M. Colloghan
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lundi 3 juin 2013

1998-2013 : Attac, 15 ans et toujours d'attaque !

Depuis 15 ans, Attac, l'Association pour la taxation des transactions financières et pour l'action citoyenne - fondée le 3 juin 1998 - mène des actions en vue de la reconquête par les citoyens du pouvoir que la sphère financière exerce sur tous les aspects de la vie.

Attac est toujours au cœur des des principales mobilisations altermondialistes : contre l'OMC à Seattle en 1999 jusqu'à la critique des accords de libre-échange négociés aujourd'hui par l'UE, que ce soit avec les Etats-Unis, le Canada ou des pays du Maghreb ; lors des sommets du G8, puis du G20, des mobilisations contre la guerre en Irak, ou encore avec le mouvement pour la justice climatique,... Attac est l'une des organisations à l'initiative du Forum social mondial, de Porto Alegre en 2001 à Tunis en mars 2013, dernière édition qui a confirmé la vitalité de l'altermondialisme, redynamisé par les révolutions arabes et les mouvements Indignés-Occupy.

dimanche 2 juin 2013

La socialisation des banques : une alternative au capitalisme financier

La crise financière, amorcée en juillet 2007, a ébranlé le système capitaliste et ne cesse d'affecter les peuples à qui l'on demande de payer l'endettement qui en a résulté. En Grèce, au Portugal, à Chypre, dans l'Etat espagnol, en France, ... les peuples résistent mais les gouvernements de ces pays se plient au diktat de la troïka. En France, la socialisation des banques est proposée par de nombreuses organisations. Pour alimenter ce débat, nous publions cette contribution de Thierry Brugvin.

Contribution à l’atelier « « démocratiser l’argent », de l’université d’été 2012 d’Attac

Résoudre le problème de la dette suppose non seulement de réguler les marchés financiers, mais surtout d’amorcer une sortie du capitalisme par la socialisation des banques. Dans la mesure ou dans un système capitaliste, le pouvoir appartient principalement aux grandes entreprises capitalistes, les transnationales, cela n’est pas cohérent. En effet, l’objection de croissance socialiste, suppose une baisse du productivisme et une redistribution des richesses, or ce sont des orientations qui s’opposent aux intérêts des transnationales. C’est pourquoi, rester dans un système capitaliste et décider politiquement et démocratiquement de s’engager dans une  à caractère sociale, ne tiendra jamais bien longtemps, car les transnationales capitalistes, reprendront rapidement le dessus dans une société capitaliste, même régulée par des socialistes ou des écologistes.