de représentation susceptible d'être un interlocuteur crédible face aux pouvoirs publics mais également pour développer des liens organiques entre elles. A l'époque, le Mouvement national des entreprises récupérées (MNER) joua un rôle prépondérant dans la transmission d'expériences et la solidarité avec les nouvelles coopératives, ce qui leur a permis d'acquérir une plus grande visibilité sociale, politique et médiatique. Entre 2002 et 2004, l'importante vague de récupération d'entreprises par les travailleur-se-s en a largement bénéficié et son intervention a été dans bien des cas décisive.
jeudi 20 novembre 2014
Film et débat sur l’expérience Cecosesola (Venezuela)
Parmi les 20 films présentés dans le cadre de « Sortir du Cadre », 12ème édition du Festival de cinéma d’Attac, qui se déroulera du 18 au 23 novembre 2014, l’Association Autogestion participera au débat qui fera suite à la projection du film « L’expérience Cecosesola ».
Samedi 22 novembre à 20h30
Cinéma la Clef – 21, rue de la clef – Paris 5°
Projection du film « L’expérience Cecosesola » précédée du court-métrage « Rosie » et suivie d’un débat :
« J’aime l’entreprise… quand elle est autogérée ! » Tarif unique : 6,50 €, Carte 5 séances : 22,50 €
Projection du film « L’expérience Cecosesola » précédée du court-métrage « Rosie » et suivie d’un débat :
« J’aime l’entreprise… quand elle est autogérée ! » Tarif unique : 6,50 €, Carte 5 séances : 22,50 €
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