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jeudi 19 février 2015
mercredi 17 décembre 2014
Quand les entreprises récupérées s'organisent par branche professionnelle, l'exemple argentin de « Red Gráfica cooperativa »
Par Richard Neuville
Dès 2001, les entreprises récupérées par les travailleur-se-s (ERT) en Argentine ont ressenti le besoin de se fédérer au sein d'organisations spécifiques. A cela au moins deux raisons, elles n'étaient pas ou peu soutenues par les organisations syndicales (à l'exception de l'Union ouvrière métallurgique de Quilmes et, plus tardivement, la fédération de l'imprimerie de Buenos Aires) et elles ne se sentaient pas représentées par le mouvement coopératif traditionnel. Elles devaient donc se doter d'une forme de représentation susceptible d'être un interlocuteur crédible face aux pouvoirs publics mais également pour développer des liens organiques entre elles. A l'époque, le Mouvement national des entreprises récupérées (MNER) joua un rôle prépondérant dans la transmission d'expériences et la solidarité avec les nouvelles coopératives, ce qui leur a permis d'acquérir une plus grande visibilité sociale, politique et médiatique. Entre 2002 et 2004, l'importante vague de récupération d'entreprises par les travailleur-se-s en a largement bénéficié et son intervention a été dans bien des cas décisive.
Dès 2001, les entreprises récupérées par les travailleur-se-s (ERT) en Argentine ont ressenti le besoin de se fédérer au sein d'organisations spécifiques. A cela au moins deux raisons, elles n'étaient pas ou peu soutenues par les organisations syndicales (à l'exception de l'Union ouvrière métallurgique de Quilmes et, plus tardivement, la fédération de l'imprimerie de Buenos Aires) et elles ne se sentaient pas représentées par le mouvement coopératif traditionnel. Elles devaient donc se doter d'une forme de représentation susceptible d'être un interlocuteur crédible face aux pouvoirs publics mais également pour développer des liens organiques entre elles. A l'époque, le Mouvement national des entreprises récupérées (MNER) joua un rôle prépondérant dans la transmission d'expériences et la solidarité avec les nouvelles coopératives, ce qui leur a permis d'acquérir une plus grande visibilité sociale, politique et médiatique. Entre 2002 et 2004, l'importante vague de récupération d'entreprises par les travailleur-se-s en a largement bénéficié et son intervention a été dans bien des cas décisive.
jeudi 13 novembre 2014
« L’économie des travailleur-se-s », une rencontre sud-américaine porteuse de perspectives
Par Richard Neuville
La
première rencontre sud-américaine de « L’économie des
travailleur-se-s » s’est tenue les 3 et 4 octobre en Argentine. Elle
s’inscrivait dans le prolongement de son homologue européenne réunie à Gémenos
début 2014 et précédait celle de la région nord et centre-américaine / Caraïbes
prévue les 7 et 8 novembre prochains à Mexico. L’objectif est désormais de
réussir la convergence de ses trois initiatives régionales à l’occasion de la
prochaine rencontre internationale biennale qui se déroulera dans l’usine
VTELCA (Venezolana de Telecomunicaciones) à Punto Fijo au Venezuela en juillet
2015[1].
L’association pour l’autogestion, représentée à Pigüé par l’auteur de cet article,
se mobilisera dans les prochains mois pour que le continent européen soit
dignement représenté pour cette Ve rencontre mondiale.
jeudi 21 août 2014
Rencontres régionales de « L’économie des travailleur-se-s » à Pigüé et à Mexico
Cet automne, deux rencontres régionales “L’économie des travailleur-se-s » sont programmées :
- la première, sud-américaine, se déroulera les 3 et 4
octobre à Pigüé (au sud de la province de Buenos Aires) en Argentine dans la
coopérative Textiles Pigüé, à laquelle l’association pour l’autogestion sera
représentée par Richard Neuville ;
- la seconde, Nord et Centre-américaine et Caraïbes, aura
lieu les 7 et 8 novembre dans la ville de Mexico (à l'université autonome ou dans un quartier populaire).
mardi 22 juillet 2014
Autogestion, retour gagnant*
Par Bruno DELLA SUDDA et Patrick
SILBERSTEIN
L'autogestion ? Disparue des radars en Europe avec le reflux politico-social de la décennie 1980 et du début des années 1990, elle avait marqué les esprits avec la grève des Lip, véritable coup de tonnerre en 1973 qui faisait la démonstration magnifique de cet impensé du capitalisme : on n'a pas besoin d'un patron pour faire tourner une usine, assurer la production et la distribution...
L'autogestion ? Disparue des radars en Europe avec le reflux politico-social de la décennie 1980 et du début des années 1990, elle avait marqué les esprits avec la grève des Lip, véritable coup de tonnerre en 1973 qui faisait la démonstration magnifique de cet impensé du capitalisme : on n'a pas besoin d'un patron pour faire tourner une usine, assurer la production et la distribution...
La
grève des Lip n'était pas isolée. D'autres grèves autogestionnaires, moins
emblématiques mais tout autant significatives ont eu lieu à cette époque un peu
partout dans le monde. Ainsi, celle de la Lucas Aerospace au Royaume-Uni (1976)
qui a vu les salarié-e-s adopter la démarche d'un contre-plan ouvrier avec
reconversion de la production militaire en production médicale. Tels les Sanofi
plus près de nous, ils et elles pensaient la production industrielle
socialement utile et donc l'après-capitalisme.
"Propriété et expropriations - Des coopératives à l'autogestion généralisée"*
Textes de
Karl Marx et Friedrich Engels présentés par Pierre Cours-Salies et Pierre Zarka
(Syllepse - 2013).
Pourquoi revenir aujourd’hui sur les coopératives à
travers des textes de Marx et Engels alors qu’ils sont jugés indifférents voire
hostiles à cette question ?
Dans une longue introduction, Pierre Cours-Salies
et Pierre Zarka montrent qu’il serait temps de ne plus lire chez nos deux
barbus ce qui ne s’y trouve pas et au contraire d’y lire ce qui est un élément
constitutif de leur pensée : une attention permanente à ce qui naissait
dans le mouvement ouvrier. Ils ne pouvaient pas ne pas s’intéresser aux
coopératives, qui furent au centre de polémiques sur la stratégie
anticapitaliste. Et leur appréciation fut positive.
Rencontre européenne « L’économie des travailleurs » dans l’entreprise Fralib
Nous publions successivement un article et deux entretiens publiés dans la revue ContreTemps n°22 -Eté 2014.
Par Richard Neuville*
La première rencontre
européenne « L’économie des travailleurs » s’est tenue les 31 janvier et 1er
février 2014 dans les locaux de l’usine occupée Fralib à Gémenos (Bouches du Rhône).
Elle a été organisée par le programme « Faculté ouverte » de l'Université de
Buenos Aires, le Département d’études du travail de l’Université autonome de
Mexico-Xochimilco, l'institut de sciences économiques et autogestion (ICEA-Etat
espagnol), le réseau Workerscontrol.net, les travailleurs de Fralib et
l’Association pour l’autogestion, avec le soutien de l'Association Provence
Solidarité Amérique du Sud.
Récupérations d'entreprises au Brésil - Entretien avec Vanessa Moreira Sigolo
Vanessa Moreira Sigolo est sociologue et, depuis le
début de ces études universitaires en sciences sociales et relations
internationales en 2002, elle travaille dans l’éducation populaire et milite
pour l’autogestion, la récupération des entreprises par les travailleurs et avec
les mouvements sociaux de l’économie solidaire au Brésil. Elle intervient sur
des projets d’extension universitaire au sein de l’université de São Paulo (USP), sur un programme d’Incubation technologique
de coopératives populaires (ITCP USP), en collaboration avec l’Association
nationale des travailleurs d’entreprises autogérées (ANTEAG) et au sein du
Département d’économie solidaire (NESOL USP). En 2011 et 2012, elle a
participé, avec une équipe de chercheurs de dix universités brésiliennes, à la
première enquête nationale sur les entreprises récupérées par les travailleurs
au Brésil qui a été publiée en 2013[1].
Actuellement, elle prépare un doctorat en sociologie dans cette université et
effectue un stage de doctorante à l’École des Hautes Études en Sciences
Sociales (EHESS), à Paris.
Récupérations d'entreprises en Argentine - Entretien avec Andrés Ruggeri
Depuis 2002, Andrés Ruggeri dirige un programme
d’extension universitaire[1]
et de recherche à la faculté de philosophie et de lettres de l’université de
Buenos Aires. Il est spécialisé dans les processus d’autogestion, en particulier
les entreprises récupérées par les travailleurs (ERT). Il est anthropologue
social et, dans le cadre du programme[2],
il a dirigé quatre « relevés » (enquêtes nationales) des entreprises
récupérées en Argentine[3].
Il a initié l’organisation de quatre rencontres internationales appelées
« L’Economie des travailleurs » dont l’objectif est de tenter
d’articuler au niveau international la théorie des chercheurs et intellectuels
avec la pratique autogestionnaire et les luttes des travailleurs, même si elles
restent encore un espace influencé par l’expérience argentine des ERT[4].
Il a publié plusieurs livres et articles sur le sujet[5].
mercredi 18 juin 2014
Syrie, l’autogestion populaire vue de l’intérieur
Par AMOR Dina
21
mai 2014
L’escalade
du conflit armé sur le territoire syrien, en présence d’une multitude de
factions et d’objectifs, a conduit par ailleurs à un black out, et d’aucuns
pourraient en déduire qu’il concerne l’autogestion populaire en Syrie. Les
chiffres illustrent l’aggravation de la situation interne syrienne avec près de
la moitié des Syriens contraints de fuir à l’intérieur ou à l’extérieur du
pays, tandis que l’autre moitié est prisonnière du siège, de bombardements
militaires incessants et d’une lutte armée entre les factions de diverses
forces, ce qui ne manque pas d’interroger sur la réalité de l’autogestion
populaire, compte tenu du repli de l’Etat et de ses attaques contre les civils.
Diren ! Kazova : l’usine turque sous le contrôle de ses travailleurs
Par Joris Leverink – le 4 juin 2014
A la
veille du premier anniversaire du soulèvement du Parc Gezi, un petit groupe
d’ouvriers du textile explore une alternative radicale : occuper,
résister, produire !
Diren !
Kazova, lit-on sur la pancarte
fixée au-dessus de l’entrée d’un petit centre commercial et culturel dans le
quartier animé de Sisli à Istanbul. A l’intérieur, le sol est pavé, donnant au
visiteur l’impression d’arriver dans un marché de rue. Des slogans comme « 1er
Mai ! », « Kazova résiste ! » et « Vive
la Révolution ! » sont écrits sur les pavés partout dans la
pièce. Aux murs sont accrochées des tringles où sont accrochés des pulls, des
centaines de pulls. À première vue, on dirait des pulls ordinaires. Jusqu’à ce
que l’on apprenne l’histoire qu’il y a derrière eux. Et, soudain, les pulls se
transforment en symboles de résistance, en signes de défi et en un espoir
matérialisé d’une société plus égalitaire, d’une économie plus juste – et, oui,
même d’un monde meilleur.
lundi 16 juin 2014
dimanche 8 juin 2014
Les entreprises récupérées par les travailleurs au Brésil
Couverture du livre "Empresas Recuperadas por Trabalhadores no Brasil" |
Présentation et
synthèse de Richard Neuville*
En 2013, la
publication d’un livre universitaire sur le processus de
récupération des entreprises par les travailleurs au Brésil est
venue rappeler qu’un processus identique à celui de l’Argentine
s’est déroulé dans ce pays et qu’il l’a même précédé[1].
Pratiquement inconnu en France et en Europe, celui-ci demeure
pourtant une réalité qui s’est traduite par des centaines de
luttes et des récupérations par les travailleurs qui ont culminées
au cours de la période 1993-2003. Processus que certain-e-s
d’entre-nous avions découvert à l’occasion des premiers forums
sociaux mondiaux à Porto Alegre lors de visites d’usines
récupérées et de rencontres avec des militant-e-s
autogestionnaires directement impliqués dans le soutien à ces
expériences dans l'État du Rio Grande do Sul. A l’époque,
curieusement nos camarades brésiliens ignoraient les récupérations
en Argentine. Les forums sociaux suivants allaient contribuer à
multiplier les échanges entre les expériences de ces deux pays,
tout comme le travail universitaire qui allait déboucher en 2007 sur
la première rencontre internationale « L’économie des
travailleurs » à Buenos Aires.
vendredi 30 mai 2014
Programme de la Foire à l'autogestion Gard-Cévennes du 13 au 15 juin 2014
Nous vivons une époque où
les doutes l'emportent sur les certitudes. Les modèles économiques et
politiques existants génèrent des crises profondes. L'invention de nouvelles façons
d'agir, de produire, de décider, d'exister... est plus que jamais d'actualité́.
La recherche de sens est forte.
mardi 27 mai 2014
Alternatives et Autogestion
Défendre l'emploi, refuser les plans
dits "sociaux", interdire les licenciements, c’est le minimum que
l’on devrait attendre d’un gouvernement social-démocrate. Ce qui, bien entendu,
ne se produira ni aujourd’hui ni demain avec ce gouvernement. La gauche de transformation
a évidemment des ambitions plus radicales, qu’elle s’efforce d’articuler à ces
objectifs minimaux en formulant des propositions transitoires afin de tracer
les voies d’une alternative au capitalisme en s’appuyant sur les potentialités
que lui offre la situation politique et sociale. Pour rebâtir une espérance et
donner de la lisibilité à la transformation sociale, il lui faut tenter en
permanence d’articuler le possible et le projet, l’exigence et la dynamique
transformatrice, l’immédiat et le futur immédiat. La crise bretonne, Spanghero,
Fralib, Sanofi, la SNCM et bien d’autres « cas offrent la possibilité de
concrétiser un autre « possible ».1
Fralib : une victoire de grande portée !
Communiqué victorieux des travailleur-se-s de Fralib :
1336 jours de lutte
SCOP T.I C’EST PARTI
UNE VICTOIRE SYNDICALE DE
GRANDE PORTÉE
Dans
notre assemblée générale du dimanche 25 mai, les Fralibs ont décidé à
l’unanimité d’approuver la signature d’un protocole d’accord avec le groupe
UNILEVER.
Cet
accord a été signé hier en fin d’après-midi à l’issu d’une ultime réunion de
négociation à Paris. Il
permet d’ouvrir de réelles perspectives de construction de notre SCOP.
dimanche 18 mai 2014
La autogestión como alternativa
Por José Luis Carretero Miramar*
Article paru dans Contramarcha, n°66, Madrid, Mars 2014 (Journal de Solidaridad Obrera)
Ante la crisis, ante el desbarajuste capitalista:
¿Existe una alternativa económica? ¿Una democracia productiva? No sólo existe
sino que está desarrollándose, creciendo, expandiéndose ante nuestros propios
ojos en toda una miríada de proyectos populares autogestionarios que nos rodean
y que, cada vez más, pugnan por convertirse en una alternativa real en el
momento del despojo y de la devastación de los servicios públicos.
Existe una alternativa y se está haciendo en las calles.
No es algo teórico, y no depende tan sólo de afortunadas formulaciones, de
dignos estudios etnográficos e históricos, o de estadísticas rigurosas. Ahí, en
los poros de esta sociedad, “el movimiento real que abole el actual estado de
las cosas” va desplegándose, aprendiendo, expresándose, de manera cada vez más
perentoria.
samedi 10 mai 2014
Eléments saillants du IVe relevé des entreprises récupérées en Argentine
Le IVe relevé réalisé par l’université de Buenos
Aires dans le cadre du programme « Faculté ouverte » et, dont les
premiers éléments ont été présentés le 21 mars dernier, est principalement axé
sur les cas d’entreprises récupérées par les travailleurs (ERT) entre mars 2010
et décembre 2013[1].
- Depuis la précédente enquête terminée en mars 2010,
63 entreprises ont été récupérées permettant de préserver 2 664 postes de travail.
41 d’entre-elles l’ont été au cours des deux dernières années : 2012 et
2013, ce qui porte le total des ERT à 311 occupant 13 462 travailleurs. Le
nombre d’ERT post-crise (année de référence 2004) s’élève à 144 actuellement en
fonctionnement.
mercredi 30 avril 2014
Solidarité internationale avec les travailleurs de Bauen
En vísperas del " Día Internacional del Trabajador"
" INVITAMOS HOY MIÉRCOLES 30/04 "
Acto de solidaridad internacional con trabajadores de Empresas
Recuperadas de América y Europa por teleconferencia charlaremos con los
compañeros/as referentes de nuestra lucha en otros países. no se lo
pierdan.
A la veille du "Jour internationale des travailleurs"
Invitation Mercredi 30 avril
Acte de solidarité internationale avec les travailleurs des entreprises récupérées d'Amérique et d'Europe par téléconférence. Nous parlerons avec des camarades référents de notre lutte dans d'autres pays.
lundi 28 avril 2014
Plus de 60 entreprises récupérées ces trois dernières années en Argentine
Par Richard Neuville
La quatrième enquête
nationale sur les entreprises récupérées par les travailleurs (ERT) réalisée
par le programme « Faculté ouverte » de l’université de Buenos Aires
confirme que le mouvement argentin des entreprises récupérées s’inscrit dans la
durée. Depuis 2001, plus de 300 entreprises en faillite ou abandonnées par
leurs propriétaires ont été reconverties par leurs ancien-ne-s travailleur-se-s
et parmi elles, 60 l’ont été sur les trois dernières années. Si l’incertitude
juridique autour de ces processus reste forte, il apparait que la voie de la
récupération par les salariés reste une option valide de plus en plus soutenue
par les syndicats.
Comme le déclarait José Abellí en 2009, le phénomène de récupération d’entreprises par les travailleurs est aujourd’hui bien ancré dans la classe ouvrière argentine : « Aujourd’hui, quel que soit l’endroit dans le pays, lorsqu’une entreprise ferme, les travailleurs brandissent le drapeau de l’autogestion. C’est le grand acquis de la lutte de la classe ouvrière argentine »[1]. Il n’est donc pas qu’un lointain souvenir de la crise de 2001 comme le confirmait également Andrés Ruggeri en 2010 « les entreprises récupérées par les travailleurs, non seulement, n’ont pas disparu mais elles se sont converties en une option que les travailleurs reconnaissent comme valide, malgré toutes les difficultés, plutôt que de se résigner à la fermeture des entreprises »[2].
Comme le déclarait José Abellí en 2009, le phénomène de récupération d’entreprises par les travailleurs est aujourd’hui bien ancré dans la classe ouvrière argentine : « Aujourd’hui, quel que soit l’endroit dans le pays, lorsqu’une entreprise ferme, les travailleurs brandissent le drapeau de l’autogestion. C’est le grand acquis de la lutte de la classe ouvrière argentine »[1]. Il n’est donc pas qu’un lointain souvenir de la crise de 2001 comme le confirmait également Andrés Ruggeri en 2010 « les entreprises récupérées par les travailleurs, non seulement, n’ont pas disparu mais elles se sont converties en une option que les travailleurs reconnaissent comme valide, malgré toutes les difficultés, plutôt que de se résigner à la fermeture des entreprises »[2].
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