M. Colloghan

mercredi 30 avril 2014

Solidarité internationale avec les travailleurs de Bauen

En vísperas del " Día Internacional del Trabajador" 

" INVITAMOS HOY MIÉRCOLES 30/04 "
Acto de solidaridad internacional con trabajadores de Empresas Recuperadas de América y Europa por teleconferencia charlaremos con los compañeros/as referentes de nuestra lucha en otros países. no se lo pierdan.

A la veille du "Jour internationale des travailleurs"
Invitation Mercredi 30 avril
Acte de solidarité internationale avec les travailleurs des entreprises récupérées d'Amérique et d'Europe par téléconférence. Nous parlerons avec des camarades référents de notre lutte dans d'autres pays.

lundi 28 avril 2014

Plus de 60 entreprises récupérées ces trois dernières années en Argentine


Par Richard Neuville

La quatrième enquête nationale sur les entreprises récupérées par les travailleurs (ERT) réalisée par le programme « Faculté ouverte » de l’université de Buenos Aires confirme que le mouvement argentin des entreprises récupérées s’inscrit dans la durée. Depuis 2001, plus de 300 entreprises en faillite ou abandonnées par leurs propriétaires ont été reconverties par leurs ancien-ne-s travailleur-se-s et parmi elles, 60 l’ont été sur les trois dernières années. Si l’incertitude juridique autour de ces processus reste forte, il apparait que la voie de la récupération par les salariés reste une option valide de plus en plus soutenue par les syndicats.

Comme le déclarait José Abellí en 2009, le phénomène de récupération d’entreprises par les travailleurs est aujourd’hui bien ancré dans la classe ouvrière argentine : « Aujourd’hui, quel que soit l’endroit dans le pays, lorsqu’une entreprise ferme, les travailleurs brandissent le drapeau de l’autogestion. C’est le grand acquis de la lutte de la classe ouvrière argentine »[1]. Il n’est donc pas qu’un lointain souvenir de la crise de 2001 comme le confirmait également Andrés Ruggeri en 2010 « les entreprises récupérées par les travailleurs, non seulement, n’ont pas disparu mais elles se sont converties en une option que les travailleurs reconnaissent comme valide, malgré toutes les difficultés, plutôt que de se résigner à la fermeture des entreprises »[2].


jeudi 24 avril 2014

Chili. Le gouvernement Bachelet, le néolibéralisme et les alternatives critiques. Analyses et entretiens «en bas», à gauche



 Franck Gaudichaud Publié par Alencontre le 18 - avril - 2014Par Franck Gaudichaud               
                  
Depuis des mois, l’affaire semblait entendue: Michelle Bachelet serait la prochaine présidente de la République, initiant ainsi un second mandat après quatre années du gouvernement de Sebastián Piñera, entrepreneur multimillionnaire, regroupant derrière lui droite libérale et ex-partisans du dictateur Pinochet au sein de l’Alliance pour le Chili. Face à Evelyn Matthei (droite – 37,8% des voix), la socialiste Michelle Bachelet a obtenu, en décembre dernier, plus de 62,2% des voix [1] et elle est ainsi depuis mars 2014 la nouvelle présidente du pays. Cette nette victoire électorale a validé les résultats des primaires et du premier tour, pour celle qui était annoncée par tous les sondages comme la dirigeante la plus populaire de ce nouveau cycle politique institutionnel. De plus, les élections parlementaires lui ont offert une confortable majorité au sein des deux chambres du congrès, bien que limitée en partie par le système des majorités qualifiées, hérité de la Dictature et de la Constitution autoritaire de 1980, toujours en place, à plus de 20 ans de la sortie du régime militaire…
            

mardi 22 avril 2014

Forum migrants Maghreb-Machrek : Appel de Monastir

 Sous le cri «  Nos enfants où sont-ils ? »  la 3 ème édition du Forum migrants Maghreb-Machrek a été inaugurée les 18, 19 et 20 avril 2014 à Monastir.

Ce cri résume à lui seul  la détresse des familles face à l’un des grands drames  des temps modernes, celui de la disparition de milliers de jeunes  dans la méditerranée et dans le désert. La méditerranée l’un des berceaux de la civilisation mondiale s’est transformée en plein 21 ème siècle et sous nos yeux en un gigantesque cimetière marin. Cette hémorragie humaine n’est pas le fait du hasard. Elle est la résultante des politiques migratoires menées par l’Europe avec la complicité des Etats et des gouvernements  du sud de la méditerranée. Une politique sécuritaire inhumaine qui a érigé des murs visibles et invisibles au lieu de construire des ponts entre les peuples des deux rives de la méditerranée.

samedi 19 avril 2014

Campagne sur les gaz et huiles de schiste en Argentine

France – Argentine, terres de schiste ?
Présentation de la tournée européenne

Les Amis de la Terre France organisent du 13 au 31 mai 2014 une tournée européenne pour présenter leur nouveau documentaire et leur nouveau rapport sur la résistance au développement des gaz et huiles de schiste en Argentine. Cette tournée sera aussi l'occasion d'activités de plaidoyer et d'échanges d'expériences entre les militants argentins et européens (France, Pays-Bas, Pologne, République Tchèque, Hongrie, Espagne).

Le documentaire Terres de schiste, produit par les Amis de la Terre France, a été réalisé par Grégory Lassalle. Il témoigne de la nouvelle ruée vers les hydrocarbures non conventionnels, à Neuquén, en Patagonie argentine, et des résistances citoyennes à ces projets menés par différentes multinationales, telles que Total, Chevron et Apache. Les premiers impacts sociaux et environnementaux sont déjà visibles : accaparement de terres de communautés Mapuche, puits au sein d'une aire naturelle protégée, absence de consultation des populations et répression etc.

mercredi 9 avril 2014

3e Foire à l’autogestion à Montreuil

La crise économique et financière qui ébranle le monde est aussi une crise de civilisation, face à laquelle les réponses habituelles, néolibérales comme étatistes, sont impuissantes. L’autogestion peut constituer une alternative. Comme chaque année depuis 2012, elle sera au centre d’un événement festif et populaire le week-end des 28 et 29 juin : la Foire à l’autogestion.

Cultura en defensa de Bauen


En solidaridad con la lucha de los trabajadores del hotel BAUEN, se realizará el 15 y 16 de abril la Feria del Libro Social y Político en el edificio del centro porteño autogestionado desde hace más de 11 años. 
En ese marco, la editorial Arturo Peña Lillo y Ediciones Continente lanzarán los tres primeros libros de la Biblioteca Economía de los Trabajadores, una colección producida íntegramente en empresas recuperadas y cooperativas.Los libros que se presentan analizan el proceso de autogestión conocido como empresas recuperadas por sus trabajadores en Argentina y en otros países de América Latina y el mundo, junto con otros movimientos ligados al cooperativismo y a la relación entre la crisis global, el trabajo informal y precario y las luchas actuales de la clase trabajadora. Dos de los libros son  compilaciones de trabajos presentados al Encuentro Internacional “La Economía de los Trabajadores” y sus autores provienen de Argentina, Brasil, México, Uruguay, España, Sudáfrica, Cuba, Colombia y Puerto Rico. El restante condensa 12 años de investigación y trabajo con empresas recuperadas de su autor, Andrés Ruggeri, director del Programa Facultad Abierta de la UBA.
Títulos: 

samedi 5 avril 2014

Mobilisation internationale de solidarité avec les travailleurs de Bauen les 15 et 16 avril 2014



Les travailleurs de l'entreprise récupérée de l’Hôtel Bauen ont reçu un nouvel avis d'expulsion ces derniers jours. L'Hôtel Bauen est l'une des entreprises récupérées les plus emblématiques d'Argentine, avec 130 travailleurs qui le vendredi 21 Mars ont fêté leur 11 ans d'autogestion. Or le jour même de cet anniversaire, ils ont reçu l'avis d'expulsion du juge Paula Hualde.


Cette étape est la dernière de la procédure judiciaire car tous les recours possibles sont épuisés. Les travailleurs, appuyés par les organisations et les mouvements qui les soutiennent, appellent donc à résister à l'expulsion pour pouvoir ouvrir une instance de négociations qui conduise à une solution politique définitive en faveur du contrôle ouvrier de l'hôtel. En effet, les anciens patrons ont construit l'hôtel avec un prêt de l'Etat argentin, consenti par la dictature militaire. Ils n'en ont jamais remboursé une seule traite. L'Etat argentin doit aujourd'hui effacer cette dette et transférer la propriété de l'hôtel aux travailleurs.

samedi 29 mars 2014

Succès pour la conférence de Raoul-Marc Jennar sur le Grand Marché Transatlantique / TAFTA à Villeneuve de Berg (Ardèche)

Près de 400 participant-e-s ont assisté à la conférence de Raoul-Marc Jennar sur le Grand Marché Transatlantique / TAFTA à Villeneuve de Berg. 

Cette soirée était organisée par le collectif 07 Stop TAFTA, auquel appartiennent le Collectif 07 Stop au gaz de schiste, les faucheurs volontaires, la FRAPPNA 07, le collectif Oui à la transition écologique, la Confédération paysanne, la FSU 0è, Solidaires 07/26, EELV, Ensemble 07 (les Alternatifs, la FASE et la Gauche anticapitaliste), le PCFet le PG 07.

Négociations d'un accord de libre-échange entre l'Union européenne et le Mercosur

Déclaration de la Coordination continentale des mouvements sociaux de l’ALBA – Section Argentine

L’Union européenne et le Mercosur négocient en secret un traité de libre-échange

Avant la nouvelle réunion des équipes de négociateurs

Les mouvements populaires s’opposent au traité de libéralisation commerciale

Face au projet de marché, nous réaffirmons l’ « intégration » à partir des peuples

En novembre 2005, la résistance et la mobilisation des mouvements populaires de « Notre Amérique » (Nuestra América) réussirent à enterrer l’ALCA. Les dirigeants et les peuples latino-américains repoussèrent le diktat de l’Empire consistant à nous soumettre à un espace de « libre-échange » dans les Amériques. Les conséquences ruineuses pour les secteurs populaires de ce « libre-échange » restent aujourd’hui évidentes avec la dégradation des conditions de vie des peuples dans les pays qui signèrent ces traités avec les Etats-Unis.

mercredi 19 mars 2014

Venezuela “El debate hoy es cómo frenar la violenta ofensiva de la derecha neoliberal”

Entrevista al politólogo Franck Gaudichaud

Revista La Llamarada

Venezuela se debate entre los intentos desestabilizadores de la derecha, los límites propios del proceso bolivariano y la posibilidad de que sea la clase trabajadora y el movimiento popular los que hagan avanzar un proyecto no exento de tensiones y contradicciones.
Entrevista a Franck Gaudichaud, miembro del equipo editorial de Rebelión.org, doctor en Ciencia Política y autor de varios libros sobre América Latina, con una investigación -dirigida por Michael Löwy- sobre Poder Popular y Cordones Industriales bajo el gobierno de Allende en Chile (1970 -1973).

¿Cómo caracterizas la situación actual en Venezuela? ¿Qué es lo que se dirime allí?
Franck Gaudichaud: Como punto de partida, hay que reconocer que estamos en medio de una tremenda guerra mediática global en contra del proceso bolivariano. Por eso es fundamental crear espacios de contrainformación. Para comenzar, frente a tanta desinformación, hay que volver a subrayar que el proceso bolivariano es un proceso de largo plazo de amplias conquistas sociales (salud, educación, reducción de la desigualad), democratización (nueva Constitución), de creciente empoderamiento e inclusión política de las clases populares, en una relación muy tensa con el líder carismático que ha sido Chávez. También que este proceso ha sido clave en la constitución de nuevas soberanías nacional-populares y en la creación del ALBA, UNASUR y CELAC. Así que un importante retroceso en Venezuela y el regreso del neoliberalismo en ese país tendrían importantes e inmediatos efectos colaterales en toda la región. Todo esto parece obvio, pero es indispensable subrayar lo esencial y las relaciones de fuerzas geopolíticas en momentos en que los medios de comunicación dominantes -y la oposición venezolana- hablan de “dictadura castro-comunista” y de “genocidio en Venezuela…

dimanche 9 mars 2014

Nouvelle offensive de la droite extrême au Venezuela

Par Richard Neuville

Un an après la mort d’Hugo Chávez, la situation politique reste fortement polarisée au Venezuela. Dans un contexte économique très tendu, l’absence de remèdes aux problèmes d’insécurité et de corruption continue de peser sur la société. Malgré une légitimé démocratique incontestable, le gouvernement renonce à engager un approfondissement du processus et s’expose ainsi aux offensives de la droite.

C’est le cas depuis le 12 février, le gouvernement bolivarien est confronté à une nouvelle tentative de déstabilisation politique, dirigée par un secteur radical de l’opposition, le parti Volonté populaire, étroitement lié au Tea Party, à l’opposition colombienne et à des groupes paramilitaires en relation avec Alvaro Uribe (ancien président de la Colombie).