M. Colloghan
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lundi 9 avril 2012

CAPITALISME à L’AGONIE - QUEL AVENIR POUR HOMO SAPIENS ?

Sortie du livre de Gilbert DALGALIAN
CAPITALISME à L’AGONIE - QUEL AVENIR POUR HOMO SAPIENS ? chez L’Harmattan

La crise est totale : économique, sociale, environnementale, démocratique.

La planète se réchauffe, les glaciers fondent, le progrès ne profite qu’à une infime minorité, mais on continue comme avant ; les acquis sociaux, éducatifs et de santé sont saccagés, la finance impose sa loi d’airain et les politiques s’alignent. Les peuples vivent un marasme sans nom.

vendredi 4 novembre 2011

Le deuxième stade de la crise

Emilio Taddei *

La nouvelle aggravation de la situation économique et sociale dans les pays développés, durant l’été 2011, marque l’entrée dans un second stade de la crise mondiale, qui avait éclaté 4 ans plus tôt. Ce nouveau stade est notamment caractérisé par les attaques spéculatives contre les dettes souveraines. Il conduit d’abord à revenir sur la nature profonde de cette crise, et conduit à admettre l’imprédictibilité de son évolution ; ensuite, il mène à la nécessité de proposer des perspectives de moyen terme, à l’horizon des 5 ou 10 prochaines années1 ; enfin, il incite à proposer d’expliciter diverses urgences2.

samedi 17 septembre 2011

Quelle démocratie pour une transition énergétique ?

Nous publions ci-dessous la trame de l'intervention de Richard Neuville lors de l'atelier : « Démocratie confisquée, débat usurpé : reprendre un contrôle citoyen » lors de la rencontre de la Convergence citoyenne pour une transition énergétique à Lézan (Cévennes) le 26 août 2011.

Je formulerai quelques remarques liminaires sur la notion de démocratie avant d’évoquer des exemples de participation et de pouvoir populaires.
- Jean-Jacques Rousseau estimait que la souveraineté du peuple ne peut être ni transférée, ni déléguée, ni partagée.
- Dans la critique du déficit démocratique du système parlementaire, André Gorz pointe l’écueil du bureaucratisme qui ne pourra être évité que par un éco-socialisme efficace et réaliste reposant sur des réformes révolutionnaires graduelles. (Ecologie et politique – 1975)
- Il pointe également les limites de la démocratie parlementaire et estime que si : « Le suffrage donne le droit de gouverner, il n’en donne pas le pouvoir ».

dimanche 11 septembre 2011

Appel des places de Sol et de Syntagma

NOUS CITOYENS DE LA PLAZA DEL SOL ET DE SYNTAGMA MANIFESTONS NOTRE INDIGNATION ET INVITONS TOUS LES INDIGNES DE TOUTES LES PLACES A NOUS REJOINDRE.

Des USA à Bruxelles, de Grèce en Bolivie, d’Espagne en Tunisie, la crise du capitalisme s’approfondit. Responsables en sont ceux qui nous imposent des recettes pour la dépasser. Celles-ci sont : Transfert des ressources publiques à des institutions financières privées tandis qu’ils font payer la facture aux peuples avec des plans d’ajustement qui ne nous font pas sortir de la crise mais nous y enfoncent davantage.

samedi 30 juillet 2011

Aspects démocratiques d'une transition énergétique

Cette brève contribution a été rédigée en préparation de l'atelier : "Démocratie confisquée, débat usurpé : reprendre un contrôle citoyen" organisé par la Convergence citoyenne pour une transition énergétique dans le cadre des rencontres qui se tiendront à Lézan du 26 au 28 août 2011. Lors de cet atelier, les expériences de participation citoyenne y seront plus particulièrement développées afin de dégager des perspectives.
Richard Neuville *
Historiquement, la politique énergétique de la France n’a donné lieu à aucun débat public et citoyen. Le choix de l’accélération du programme du nucléaire civil, décidé dans le cadre du Plan Messmer en 1974 et dans la plus grande opacité, est intimement lié à celui du nucléaire militaire résultant des orientations géostratégiques de l’après-guerre et de la création du Commissariat à l’énergie atomique (CEA) en 1945. Dès lors, le débat a été largement confisqué par l’Etat et les ministères de la défense et de l’industrie. De plus, cette orientation a été mise en œuvre par l’entreprise nationalisée EDF sous l’égide étroite de la technostructure et avec le consentement de la CGT dans le cadre du compromis historique. Le choix du nucléaire est donc lié à celui d’un état fort, autoritaire et centraliste comme on peut l’observer dans les états les plus nucléarisés du monde. Le primat du tout nucléaire a donc annihilé tout développement des énergies renouvelables, il a pérennisé inexorablement le rôle tout puissant de l’Etat et donc généré l’absence de tout débat démocratique et citoyen sur l’avenir énergétique.

mardi 1 mars 2011

« No gazaran » : la mobilisation contre les gaz de schiste s’amplifie

http://www.bastamag.net/article1451.html


Par Maxime Combes (1er mars 2011)

Ils étaient plus de 10.000 à manifester le 26 février à Villeneuve-de-Berg (Ardèche). La mobilisation contre l’extraction du gaz de schiste prend de l’ampleur, et la résistance s’organise : actions non-violentes, procédures juridiques pour annuler les permis d’exploration, campement sur les sites concernés et grand rassemblement citoyen sont en projet. Avec un objectif : au-delà des problèmes posés par le gaz de schiste, engager un débat sur l’avenir énergétique de nos sociétés.

dimanche 23 janvier 2011

Venezuela « Les Conseils communaux et le double pouvoir »

Nous publions succéssivement deux textes sur la démocratie politique : Conseils communaux au Venezuela et Budget participatif parus dans "Autogestion hier, aujourd'hui, demain", Collectif Lucien Collonges, Editions Syllepse, mai 2010.

Richard Neuville *

« Le processus bolivarien reste sur le plan idéologique extraordinairement hétérogène. Il s’est surtout radicalisé grâce à une mobilisation exemplaire du mouvement populaire. » (Lander 2009)

Engagé depuis une décennie, le processus révolutionnaire bolivarien a suscité de nombreuses controverses et a souvent été caricaturé dans le monde occidental car il a non seulement constitué une rupture radicale avec le modèle dominant au Venezuela, mais il a également contesté l’hégémonie impériale étasunienne. En outre, il a eu de profondes répercussions sur l’ensemble du sous-continent latino-américain, où il est devenu une référence, voire un modèle pour les peuples, les acteurs sociaux et politiques de cette région.

Plus largement, il exerce un réel intérêt auprès de nombreux acteurs du mouvement altermondialiste. Ce changement est notamment incarné par Hugo Chávez Frías, leader charismatique, qui est parfois perçu de façon mythique par les peuples latino-américains et comme une référence incontournable au sein de la gauche de transformation sociale en Europe. Incontestablement, son élection en 1998 a permis de changer la vie de millions de Vénézuéliens et de modifier radicalement les structures institutionnelles, économiques et sociales du pays, tout en inscrivant la participation active au coeur du processus.

dimanche 5 septembre 2010

TERRITOIRES EN TRANSITION : UN CHEMIN D'AUTO-ORGANISATION DE LA SOCIETE

Joël MARTINE, Marseille, août 2010

Parti de petites villes anglaises en 2006, le mouvement des Territoires en transition est une méthode de l'action collective nouvelle et prometteuse en réponse au pic pétrolier et au dérèglement climatique. On demande aux gens de s'interroger sur ce qu'ils peuvent faire avec les ressources existant autour d'eux sur un territoire précis, et pouvant être mises en oeuvre sans attendre des décisions des pouvoirs publics (mais en créant le rapport de force qui rendra ces décisions possibles). Par cette prise de conscience et cette prise en main collective de la vie locale, les gens sortent de l'alternance entre insouciance irresponsable et angoisse paralysante.
Il est décisif que cette démarche soit reprise par les citoyens, les collectifs militants, et les élus : c'est une approche pragmatique qui pourrait transformer les conditions mêmes de l'action politique et contribuer à débloquer l'auto-transformation de la société.

dimanche 25 juillet 2010

Le Kérala : vers une démocratie pleine et entière...


Benoît Borrits *
23 juin 2010

On parle peu du Kérala, un État du sud de l'Union indienne. Pourtant, alors que depuis des années, nos gouvernements d'inspiration néolibérale produisent des contre-réformes qui s'inscrivent dans la permanence en dépit d'alternances politiques, nous avons ici le contre-exemple d'une coalition de partis de gauche, le Left Democratic Front, qui revient régulièrement au pouvoir et réalise des réformes progressistes qui durent et transforment la vie des habitants de cet État. Aujourd'hui, le Kérala fait bande à part dans l'Union Indienne, affichant un taux d'analphabétisme quasiment nul, une espérance de vie proche de celle de nos régions, un sex-ratio équilibré, une transition démographique achevée tout en ayant amorcé dans les dernières années un développement endogène à base de démocratie active et participative. Comme il existe relativement peu de littérature sur cet État et sa démocratie participative, l'objectif de ce papier est de résumer en quelques pages des données de diverses sources, principalement de langue anglaise, et de poser quelques questions qui pourraient intéresser toute personne pour qui le capitalisme est loin d'être la fin de l'Histoire. Il ne s'agit donc nullement d'un travail finalisé mais d'un appel à la découverte de cette expérience méconnue et pourtant passionnante.