Des
prisonniers politiques sont toujours enfermés, loin de leur région. L’ancien
président Puigdemont et plusieurs de ses ministres sont toujours en exil à
Bruxelles, sous le coup d’un mandat d‘arrêt international. L’ancienne députée de
la CUP Anna Gabriel, accusée aussi de sédition et risquant trente ans de
prison, s’est réfugiée en Suisse… Sans oublier les attaques quotidiennes contre
la liberté d’expression en Catalogne (et ailleurs dans l’Etat espagnol, le
rappeur Voltanyk a écopé de trois et demi de prison pour une chanson
antimonarchique jugée séditieuse) ; la télé catalane, TV3, subit la censure ;
les associations culturelles et sportives soupçonnées de catalanisme sont
financièrement étouffées ; Rajoy menace de s’en prendre à l’apprentissage du
catalan à l’école ; des manifestants réclamant la libération des prisonniers
politiques ont été brutalement arrêtés cette semaine…
La
liste des atteintes aux libertés individuelles et collectives en Catalogne est
longue. Les forces indépendantistes, majoritaires au Parlement catalan, enfin,
n’arrivent pas à trouver un accord à ce jour et à trouver un remplaçant à
Puigdemont.
Pour
faire le point et en discuter de la situation en Catalogne, les comités de
défense de la République de Paris (CDR), le Collectif de soutien avec le peuple
catalan, l’Assemblée nationale catalane (ANC) et
la CUP, organisation anticapitaliste indépendantiste, organisent une réunion
publique le 7 mars à partir de 19h30 à la Bourse du Travail 3 rue du Chateau d'Eau
75010 Paris (salle Ambroise Croizat).
Deux invités : l’ancien député de la
CUP Quim Arrufat et le comédien Sergi Lòpez, très engagé aux côtés des
indépendantistes.
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