M. Colloghan
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vendredi 29 juin 2012

Foire à l’autogestion 2012 : c'était une première !

Communiqué

La 1re Foire à l’autogestion, tenue à Paris et à Montreuil du 22 au 24 juin 2012, a été un succès.

L’événement, soutenu par 65 structures (syndicats, coopératives, associations et organisations politiques) a attiré 1 300 personnes au total, malgré la météo exécrable du dimanche.

samedi 9 juin 2012

De l’économie sociale à l’économie sociale et solidaire

en passant par l’économie alternative et solidaire : modeste contribution à une histoire…

Par Jean-Pierre Hardy

L’expression « économie sociale et solidaire » (ESS) s’est imposée et l’objet s’est institutionnalisé (chambre régionale de l’économie sociale et solidaire). Il est devenu une véritable doxa que l’économie sociale et solidaire soit dans la continuité de l’historique économie sociale, conséquence d’une modernisation du vocabulaire et non d’une mutation de l’objet. Et pourtant, certaines «notabilités associatives» se réclament de l’ESS, sans savoir d’où vient le « S » supplémentaire et en ignorant que ce dernier les remettait à l’origine fortement en cause…

mardi 1 mai 2012

Une coalition d’ONG et d’associations appelle les Etats membres à enterrer les gaz de schiste

Paris, le 25 avril 2012 –
Une coalition de 40 ONG et associations interpelle aujourd’hui le Parlement Européen à propos du développement à grande ampleur des gaz et huiles de schiste, des sables bitumineux et des gaz de houille par les Etats membres, ainsi que du recours à la fracturation hydraulique. D’une seule voix, nous clamons haut et fort notre opposition totale à l’ensemble de ces projets aux conséquences environnementales et sanitaires considérables, aussi bien sur le territoire européen qu’ailleurs dans le monde.

dimanche 12 février 2012

Quand des métallos deviennent propriétaires de leur usine

Par Nolwenn Weiler
(6 février 2012)

Les aciéries de Ploërmel, dans le sud de la Bretagne, font beaucoup parler d’elles. Lâchées par les actionnaires, elles ont été reprises en coopérative par les métallos en 2005. Les bénéfices de l’entreprise, spécialisée dans la production de pièces ferroviaires, vont croissant. Les aciéries embauchent et les conditions de travail se sont améliorées. Comme quoi, les salariés ne sont pas des patrons comme les autres.
Photo : Laurent Guizard

mercredi 8 février 2012

Gaz de schiste : Une lutte citoyenne exemplaire en Ardèche méridionale

Par Richard Neuville


Fin décembre 2010, quand des écologistes révèlent dans la presse locale que les services du ministère de l’Ecologie et de l’Energie ont octroyé neuf mois plus tôt, dans la plus grande discrétion, des permis exclusifs d’exploration et d’extraction des gaz de schiste à des compagnies extractives sur le territoire national, l’émoi est à son comble en Ardèche méridionale. Des contreforts des Cévennes au Bas-Vivarais, la mobilisation va atteindre un niveau de contestation inégalé tout au long de l’année 2011 et le territoire ardéchois devenir le fer de lance de ce combat en France, jusqu’à acquérir une résonnance internationale du Québec en Pologne. Quels ont été les facteurs déclencheurs de cette mobilisation ? Les préoccupations et les intérêts étaient sans aucun doute divers mais indubitablement les modalités d’organisation pour mener cette lutte de résistance ont été déterminantes. Nous relaterons ici les aspects autogestionnaires relatifs au fonctionnement du collectif, qui a su – à bien des égards - mutualiser et fédérer démocratiquement les différents acteurs citoyens, associatifs, syndicaux et politiques, sans qu’à aucun moment ne s’instaure une quelconque hiérarchie.

lundi 23 janvier 2012

Soutien aux salarié-e-s de SeaFrance

Nous publions ci-dessous le communiqué de soutien des Alternatifs * aux salarié-e-s de SeaFrance.


Pour éviter la liquidation de la compagnie SeaFrance et la perte de leur 880 emplois, les salarié-es de cette entreprise avec leur section syndicale CFDT maritime Nord ont constitué une SCOP candidate à la reprise de l'activité. L'élément clé de ce plan était le transfert des navires à la SCOP, transfert qui aurait permis à la nouvelle entité de se refinancer pour poursuivre l'activité.

Le Tribunal de commerce en a décidé autrement et a prononcé la liquidation de l'entreprise le 9 janvier 2012, mettant en péril l'emploi de ses 880 salarié-es. Les Alternatifs dénoncent cette décision de la part d'une juridiction qui fait passer l'intérêt des créanciers avant celui des travailleurs.

samedi 7 janvier 2012

Sea France : Dans l’air du temps

De Pierre Zarka*

A l’heure où ces lignes ont écrites, il est encore difficile de dire ce que sera l’issue du mouvement des salariés de Sea-France. Je souhaite évidemment, qu’ils réussissent à faire vivre leur projet. D’abord parce que c’est le leur. Ensuite parce qu’il participe à préciser les enjeux de notre temps. Sans être dupe de la manœuvre de Sarkozy, le simple fait que pour manœuvrer, il doive déclarer donner satisfaction à la tentative de mise en coopérative est en soi un fait. Ce fait dit à quel point l’aspiration à la maîtrise de son outil de travail et de son sort est dans l’air du temps.

dimanche 11 décembre 2011

Autogestion, reprises, coopératives

Par Evelyne Perrin* 
Des luttes importantes, mais qui ne posent pas la question de la propriété de l’entreprise, malgré des tentatives de contrôle ouvrier


Ces dernières années ont vu la France subir un véritable tsunami industriel. La destruction des emplois industriels, qui n’est pas nouvelle, continue et s’amplifie avec la crise financière de 2008 et ses conséquences sur l’économie réelle. Comme Guillaume Duval le souligne dans Alternatives économiques de janvier 2010, 269 000 emplois ont été supprimés dans l’industrie entre début 2008 et fin 2009, soit une baisse de 7,7 % sur des effectifs pourtant déjà fortement comprimés au cours des années précédentes ; ceci alors même que les suppressions d’emploi des intérimaires travaillant dans l’industrie ont concerné 121 000 personnes.

mercredi 30 novembre 2011

Projection-débat "MERCERON SCOP SA"

Les rendez-vous du documentaire engagé
Politis et l’association Voir&Agir présentent

Mercredi 7 décembre à 20h
au Centre Culturel/Cinéma de La Clef
21 rue de la Clef 75005 PARIS
M° Censier-Daubenton
 
MERCERON SCOP SA
Un film de Gabrielle GERLL et Romain LARDOT
2011, 71 mn

lundi 28 novembre 2011

samedi 19 novembre 2011

Fralib, SeaFrance : avons-nous besoin des patrons ?

Communiqué des Alternatifs du 17 novembre 2011

Deux décisions de justice viennent de contrecarrer les plans patronaux de liquidation ou de démantèlement d'entreprises, élargissant ainsi dans les faits les possibilités de mobilisation des salariéEs.

lundi 1 novembre 2010

Ceralep : Quand les travailleurs refusent le diktat des actionnaires !

Nous publions successivement cinq courts articles (encadrés) rédigés par Richard Neuville, parus dans le livre "Autogestion, hier, aujourd'hui, demain", coordonné par le collectif Lucien Collonges, éditions Syllepse, mai 2010, 703p.

Richard Neuville *
L’histoire de l’entreprise Ceralep débute à Saint-Vallier (Drôme) en 1921. Elle se conjugue avec celle du capitalisme industriel et financier. Possédant un savoir-faire dans un secteur stratégique, l’entreprise est rachetée successivement par des groupes français, européens puis américain. Au gré des restructurations, l’effectif passe de 500 salariés dans les années 70 à 150 en 1990. En janvier 2004, comme des milliers d’autres ces dernières années, elle est mise en liquidation pour ne pas avoir distribué suffisamment de dividendes à ses actionnaires. Mais cette fois-ci, l’entreprise ne fermera pas. Très déterminés, les travailleurs engagent la lutte pour conserver leur emploi et poursuivre la production sous la forme coopérative.

Ceralep fabrique des isolants en céramique essentiels pour le transport et la distribution électrique. Pour résister à la concurrence japonaise, le secteur s’est d’abord restructuré dans les années 70 sous l’impulsion des principales entreprises nationales (Ceraver, Merlin Gerin, Alstom Atlantique), puis de grands groupes européens comme l’autrichien CERAM, qui est lui-même acquis en 2000 par PPC Insolators, détenu par des fonds de pension américains. En moins de trois ans, l’entreprise est poussée au dépôt de bilan. Les actionnaires du groupe estimant l’entreprise insuffisamment rentable déposent le bilan en septembre 2003 et licencient 57 personnes. Pourtant l’entreprise possède un solide carnet de commandes et produit pour 130 clients et non des moindres (EDF, SNCF, AREVA, SAGEM…). Malgré cela, la société est mise en liquidation le 31 janvier 2004 et l’administrateur ne déploie pas beaucoup d’énergie pour retrouver un repreneur. Le tribunal de commerce de Romans refuse même un projet de reprise pour un euro symbolique.

mardi 16 février 2010

SOUTIEN AUX SALARIES DE PHILIPS à DREUX


Les salariéEs de Philips à Dreux mènent une lutte sans relâche depuis de nombreuses semaines, contre la direction qui a décidé de les sacrifier pour toujours plus de profit.
Pourtant l’usine est rentable : Philips a ainsi dégagé au niveau du groupe, 176 millions d’euros au deuxième trimestre 2009. Mais les patrons veulent fermer l’usine, jeter les salariéEs à la rue ou les envoyer en Hongrie avec un salaire mensuel de moins de 500 € pour pouvoir empocher de nouveaux bénéfices ! Ces patrons, comme le rappelle les Phillips utilisent des méthodes de voyous.

mardi 26 janvier 2010

A l’usine Philips de Dreux, les salariés expérimentent l’autogestion

Sophie Chapelle
Agence d'informations sur les luttes environnementales et sociales BASTA !
Menaces à la bombonne de gaz, occupations d’usines, séquestrations de patrons : c’est par la radicalisation des actions que les New Fabris, Molex, Conti ou Michelin ont fait connaître leurs revendications.


Début janvier, les salariés de l’entreprise Philips EGP de Dreux ont choisi de placer l’imagination au pouvoir : alors que leur usine risque de fermer, ils mettent en place pendant dix jours un contrôle ouvrier sur la production. Rencontre avec des salariés qui ont testé cette nouvelle manière de lutter contre les plans sociaux et les délocalisations.
Un homme plutôt baraqué en blouson de cuir vient de franchir la porte du Terminus Bar, à la gare de Dreux (Eure-et-Loir). « Manu ». Le ton est assuré, la poignée de main franche. « Vous venez un peu tard pour voir le contrôle ouvrier, c’est suspendu depuis le 15 janvier. Mais la lutte continue ». « Manu », c’est Manu Georget, le délégué syndical CGT de l’entreprise Philips EGP Dreux. Cela fait dix ans qu’il travaille sur ce site industriel, « dix ans de luttes syndicales », rappelle t-il. Philips EGP Dreux est située dans la zone industrielle des Châtelets. Une zone sinistrée par les plans sociaux successifs. « Renault aujourd’hui est fini, Valeo est fermé. La métallurgie qui était très puissante dans le département a vécu 20 ans », déplore Manu.

vendredi 22 janvier 2010

Philips EGP Dreux : De la défense de l'emploi à l'auto-organisation

Benoît Borrits *
L'histoire, les faits
En 2000, Philips employait 4 000 personnes sur les trois sites télévision de l’Eure-et-Loir et 1 200 sur le site éclairage. Il ne reste plus aujourd’hui que 217 emplois à Dreux et 500 sur le site éclairage de Chartres. Le 22 octobre 2009, la direction annonce au Comité Central d'Entreprise la fermeture du site EGP de Dreux fabriquant des téléviseurs. Cette annonce n'est guère surprenante pour les salariés dans la mesure où elle fait suite à un précédent plan de licenciement de 278 personnes en mars 2008. Ce premier plan de licenciement a déclenché une grève de presque trois mois. À cette occasion, la direction de Philips avait fait preuve d'une dureté dans le conflit, n'hésitant pas à assigner en justice les délégués syndicaux et faire appel aux forces de l'ordre. De même, alors que les salariés gagneront aux Prudhommes le paiement des jours de grève, la direction obtiendra de ne pas s'exécuter au travers d'un jugement de référé condamnant les travailleurs à payer 9 000 € de dommages et intérêts ! Avec des mises à pied, certains ne recevront donc aucun traitement pendant huit mois ! Au final, en 2008, le plan social sera entériné notamment approuvé par les syndicats CGC et FO et à l'exception notable de la CGT.

lundi 18 janvier 2010

La SCOP CERALEP de St Vallier (Drôme)


Du combat syndical à l'appropriation de l'outil de travail.
Nous étions 6 militant-e-s des Alternatifs à visiter ce lundi 4 janvier la société CERALEP à St Vallier dans la Drôme. Cette entreprise fabrique des isolants électriques pour des courants à très haute tension (3500-4000 volts). Elle a été reprise en SCOP par ses salariés en avril 2004 et présente, outre des performances économiques enviables, de réelles avancées en termes d'autogestion et d'appropriation par les travailleurs de leur outil de travail.