Par Richard Neuville
Un an après la mort d’Hugo Chávez, la situation
politique reste fortement polarisée au Venezuela. Dans un contexte économique
très tendu, l’absence de remèdes aux problèmes d’insécurité et de corruption continue
de peser sur la société. Malgré une légitimé démocratique incontestable, le
gouvernement renonce à engager un approfondissement du processus et s’expose
ainsi aux offensives de la droite.
C’est le cas depuis le 12 février, le gouvernement
bolivarien est confronté à une nouvelle tentative de déstabilisation politique,
dirigée par un secteur radical de l’opposition, le parti
Volonté populaire, étroitement lié au Tea Party, à l’opposition colombienne et à
des groupes paramilitaires en relation avec Alvaro Uribe (ancien président de
la Colombie).