La crise financière, amorcée en juillet 2007, a ébranlé le système capitaliste et ne cesse d'affecter les peuples à qui l'on demande de payer l'endettement qui en a résulté. En Grèce, au Portugal, à Chypre, dans l'Etat espagnol, en France, ... les peuples résistent mais les gouvernements de ces pays se plient au diktat de la troïka. En France, la socialisation des banques est proposée par de nombreuses organisations. Pour alimenter ce débat, nous publions cette contribution de Thierry Brugvin.
Contribution à l’atelier « « démocratiser l’argent », de
l’université d’été 2012 d’Attac
Résoudre le problème de la dette suppose non
seulement de réguler les marchés financiers, mais surtout d’amorcer une sortie
du capitalisme par la socialisation des banques. Dans la mesure ou dans un
système capitaliste, le pouvoir appartient principalement aux grandes
entreprises capitalistes, les transnationales, cela n’est pas cohérent. En
effet, l’objection de croissance socialiste, suppose une baisse du
productivisme et une redistribution des richesses, or ce sont des orientations
qui s’opposent aux intérêts des transnationales. C’est pourquoi, rester dans un
système capitaliste et décider politiquement et démocratiquement de s’engager
dans une à caractère sociale, ne tiendra
jamais bien longtemps, car les transnationales capitalistes, reprendront rapidement
le dessus dans une société capitaliste, même régulée par des socialistes ou des
écologistes.