Les ministres européens du commerce ont donné mandat à
la commission européenne pour négocier un partenariat avec les États-Unis,
portant sur le libre-échange des biens, des services des capitaux, et surtout
sur la suppression des normes et réglementations qui porteraient préjudice au
commerce et à l’investissement des entreprises. La France a porté le principe
de l’exception culturelle, qui pour l’instant et de manière très confuse, se
trouve exclue des négociations, avec possibilité de rouvrir le dossier. Le
processus est donc lancé.
Bienvenu-e sur Alter Autogestion. Vous trouverez des références et des articles en français ou en castillan sur l'autogestion et l'Amérique Latine. Bonne visite !
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lundi 17 juin 2013
lundi 10 juin 2013
Vandoncourt, un village autogéré depuis 1971 : démocratie participative-délibérative & contrôle populaire
A quelques mois des élections municipales en France, nous publions deux articles sur l'expérience de Vandoncourt (Doubs), dont pourrait s'inspirer des équipes municipales et les listes qui tentent de promouvoir la démocratie active : articulation entre démocratie représentative et démocratie directe pour inventer des nouvelles formes de décision par les citoyen-ne-s. Le premier est de Joël Feydel et le second de Jean-Louis Bato.
Créons 1000 Vandoncourt !
Par Joël Feydel*
Banqueroutes frauduleuses, crise du climat, chômage,
pollutions, exclusions… S’il est un sentiment largement partagé par la
population dans son ensemble, c’est bien celui de l’impuissance généralisée du
citoyen face aux grands problèmes de notre temps. La démocratie représentative
a réussi ce tour de force de détourner le pouvoir de l’individu au profit
d’assemblées et d’états sans pouvoirs et sans scrupules face aux diktats
économiques de la pensée unique. Le comble du cynisme, ou du ridicule, est
atteint, en plus, lorsqu’on le considère comme responsable de tous les maux, et
qu’on lui enjoint de changer d’attitude pour sauver la planète : veillez à bien
fermer le robinet d’eau quand vous vous lavez les dents ! Pour les retraites,
désolé, mais il n’y a pas d’autre solution ! Que faire, sinon baisser les bras
dans ce désert politique ? Et pourtant…
lundi 3 juin 2013
1998-2013 : Attac, 15 ans et toujours d'attaque !
Depuis 15 ans, Attac, l'Association pour la taxation des
transactions financières et pour l'action citoyenne - fondée le 3 juin
1998 - mène des actions en vue de la reconquête par les citoyens du pouvoir que
la sphère financière exerce sur tous les aspects de la vie.
Attac est toujours au cœur des des principales mobilisations
altermondialistes : contre l'OMC à Seattle en 1999 jusqu'à la critique
des accords de libre-échange négociés aujourd'hui par l'UE, que ce soit avec
les Etats-Unis, le Canada ou des pays du Maghreb ; lors des sommets du G8,
puis du G20, des mobilisations contre la guerre en Irak, ou encore avec le
mouvement pour la justice climatique,... Attac est l'une des organisations à
l'initiative du Forum social mondial, de Porto Alegre en 2001 à Tunis en mars
2013, dernière édition qui a confirmé la vitalité de l'altermondialisme,
redynamisé par les révolutions arabes et les mouvements Indignés-Occupy.
dimanche 2 juin 2013
La socialisation des banques : une alternative au capitalisme financier
La crise financière, amorcée en juillet 2007, a ébranlé le système capitaliste et ne cesse d'affecter les peuples à qui l'on demande de payer l'endettement qui en a résulté. En Grèce, au Portugal, à Chypre, dans l'Etat espagnol, en France, ... les peuples résistent mais les gouvernements de ces pays se plient au diktat de la troïka. En France, la socialisation des banques est proposée par de nombreuses organisations. Pour alimenter ce débat, nous publions cette contribution de Thierry Brugvin.
Contribution à l’atelier « « démocratiser l’argent », de
l’université d’été 2012 d’Attac
Résoudre le problème de la dette suppose non
seulement de réguler les marchés financiers, mais surtout d’amorcer une sortie
du capitalisme par la socialisation des banques. Dans la mesure ou dans un
système capitaliste, le pouvoir appartient principalement aux grandes
entreprises capitalistes, les transnationales, cela n’est pas cohérent. En
effet, l’objection de croissance socialiste, suppose une baisse du
productivisme et une redistribution des richesses, or ce sont des orientations
qui s’opposent aux intérêts des transnationales. C’est pourquoi, rester dans un
système capitaliste et décider politiquement et démocratiquement de s’engager
dans une à caractère sociale, ne tiendra
jamais bien longtemps, car les transnationales capitalistes, reprendront rapidement
le dessus dans une société capitaliste, même régulée par des socialistes ou des
écologistes.
lundi 18 mars 2013
A Viladamat, le « municipalisme » s’expérimente !
Robert Sabater et Irene Palol (Mairesse) tenant le bureau de vote |
Dans
cette petite commune agricole de 450 habitant-e-s de l’Alt-Empordá (Province de
Gérone - Catalogne), dirigée par une équipe municipale jeune (âgée de 28 à 35
ans), élue sur la liste Candidatura d'Unitat
Popular (CUP), la démocratie ne se limite pas à exercer son droit
de vote une fois tous les quatre ans. En place depuis janvier 2011, après avoir
battu le Parti socialiste catalan (PSC) et disposant de la majorité absolue, la
municipalité a instauré un processus de participation et de consultation
populaires pour les investissements. Les commissions municipales ouvertes à
toutes et tous permettent d’élaborer des propositions qui sont ensuite
débattues en assemblées populaires au niveau du village. En l’absence de
consensus, un référendum est organisé.
lundi 4 mars 2013
Transition énergétique : les défis démocratiques
Nous publions ci-dessous une contribution au débat sur la transition énergétique dans la perspective du forum ardéchois sur la transition écologique et énergétique qui se déroulera à Villeneuve de Berg les 13 et 14 avril prochains.
Par Richard Neuville*
« Le
suffrage donne le droit de gouverner, il n’en donne pas le pouvoir. »
(André Gorz-1975)[1]
Dans un contexte de démocratie de plus en plus confisquée,
tant au niveau politique qu’économique et de débat totalement usurpé, il n’est
probablement pas suranné de formuler quelques remarques liminaires sur les
notions de démocratie.
lundi 28 janvier 2013
Declaración Cumbre de los Pueblos, Santiago de Chile
En el marco da la Cumbre de los Pueblos realizada entre los días 25, 26 y
27 de Enero de 2013, en Santiago de Chile, las organizaciones y
movimientos sociales y políticos de los diferentes países de América
Latina, el Caribe y la Unión Europea declaramos lo siguiente:
Hoy, somos testigos de cómo los bienes naturales, los derechos y las
personas han sido mercantilizadas en las naciones y pueblos de América
Latina, Europa y el Caribe, producto de la lógica capitalista, que en su
vertiente neoliberal y machista, permite su instalación y
profundización a través de aparatos cívicos, políticos, militares.
dimanche 27 janvier 2013
CUMBRE SANTIAGO : un défi des Peuples pour un nouveau modèle de développement
La deuxième journée de cette Cumbre s’est poursuivie
avec des dizaines d’ateliers autogérés,
recouvrant de nombreux pans de la mobilisation en Amérique latine, Caraïbe
et en Europe de la lutte contre un modèle économique néolibéral que les
Multinationales et les Etats, qui leur sont complices, veulent imposer à toute
la planète. Des interventions qui mettent l'accent sur les droits des personnes
et des collectivités au-dessus des lois d'intérêt du marché et des entreprises.
lundi 21 janvier 2013
Venezuela : Les Conseils communaux et l’expression d’un pouvoir populaire
Dès 1999, l’Etat bolivarien s’illustre par la mise en
œuvre de dispositifs de participation populaire. La démocratie participative
est inscrite comme un droit imprescriptible dans la nouvelle constitution et
s’avère cruciale pour la survie et l’approfondissement du processus.
jeudi 20 septembre 2012
« Participation populaire et citoyenne » dans l’Etat du Rio Grande do Sul (Brésil)
Par Richard Neuville
Quelle que soit l’appréciation que l’on peut porter sur les politiques menées par le Parti des travailleurs (PT) au pouvoir au niveau de l’Etat fédéral, dans certains états et quelques municipalités du Brésil, il faut lui reconnaître une préoccupation constante quant à l’innovation et la mise en œuvre de mécanismes de participation populaire. Près de vingt-cinq années après la mise en œuvre du budget participatif dans la ville de Porto Alegre, l’Etat du Rio Grande do Sul s’illustre une nouvelle fois en expérimentant tout un système de participation citoyenne pour définir les priorités en termes d’investissements et pour exercer un contrôle des politiques publiques. Alors que de nombreux pays sont confrontés à des mouvements citoyens contestant notamment les dérives de la démocratie dite « représentative », que l’abstention ne cesse de croître, certains gouvernements –à commencer par le nôtre- pourraient s’inspirer de cet exemple pour renouer avec leurs « mandants ».
dimanche 9 septembre 2012
Venezuela : Portraits de lutte, histoire du pouvoir populaire
L’aventure de la démocratie participative au Venezuela
de Thierry Deronne
Ce documentaire est le fruit d’un
montage d’archives de près de 17 000 heures tournées aux quatre coins du
Venezuela, loin de Caracas, par Vive TV. Cette chaîne
nationale a été fondée en novembre 2003 pour renouveler le vieux
modèle de la télévision publique, contribuer au développement de la
démocratie participative et rapprocher les peuples d’Amérique
Latine.
Ses équipes ont tourné ces reportages
sur toutes sortes de collectifs sociaux durant un processus d’immersion
et d’apprentissage mutuel mené de 2003 à
2011. C’est un film sans scénario, sans maquillage, sans mise en
scène. C’est le portrait de la lutte de milliers de citoyens qui ont
réussi à révolutionner leur vie, et réveillé un
continent, armés de leur sens critique. 57 mn.
lundi 23 juillet 2012
L'action des communistes au Kerala (Inde du sud, 33 millions d'habitants)depuis 50 ans et ses résultats
Par Anny Fradin, membre de la
Fondation Copernic
Au retour d’un voyage en Inde du
Sud, lorsqu'on explique à des collègues qu’on est passé par le Kérala, un État
indien essentiellement géré par les communistes depuis plus de cinquante ans, et
qu'on a pu y ressentir un bien-être particulier chez ses habitants, on se rend
compte, par la surprise et l’interrogation qu'on suscite (ex : « mais ils ont le
droit de sortir ? ») que l’idée qu'un État communiste ne peut être que
totalitaire et liberticide est bien ancrée dans notre société
!
lundi 25 juin 2012
Paraguay : FAL condamne le coup d'Etat « parlementaire »
Alors que France Amérique Latine s'apprêtait, avec d'autres associations, à rappeler au peuple de France, le Coup d'Etat perpétré au Honduras il y a trois ans, l'histoire nous rattrape avec la destitution du Président Fernando Lugo au Paraguay.
Après le Venezuela en 2002, la Bolivie en 2008, le Honduras en 2009, l'Equateur en 2010…, nous assistons maintenant à un nouveau coup contre la démocratie en Amérique latine, qui « meurtrit le Paraguay », mais qui vise aussi à déstabiliser la région et à freiner les structures progressives et autonomes mises en place, comme l'ALBA ou l'UNASUR.
samedi 9 juin 2012
De l’économie sociale à l’économie sociale et solidaire
en passant par l’économie alternative et solidaire : modeste contribution à une histoire…
Par Jean-Pierre Hardy
L’expression « économie sociale et solidaire » (ESS) s’est imposée et l’objet s’est institutionnalisé (chambre régionale de l’économie sociale et solidaire). Il est devenu une véritable doxa que l’économie sociale et solidaire soit dans la continuité de l’historique économie sociale, conséquence d’une modernisation du vocabulaire et non d’une mutation de l’objet. Et pourtant, certaines «notabilités associatives» se réclament de l’ESS, sans savoir d’où vient le « S » supplémentaire et en ignorant que ce dernier les remettait à l’origine fortement en cause…
lundi 9 avril 2012
CAPITALISME à L’AGONIE - QUEL AVENIR POUR HOMO SAPIENS ?
CAPITALISME à L’AGONIE - QUEL AVENIR POUR HOMO SAPIENS ? chez L’Harmattan
La crise est totale : économique, sociale, environnementale, démocratique.
La planète se réchauffe, les glaciers fondent, le progrès ne profite qu’à une infime minorité, mais on continue comme avant ; les acquis sociaux, éducatifs et de santé sont saccagés, la finance impose sa loi d’airain et les politiques s’alignent. Les peuples vivent un marasme sans nom.
vendredi 4 novembre 2011
Le deuxième stade de la crise
Emilio Taddei *
La nouvelle aggravation de la situation économique et sociale dans les pays développés, durant l’été 2011, marque l’entrée dans un second stade de la crise mondiale, qui avait éclaté 4 ans plus tôt. Ce nouveau stade est notamment caractérisé par les attaques spéculatives contre les dettes souveraines. Il conduit d’abord à revenir sur la nature profonde de cette crise, et conduit à admettre l’imprédictibilité de son évolution ; ensuite, il mène à la nécessité de proposer des perspectives de moyen terme, à l’horizon des 5 ou 10 prochaines années1 ; enfin, il incite à proposer d’expliciter diverses urgences2.
samedi 17 septembre 2011
Quelle démocratie pour une transition énergétique ?
Nous publions ci-dessous la trame de l'intervention de Richard Neuville lors de l'atelier : « Démocratie confisquée, débat usurpé : reprendre un contrôle citoyen » lors de la rencontre de la Convergence citoyenne pour une transition énergétique à Lézan (Cévennes) le 26 août 2011.
Je formulerai quelques remarques liminaires sur la notion de démocratie avant d’évoquer des exemples de participation et de pouvoir populaires.
- Jean-Jacques Rousseau estimait que la souveraineté du peuple ne peut être ni transférée, ni déléguée, ni partagée.
- Dans la critique du déficit démocratique du système parlementaire, André Gorz pointe l’écueil du bureaucratisme qui ne pourra être évité que par un éco-socialisme efficace et réaliste reposant sur des réformes révolutionnaires graduelles. (Ecologie et politique – 1975)
- Il pointe également les limites de la démocratie parlementaire et estime que si : « Le suffrage donne le droit de gouverner, il n’en donne pas le pouvoir ».
dimanche 11 septembre 2011
Appel des places de Sol et de Syntagma
NOUS CITOYENS DE LA PLAZA DEL SOL ET DE SYNTAGMA MANIFESTONS NOTRE INDIGNATION ET INVITONS TOUS LES INDIGNES DE TOUTES LES PLACES A NOUS REJOINDRE.
Des USA à Bruxelles, de Grèce en Bolivie, d’Espagne en Tunisie, la crise du capitalisme s’approfondit. Responsables en sont ceux qui nous imposent des recettes pour la dépasser. Celles-ci sont : Transfert des ressources publiques à des institutions financières privées tandis qu’ils font payer la facture aux peuples avec des plans d’ajustement qui ne nous font pas sortir de la crise mais nous y enfoncent davantage.
samedi 30 juillet 2011
Aspects démocratiques d'une transition énergétique
Cette brève contribution a été rédigée en préparation de l'atelier : "Démocratie confisquée, débat usurpé : reprendre un contrôle citoyen" organisé par la Convergence citoyenne pour une transition énergétique dans le cadre des rencontres qui se tiendront à Lézan du 26 au 28 août 2011. Lors de cet atelier, les expériences de participation citoyenne y seront plus particulièrement développées afin de dégager des perspectives.
Richard Neuville *
Historiquement, la politique énergétique de la France n’a donné lieu à aucun débat public et citoyen. Le choix de l’accélération du programme du nucléaire civil, décidé dans le cadre du Plan Messmer en 1974 et dans la plus grande opacité, est intimement lié à celui du nucléaire militaire résultant des orientations géostratégiques de l’après-guerre et de la création du Commissariat à l’énergie atomique (CEA) en 1945. Dès lors, le débat a été largement confisqué par l’Etat et les ministères de la défense et de l’industrie. De plus, cette orientation a été mise en œuvre par l’entreprise nationalisée EDF sous l’égide étroite de la technostructure et avec le consentement de la CGT dans le cadre du compromis historique. Le choix du nucléaire est donc lié à celui d’un état fort, autoritaire et centraliste comme on peut l’observer dans les états les plus nucléarisés du monde. Le primat du tout nucléaire a donc annihilé tout développement des énergies renouvelables, il a pérennisé inexorablement le rôle tout puissant de l’Etat et donc généré l’absence de tout débat démocratique et citoyen sur l’avenir énergétique.
mardi 1 mars 2011
« No gazaran » : la mobilisation contre les gaz de schiste s’amplifie
http://www.bastamag.net/article1451.html
Par Maxime Combes (1er mars 2011)
Ils étaient plus de 10.000 à manifester le 26 février à Villeneuve-de-Berg (Ardèche). La mobilisation contre l’extraction du gaz de schiste prend de l’ampleur, et la résistance s’organise : actions non-violentes, procédures juridiques pour annuler les permis d’exploration, campement sur les sites concernés et grand rassemblement citoyen sont en projet. Avec un objectif : au-delà des problèmes posés par le gaz de schiste, engager un débat sur l’avenir énergétique de nos sociétés.
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