M. Colloghan
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mardi 6 décembre 2016

Intervención de Andrés Ruggeri en la apertura del II Encuentro Europeo de la Economía de los Trabajadores

Tesalónica – Grecia – 28/29/30-10-2016

Pensamos la autogestión como una posibilidad de construir una economía de los trabajadores, que se pueda proponer como alternativa al sistema capitalista

Edición: Mario Hernandez
Desgravación: Ana Laura Xiques

El último fin de semana de octubre se realizó en Tesalónica, al norte de Grecia, el Segundo Encuentro Euro-mediterráneo “La economía de los trabajadores y las trabajadoras” en la fábrica recuperada Viome con la presencia de más de 500 participantes de Grecia, Bosnia-Herzegovina, Croacia, Serbia, Turquía, Italia, Francia, España, Reino Unido, Euskadi, Catalunya, Polonia, Rusia y Alemania.
No faltó la presencia latinoamericana con el mencionado Andrés Ruggeri del Programa Facultad Abierta de la Facultad de FF y LL, uno de los organizadores, Hugo Cabrera de la gráfica recuperada “Campichuelo”, Juan Melchor Román de la Coordinadora Nacional de Trabajadores de la Educación (CNTE) de México, Aaron Tauss (Colombia), Silvia Espósito de Argentina (Escuela de Psicología Social “Enrique Pichon Riviere”) y quien esto escribe, Mario Hernandez.

jeudi 13 octobre 2016

Programme de la Seconde rencontre Euroméditerranéenne “L’économie des travailleurs”



28-29-30 octobre 2016
Usine VIOME
Thessalonique, Grèce

Programme

Vendredi 28 Octobre

09:00 | Café

09:30 | Enregistrement des participants et mise en place des appareils de traduction
Les participants sont invités à avoir un appareil de réception radio FM avec des écouteurs et des piles neuves ou une batterie rechargée afin de recevoir les interprétations en grec, anglais et espagnol. De nombreux téléphones portables ont aussi un récepteur FM intégré. Nous vous conseillons donc de vérifier vos téléphones avant de rechercher un récepteur radio.
Ne pas rater cette session !


mercredi 6 juillet 2016

Appel à la participation aux 2e Rencontres euro-méditerranéennes de l’économie des travailleurs



Usine Vio.Me, Thessalonique, Grèce, 28-29-30 octobre 2016

La première rencontre internationale de l’économie des travailleur-ses s’est tenue en 2007 en Argentine. Elle a réuni des travailleurs et des travailleuses d’usines récupérées et des collectifs de travail, des activistes sociaux et politiques, des syndicalistes et des universitaires. Depuis, ces rencontres internationales se tiennent tout les deux ans et  constituent un espace de rencontres, de discussions et de réflexions sur les défis auxquels les travailleur-se-s sont confronté-e-s pour défendre par l’autogestion leurs moyens de subsistance contre les attaques du capitalisme mondialisé.

Les entreprises récupérées menacées par la politique de Macri


Par Richard Neuville

Après douze années de kirchnerisme (2003-2015), la victoire du candidat néolibéral d’Alianza Cambiemos, Mauricio Macri, à l’élection présidentielle en Argentine en novembre dernier a été, à la fois, une surprise et une source d’inquiétude pour le mouvement des entreprises récupérées par les travailleur-se-s (ERT). En effet, une partie de ses acteurs avait soutenu activement la candidature de Daniel Scoli. Car, si la politique conduite par Cristina Fernández de Kirchner (2007-2015) à leur égard était loin d’être irréprochable, il existait un modus vivendi qui permettait au mouvement de continuer à croître, à se stabiliser et à bénéficier de certains programmes publics. D’ailleurs, depuis 2002, le mouvement n’a cessé de se renforcer et 41 nouvelles entreprises ont encore été récupérées en 2014-2015, portant leur nombre à 362.

lundi 16 mai 2016

Perspectives autogestionnaires des mouvements sociaux en cours




Préambule du Rapport d’activité de l’Association Autogestion

Le contexte social et politique inédit en France ne peut que nous réjouir. Celui d’un mouvement social, le plus important depuis 2010, pour le retrait d’un projet de loi du travail qui constitue une régression sociale sans précédent pour la classe ouvrière et celui d’une insurrection citoyenne à travers le mouvement Nuit Debout, qui a essaimé dans plus de deux cents villes du territoire.

mardi 10 mai 2016

Le Parti socialiste unifié (PSU), un parti germe pour l’autogestion



Patrick Silberstein

Quelques considérations à propos du livre de Bernard Ravenel, Quand la gauche se réinventait. Le PSU, histoire d’un parti visionnaire (1960-1989), Paris, La Découverte, 2016.

1960-1989 : trente années d’existence, c’est très peu pour un parti politique à l’aune de l’inscription longue des partis traditionnels («  ouvriers  » ou bourgeois  »), quelle que soit leur appellation (SFIO, PS…), dans l’histoire. C’est aussi un temps long, le tiers d’un siècle, surtout quand il s’agit d’un temps où tout semblait possible, un temps marqué par la lutte pour l’indépendance de l’Algérie et la révolution algérienne, la révolution coloniale, l’opposition à la guerre du Vietnam, Mai 68 et les années 70, Lip, les luttes antinucléaires, les question écologiques et du cadre de vie, les questions nationalitaires, le syndicalisme aux armées, le Printemps de Prague, le Larzac, la lutte pour le droit à l’avortement et la contraception, les paysans-travailleurs, l’émergence des «  nouveaux mouvements sociaux  », la modernisation et l’automation des systèmes productifs 1, etc.

samedi 30 avril 2016

Services publics et Autogestion



L’illustration avec la transition écologique et énergétique

La convergence nationale des collectifs de défense et de développement des services publics prépare des assises locales et nationales avec la perspective de rédiger un « Manifeste pour le Service Public du XXIe siècle » fin 2016. En vue de contribuer à ce travail d’élaboration, ce texte se veut une première contribution au débat : généraliste pour la première partie et vue sous l’angle de la transition écologique et énergétique pour la deuxième partie.

dimanche 17 avril 2016

Cooperativas y autogestión obrera

En busca de Utopia


Sam Gindin*

Este año se cumple el quinto centenario de la Utopia de Tomás Moro, el libro que introdujo el término “utopía” en el pensamiento radical en los primeros días del capitalismo. En la historia de Moro, un personaje de ficción declara que “siempre que haya propiedad privada y el dinero sea la medida de todas las cosas, muy difícilmente será posible para una comunidad gobernarse de forma justa o feliz”. Quinientos años después, esta idea –que la propiedad privada de los medios de producción es la barrera fundamental para un mundo mejor– tiene mucho predicamento en la izquierda, y son muchos los que apelan a una economía basada en el control directo de los trabajadores y de la comunidad.

samedi 16 avril 2016

Nuit debout, Place de la République



Benoît Borrits

Près de deux semaines après le lancement de Nuit debout, le mouvement semble prendre racine, s’inscrire dans le temps et se démultiplier. En toile de fond, la revendication du retrait de la loi Travail, retrait souhaité par une majorité de citoyen-nes. Cette société, rongée par le chômage et la précarité, a les plus grandes difficultés à se mobiliser dans des grèves et à s’opposer à une classe politique majoritairement acquise à la « réforme ». D’où ce mouvement de citoyen-nes décidé-es à apparaître en pleine lumière et qui pose d’office la perspective d’une vraie démocratie. 

samedi 5 mars 2016

Les défis démocratiques de la transition écologique et énergétique

Par Richard Neuville

Dans sa critique du déficit démocratique du système parlementaire, André Gorz pointait avec clairvoyance l’écueil du bureaucratisme qui ne pourra être évité que par un éco-socialisme efficace et réaliste reposant sur des réformes révolutionnaires graduelles. Il mettait également en exergue les limites de la démocratie parlementaire et estimait que si : « Le suffrage donne le droit de gouverner, il n’en donne pas le pouvoir » (Gorz, 1975: 72). Pourtant la mystification du concept de démocratie indirecte tend à se perpétuer en déniant tout exercice de pouvoir populaire sur l’organisation de la société, en ne laissant aux citoyen-ne-s que la possibilité de désigner leurs représentant-e-s tous les cinq ans. Ainsi, les intérêts suprêmes de l’Etat capitaliste sont bien préservés (Munster, 2008).

lundi 18 janvier 2016

Présentation-débat autour du livre "Occuper, Résister, Produire" le 4 février à l'IHEAL



Présentation-débat autour du livre "Occuper, Résister, Produire" : Autogestion ouvrière et entreprises récupérée en Argentine (les éditions Syllepse), écrit par Andres Ruggeri, anthropologue et sociologue à l'Université de Buenos Aires le JEUDI 4 FEVRIER (de 18 à 20 h).

L'évènement est co-organisé par l'Institut des Hautes Etudes de l'Amérique latine (IHEAL) et la maison d'éditions Syllepse, se déroulera dans l'amphithéâtre de l'institut.

La présentation sera animée par :

Andrés Ruggeri, l'auteur du livre, anthropologue et sociologue à l’Université de Buenos Aires. Compagnon de lutte des entreprises récupérées, il coordonne depuis 2002 le programme universitaire «Facultad Abierta» qui s’est spécialisé dans la recherche, le soutien et le conseil aux entreprises récupérées

Richard Neuville, co-auteur de la préface du livre, syndicaliste, militant altermondialiste, animateur de l’association  pour l’autogestion et membre du comité international de « l’économie des travailleurs ».

Maxime Quijoux, docteur en sociologie de l'IHEAL-CREDA, chargé de recherche au CNRS, au sein du laboratoire Printemps, et auteur du livre Néolibéralisme et autogestion. L’expérience argentine (les éditions de L’IHEAL).

jeudi 12 novembre 2015

Un volcan d’émancipations en construction



Richard Neuville

Ce texte est l’introduction du chapitre « Amérique indo-afro-latine » (p. 92 à 414) de l’Encyclopédie internationale de l’autogestion, Syllepse / Association pour l’autogestion, novembre 2015, 2 368 p.
http://alterautogestion.blogspot.fr/2015/11/parution-imminente-de-lencyclopedie.html

L’Amérique indo-afro-latine a longtemps été un terreau fertile pour les expériences révolutionnaires. Depuis une vingtaine d’années, en réaction aux ravages des politiques néolibérales résultant du consensus de Washington, elle est probablement devenue le principal foyer de résistance à la mondialisation capitaliste et à l’hégémonie de l’Empire. La richesse et la diversité de ces expériences permettent de qualifier le sous-continent de véritable laboratoire social. Elle apparaît comme une « zone de tempêtes » du système-monde capitaliste (Gaudichaud, 2013).

vendredi 6 novembre 2015

Parution de l'Encyclopédie internationale de l'autogestion

AUTOGESTION,

L'Encyclopédie 

internationale

Un livre électronique composé de 2368 pages et de 300 entrées couvrant les 5 continents et 35 pays, sur une période allant de 1848 à aujourd'hui et rédigé par 150 auteur(e)s de plusieurs pays.


Cette Encyclopédie internationale de l’autogestion convoque et conjugue la Commune de Paris, la Révolution russe, l’Espagne libertaire de 1936, la Yougoslavie titiste, la Hongrie des conseils ouvriers, l’Algérie de l’indépendance, la Tchécoslovaquie du Printemps, la Pologne de Solidarnosc, la France de Lip, les utopies nord-américaines, les Poder Popular chilien et portugais, le Black Power, Porto Alegre, les révolutions arabes,

mardi 27 octobre 2015

Coopératives contre capitalisme

Lorsqu’une entreprise fait faillite ou est volontairement fermée par ses propriétaires, le chômage n’est pas l’avenir inéluctable auquel sont condamnés ceux qui y travaillent. Une autre issue est parfois possible : la reprise de la production par les salariés eux-mêmes et l’émergence d’une entreprise sans patron.

Une nouvelle démocratie sociale se dessine alors dans laquelle la production n’est plus soumise au profit. Une nouvelle façon de produire et de consommer s’invente. Avec Coopératives contre capitalisme, l’auteur nous propose un tour d’horizon de ces nouvelles coopératives, en France, en Grèce, en Italie et en Espagne. Benoît Borrits démontre, exemples et chiffres à l’appui, que loin d’être un handicap, une entreprise dirigée par ses salariés a plus de change de survie qu’une société de capitaux.

samedi 10 octobre 2015

Uruguay : un processus historique de récupération d’entreprises par les travailleur-se-s


Par Richard Neuville



 « Une partie des mouvements sociaux ne se limitent pas à la défense de l'emploi et à l'augmentation des salaires ou bien à la consommation mais ils essaient d'aller au-delà et cherchent, soit par conviction ou par nécessité, à dépasser le lien de subordination que leur a assigné la société » (Zibechi, 2010).



Le mouvement des entreprises récupérées par les travailleurs uruguayens s’inscrit dans une tradition de luttes pour « l’émancipation économique et sociale »[1]. Il puise ses racines dans l’histoire du mouvement ouvrier qui, à partir de la seconde moitié du XIXe siècle, a su articuler la formation de syndicats et la constitution d’un mouvement coopératif puissant. Tout au long de son existence, le mouvement coopératif a su conserver une indépendance vis-à-vis des pouvoirs publics. Il existe près de 300 coopératives de travail en Uruguay[2] (Guerra, 2013 : 28).

lundi 5 octobre 2015

Ardelaine : une « coopérative de territoire » en Ardèche

Par Richard Neuville


« Ardelaine est née d’un double défi : celui de relancer une dynamique économique autour de la revalorisation d’une ressource délaissée (la laine) en milieu rural désertifié ; et celui de faire la démonstration qu’un groupe humain déterminé et solidaire, sans moyens financiers et sans compétences dans le domaine concerné au départ, est capable de créer une entreprise » (Barras, 2001).

L’histoire d’Ardelaine commence en 1972 avec, d’une part, la découverte d’une ancienne filature de laine située à Saint-Pierreville, dans le centre de l’Ardèche et, d’autre part, le constat que les producteurs ardéchois ne trouvent plus d’acheteurs pour leur laine qu’ils sont contraints de jeter. Dès lors, une véritable aventure humaine s’engage qui se prolonge encore aujourd’hui. Les promoteurs du projet sont déjà engagés sur un chantier de réhabilitation d’un hameau en ruine à Balazuc dans le sud de l’Ardèche depuis 1970 1. Mais ils prennent conscience que si la restauration du patrimoine est importante, il est nécessaire de créer des activités économiques pour faire revivre le pays. Ils décident alors de créer une coopérative pour revaloriser les laines de pays sur le site de l’ancienne filature.

mercredi 16 septembre 2015

Des lignes de bus à des « tarifs populaires » autogérées par les chauffeurs





Le journal l’Âge de Faire, n° 99 – Juillet-Août 2015, a repris l’article de Richard Neuville publié par le site Bastamag le 9 mars 2015 :  http://www.bastamag.net/ABC-Cooperative-gestion-ouvriere
(Voir ci-dessous)

L’article initial avait été rédigé, dans une version légèrement différente, sous le titre « ABC Coop : une expérience de gestion ouvrière sous le signe de la lutte des classes » pour le site de l’association : http://www.autogestion.asso.fr/?p=4931 (19 février 2015).

« Se passer de patron? Chiche ! ». Le 26 septembre à GRAULHET (81




Créé en 2011, le Collectif Marinaleda 81 a, pour son coup d’essai, fait venir Juan Manuel Sanchez Gordillo, maire de Marinaleda, une bourgade andalouse près de Séville. Un coup de maître : plus de huit cents personnes venues de toute la région ont participé à l’une ou l’autre des activités prévues au programme, voire à toutes ! Le débat central tournait autour des questions suivantes : ce modèle politique est-il transposable ? Avec quelle prise en compte des questions environnementales ?
Ce succès en appelant d’autres, en septembre 2012, nous avons discuté autour de l’expérience de la Coopérative Intégrale Catalane puis, en septembre 2013, l’autogestion municipale et la démocratie active étaient au centre de la réflexion et des débats.

jeudi 3 septembre 2015

Crisis en Europa y respuestas de los trabajadores y las trabajadoras en Francia





V Encuentro “La Economía de Trabajadores-Trabajadoras”
Venezuela – Falcón - Península de Paraguaná - Punta Cardón
Del 22 al 26 de Julio de 2015
Crisis en Europa y respuestas de los trabajadores y las trabajadoras en Francia

Intervención de Richard Neuville, Asociación para la autogestión

La crisis financiera de 2007 tuvo repercusiones económicas muy importantes en el mundo y tocó particularmente Europa. La crisis económica de 2008 fue la más violenta desde el 1929 y se caracteriza por su duración. Afectó en primer lugar las clases laboriosas y populares con despidos masivos que engendran una desocupación de masa y un desarrollo inédito de la precariedad y la flexibilidad. Esa crisis fue instrumentalizada para justificar la ofensiva de las clases dominantes en un centro del capitalismo y en la periferia próxima (algunos países de Europa del Sur y del Este). En Francia, las multinacionales persiguieron su movimiento de concentración y se aprovecharon de la situación para aumentar las des-localizaciones y los planes de destrucción de puestos de trabajo. Los trabajadores reaccionaron y lucharon para preservar sus empleos. Después de un proceso de luchas defensivas, ciertos equipos sindicales y de trabajadores pusieron en debate la cuestión de la recuperación de las empresas. Hoy, Francia se caracteriza como el país europeo en el cual se encuentra el mayor número de empresas recuperadas por los trabajadores.

Ve rencontre internationale de l’« Économie des travailleur-se-s » : Elargir l’internationalisation du processus et préciser le concept


Par Benoît Borrits et Richard Neuville


La Ve rencontre internationale de l’« Économie des travailleur-se-s » s’est tenue fin juillet au Venezuela. Si elle marque un saut qualitatif et quantitatif important, ces rencontres doivent approfondir l’internationalisation d’un processus encore majoritairement latino-américain. Un effort tout particulier devra être fait dans les prochains mois sur la définition du concept d’Économie des travailleurs ainsi que de son rôle dans la perspective de la transformation sociale de l’économie. Des objectifs qu’une prochaine rencontre européenne devra mettre en œuvre.