Par Richard Neuville
La victoire de Syriza, saluée dans toute l'Europe et au-delà, a eu
une résonance toute particulière dans l’État espagnol. Tout un symbole,
la présence de Pablo Iglesias, aux cotés d’Alexis Tsipras, lors du
meeting de clôture de la campagne le 22 janvier à Athènes, ou celles
moins médiatisées de Cayo Laro, leader d’Izquierda Unida et d’Ada Colau,
candidate de Guanyem à la mairie de Barcelone1. La veille, le Chef de
gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, avait également effectué le
déplacement à Athènes pour soutenir Antoni Samaras, 1er Ministre grec
sortant. La classe politique et les hors « caste » de l’État espagnol se
seront donc engagés pleinement dans la campagne électorale grecque, à
l'exception du Psoe, qui pour des raisons évidentes, ne pouvait
parrainer l'effondrement du Pasok. C’était bien la perspective des
élections générales à la fin de l’année dans l’État espagnol qui étaient
en point de mire.